KAZ

Un nouvel engagement en faveur des soins de santé primaires

01 novembre 2018

À l’occasion de la Conférence mondiale sur les soins de santé primaires, les pays ont réaffirmé le droit fondamental de chaque être humain de jouir du niveau de santé le plus élevé que l’on peut atteindre et se sont engagés à renforcer les services de soins de santé primaires. La Déclaration d’Astana, adoptée à l’unanimité lors de cette conférence par tous les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé, prend des engagements dans quatre domaines clés : faire des choix politiques courageux pour la santé dans tous les secteurs ; instaurer des soins de santé primaires durables ; veiller à l’autonomisation individuelle et communautaire ; et aligner l’appui des parties prenantes sur les politiques, stratégies et plans nationaux.

Le VIH touche de manière disproportionnée des populations qui, dans de nombreux pays, sont marginalisées, stigmatisées, sujettes à des discriminations et criminalisées. Ce nouvel engagement en faveur des soins de santé primaires représente une opportunité unique, venant à point nommé, d’accélérer les efforts pour lever les nombreux obstacles auxquels ces populations sont confrontées dans l’accès aux services anti-VIH et aux soins de santé primaires. La suppression de ces obstacles nécessite d’avoir le courage de répondre à des questions souvent jugées sensibles ou taboues concernant le genre, la sexualité, l’identité, l’exclusion et le pouvoir.

« L’ONUSIDA est fier d’être l’un des fers de lance de l’engagement des communautés et de la société civile, dans le cadre de notre contribution au Plan d’action mondial pour la vie en bonne santé et le bien-être pour tous. Ce n’est qu’en sortant le sida de l’isolement que nous pourrons sauver des vies de manière holistique, et non en procédant maladie par maladie, problème par problème », a déclaré Vinay P. Saldanha, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.

La contribution de l’ONUSIDA à cet événement, intitulée Riposte au sida et soins de santé primaires : liens et opportunités, présente des exemples montrant comment intégrer les services anti-VIH dans les soins de santé primaires et, inversement, comment utiliser la riposte au sida pour faire progresser davantage les soins de santé primaires. Elle appelle à accorder de façon urgente davantage d’attention aux causes structurelles et profondes des mauvais états de santé, ainsi qu’à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, qui doivent être au cœur des soins de santé primaires.

La Conférence mondiale sur les soins de santé primaires s’est tenue à Astana, au Kazakhstan, les 25 et 26 octobre.

Kazakhstan : défendre les services de traitement de substitution aux opiacés

19 octobre 2018

Pour défendre son accès au traitement de substitution aux opiacés qui lui sauve la vie, Marzhan Zhunusova a surmonté sa peur de l’avion et, pour la première fois, elle a pris un vol jusqu’à Astana, la capitale du Kazakhstan. Elle s’est rendue dans cette ville dans le but de participer à une mobilisation nationale des personnes ayant accès au programme pilote de réduction des risques mis en place par le pays, qui a rassemblé des individus venus des quatre coins du Kazakhstan pour montrer au grand public l’importance du traitement de substitution aux opiacés.

Après avoir consommé des drogues injectables pendant plus de 25 ans, Mme Zhunusova avait perdu tout espoir de vivre une vie meilleure. « Quand j’ai entendu parler pour la première fois du traitement de substitution aux opiacés, j’ai pensé que ça pourrait être la porte de sortie qui pourrait m’aider. Entre les drogues et ma séropositivité au VIH, je croyais que ma vie était finie. J’ai 45 ans et c’est seulement maintenant, grâce à la méthadone, que je commence enfin à vivre ma vie pleinement ».

2018_kaz_01.jpg

Les participants à cette campagne ont effectué une marche à Astana le 27 juin, rejoints par des activistes d’autres groupes, notamment des personnes vivant avec le VIH et des hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

2018_kaz_02.jpg

Les personnes qui se sont mobilisées pour cet événement ont en commun des histoires similaires. Leur consommation de drogues les a parfois privés de leur santé et de leurs rêves. Certains sont sans emploi, d’autres ont fait de la prison. Beaucoup vivent en marge de la société et la majorité d’entre eux vit avec le VIH.

2018_kaz_03.jpg

Ibrahim Dolgiev a essayé les drogues pour la première fois dans les années 1970, à l’âge de 22 ans. « Après de nombreuses années passées à tenter d’arrêter la drogue, je suis passé au traitement de substitution aux opiacés depuis un an. C’est ce qui m’a sauvé. Ma vie a radicalement changé, en mieux, et pour la première fois depuis longtemps je peux passer la journée sans héroïne », explique-t-il.

Les participants à cette mobilisation se sont réunis pour exprimer leur espoir de voir le programme de traitement de substitution aux opiacés maintenu et davantage étendu.

2018_kaz_04.jpg

En collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, l’ONUSIDA a fourni au gouvernement du Kazakhstan des arguments éclairés par données probantes sur l’efficacité du traitement de substitution aux opiacés dans le contrôle de l’épidémie de VIH chez les consommateurs de drogues.

« L’accès au traitement de substitution aux opiacés est l’un des principaux facteurs qui améliorent l’observance du traitement antirétroviral chez les consommateurs de drogues », a déclaré Alexander Goliusov, Coordonnateur national de l’ONUSIDA au Kazakhstan. 

« Ces trois dernières années, les consommateurs de drogues couverts par le projet pilote de traitement de substitution aux opiacés à Pavlodar ont enregistré 100 % d’observance du traitement antirétroviral », a indiqué Zhannat Musaevich Tentekpayev, Médecin chef du Centre de lutte contre le sida de Pavlodar.

Pourtant, malheureusement, l’avenir du programme au Kazakhstan reste incertain, et aucun nouveau participant n’a été inscrit depuis décembre 2017.

Fin juin 2018, une commission gouvernementale a annoncé que le programme pilote se poursuivrait, mais qu’il ne serait pas étendu aux autres régions du pays. Une enquête sur la rentabilité du programme est en cours et les résultats seront présentés d’ici au mois de novembre. L’Union des personnes vivant avec le VIH du Kazakhstan en a appelé au Président du Kazakhstan pour que le programme ne soit pas abandonné, en insistant sur le fait qu’un soutien aux ripostes nationales au VIH efficaces était fondamental pour avancer sur les objectifs 90-90-90.

« Tandis que les organismes chargés de l’application des lois sont en train de décider si le traitement de substitution aux opiacés est approprié ou pas, le nombre de personnes qui accèdent au programme reste très limité. Le programme doit non seulement être maintenu, mais il doit aussi sortir de son statut de projet pilote pour devenir disponible et accessible partout au Kazakhstan pour les consommateurs de drogues injectables », a déclaré Oksana Ibrahimova, Coordonnatrice de l’Union des personnes vivant avec le VIH du Kazakhstan.

Il existe aujourd’hui 13 centres de traitement de substitution aux opiacés au Kazakhstan, dans neuf des seize régions du pays. Depuis le lancement du programme en 2008, plus d’un millier de personnes en ont bénéficié. Actuellement, 322 personnes sont inscrites à ce programme, dont la majorité a cessé de consommer des drogues, a retrouvé un emploi et vit une vie normale en famille.

Données

Atlas

Plein feu sur le Kazakhstan: «Le financement et la planification sont des priorités clés pour la riposte»

15 septembre 2010

Maksut Karimovitch Kulzhanov, directeur de l'Institut kazakh de santé publique et représentant de l'Europe de l'Est au Conseil d'administration du Fonds mondial partage ses opinions sur les progrès du Kazakhstan vers l'OMD 6.

Maksut Karimovitch Kulzhanov, directeur de l'Institut kazakh de santé publique.

ONUSIDA: Quel est d'après vous la réalisation la plus remarquable du Kazakhstan dans sa riposte au VIH?

M. Kulzhanov: Plusieurs réussites me viennent à l'esprit. Tout d'abord, l'épidémie au Kazakhstan est contenue au niveau concentré et reste en gros au même niveau. Ensuite, le financement public de la riposte au sida augmente progressivement et, même si ces ressources ne suffisent toujours pas, nous pouvons malgré tout parler de réussite dans la mesure où elles étaient inexistantes il y a dix ans. J'estime que l'amélioration du travail avec les populations vulnérables et l'aide accrue du gouvernement aux ONG figurent parmi les évolutions importantes. La nouvelle loi adoptée qui promeut l'activité des ONG facilite l'implication de la société civile dans le travail de proximité, une des principales priorités du Kazakhstan.

ONUSIDA: Quels sont les principaux obstacles à la réalisation de l'OMD 6 au Kazakhstan?

M. Kulzhanov: Les principaux obstacles sont probablement identiques aux obstacles recensés dans d'autres pays tels que la complexité du travail avec les populations vulnérables et faire comprendre certains aspects de l'épidémie aux différents organismes publics et aux autorités. Il y a également des problèmes au niveau de l'accès au traitement. Aujourd'hui, le Kazakhstan ne possède pas les capacités pour pouvoir offrir de lui-même un traitement antirétroviral à toutes les personnes qui en ont besoin. C'est ici que l'aide octroyée par le Fonds mondial joue un rôle crucial car elle permet de maintenir la couverture du traitement à un niveau acceptable.

ONUSIDA: Pensez-vous que les investissements réalisés par le Kazakhstan dans la riposte au sida vont contribuer à la réalisation des autres OMD?

M. Kulzhanov: Les investissements dans la riposte au sida au Kazakhstan ciblent des activités réalisées dans ce domaine particulier. S'agissant des autres OMD, notamment la réduction de la mortalité infantile et la santé maternelle, le gouvernement fournit de sérieux efforts et certains progrès ont été enregistrés. Ces objectifs sont également une priorité pour le Kazakhstan qui a adopté il y a trois ans les critères de l'OMS ainsi que la méthodologie et les approches de cette institution. Nous avons déjà engrangé de bons résultats.

ONUSIDA: Quelles actions peuvent être entreprises pour changer le cours de l'épidémie de VIH au Kazakhstan?

M. Kulzhanov: Le financement et la planification de la riposte sont deux éléments très importants. Malheureusement, les gouvernements de notre région en général et du Kazakhstan en particulier n'ont pas la capacité de garantir le financement de la riposte et souvent, ils ne possèdent pas le savoir-faire requis en la matière. C'est pourquoi nous accordons une telle importance à la coopération avec le Fonds mondial qui est véritablement la seule agence capable d'avoir un impact perceptible sur le financement de la riposte. D'un autre côté, il est important de travailler avec d'autres organisations internationales telles que l'ONUSIDA qui offre un appui crucial tant au niveau technique qu'en matière de conseils.

En tant que représentant de la région au Conseil d'administration du Fonds mondial, je dirai que la première tâche qui nous incombe aujourd'hui est de changer les critères adoptés par le Fonds mondial il y quelques années et qui réduisent fortement la possibilité des pays de la région à bénéficier de bourse. Les catégories de pays telles que définies par la Banque mondiale sur la base de leur revenu ne reflètent pas toujours la réalité dans toute sa complexité.

Dans notre région où le fossé entre pauvres et riches est très large et où la situation générale est relativement bonne au niveau du bien-être, certaines populations vivent dans une pauvreté extrême. Et c'est précisément dans ces groupes de population que l'épidémie se propage très vite. Les critères du Fonds mondial ignorent cet aspect. Nous devons entreprendre tout ce qui est en notre pouvoir pour changer ces critères afin que le Fonds mondial fonctionne pour tous les pays. Ceci est particulièrement important pour notre région qui est proche d'une épidémie généralisée.

ONUSIDA: Que fait votre pays pour définir les priorités de la prévention du VIH?

M. Kulzhanov: Nos programmes officiels reprennent la prévention du VIH parmi les cinq priorités programmatiques mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir, par exemple dans la prévention du VIH dans les populations immigrées. La migration augmente dans la région. Il y a les immigrés légaux et les immigrés illégaux qui, bien souvent, sont la majorité. Ils sont totalement coupés de tous les services : aucun accès aux services médicaux, à l'éducation et aux informations. Une étude pilote que nous avons réalisée sur un des grands marchés d'Almaty a mis en évidence l'ignorance sur les préservatifs et d'autres moyens de protection chez de nombreux immigrés, représentés principalement par des jeunes sexuellement actifs. Il y a donc beaucoup de travail à faire dans ce domaine. Dans l'ensemble, ce qui nous fait défaut, c'est la coordination et une meilleure interaction entre les secteurs. Nous devons unir les efforts à tous les niveaux.

Aimer, vivre et rêver : les femmes contre le sida en Arménie, au Moldova, au Kazakhstan, en Russie et en Ukraine

13 juillet 2007

Pendant une tournée de neuf jours dans cinq pays de la Communauté des Etats indépendants, un groupe d’ambassadrices de la lutte contre le VIH ont rencontré des décideurs et des organisations de la société civile pour les sensibiliser sur la question des femmes et du sida dans cette région du monde.

20070713_group_240.jpg
La tournée des Femmes contre le sida a été
conçue dans un contexte d’inquiétude grandissante
suscitée par le fait que les femmes sont de plus en
plus exposées au risque d’infection à VIH dans de
nombreuses régions d’Europe de l’Est et d’Asie
centrale.

La tournée des Femmes contre le sida a été conçue dans un contexte d’inquiétude grandissante suscitée par le fait que les femmes sont de plus en plus exposées au risque d’infection à VIH dans de nombreuses régions d’Europe de l’Est et d’Asie centrale. Le pourcentage de femmes adultes vivant avec le VIH est passé de 11 % en 1990 à 28 % en 2006.

La tournée a été parrainée par l’organisation AIDS Infoshare, l’ONUSIDA, la Coalition mondiale sur les femmes et le sida, et le Programme des Nations Unies pour le Développement. Dix ambassadrices de la lutte contre le sida de la région accompagnées d’invités spéciaux qui les ont rejointes à différents moments ont fait le périple ensemble pour s’informer sur les réalités de la relation entre femmes et sida dans différentes parties de la région ainsi que pour mobiliser les décideurs locaux afin qu’ils prennent les mesures qui s’imposent.

Dans les capitales de l’Arménie, du Moldova, du Kazakhstan, de la Russie et de l’Ukraine, ce groupe a rencontré des organisations de la société civile et des groupes de personnes vivant avec le VIH pour parler de certains des problèmes les plus graves tels que la stigmatisation et la discrimination et leurs conséquences, y compris perdre la garde des enfants, être expulsé de son domicile et perdre son emploi.

« Ce sont de vrais problèmes », a déclaré Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, qui a rejoint le groupe à la fin de la tournée. « Notre responsabilité collective est d’obtenir des résultats tangibles pour les femmes », a-t-elle ajouté. 

Dans la région, le principal mode de transmission du VIH est l’utilisation de matériel d’injection non stérile. Toutefois, on estime qu’une proportion croissante des infections interviennent lors de rapports sexuels non protégés – 37 % des cas déclarés en 2005. En Ukraine, la proportion de personnes infectées par le VIH lors de rapports hétérosexuels est passée de 14 % des nouveaux cas entre 1999 et 2003 à plus de 35 % dans les six premiers mois de 2006.

« Nous devons examiner chaque plan et chaque stratégie de lutte contre le sida pour voir s’ils sont efficaces pour les femmes », a souligné Mme Landey. « Nous n’avons pas d’autre alternative pour faire reculer l’épidémie dans cette région », a-t-elle ajouté.

20070713_poster_240.jpg
Le groupe des Femmes contre le sida a également
préparé un ensemble de réflexions et de
recommandations dont tenir compte lors de
l’élaboration des stratégies nationales de lutte
contre le sida dans la région.

La tournée s’est achevée comme elle avait débuté, avec des femmes. Sergei Golovach, célèbre photographe et invité de la tournée, a pris des photos de ses camarades ambassadrices en vue d’une exposition intitulée Aimer, vivre et rêver. Au moyen de portraits, il souhaite montrer qu’il n’est pas important de savoir qui est ou qui n’est pas séropositif au VIH.

« Regardez simplement cette photo », a déclaré Mme Landey, s’arrêtant sur le portrait d’une mère et de sa fille dont on a fait une affiche pour la campagne de sensibilisation. « On n’y voit que l’amour d’une mère – et le statut VIH n’entre en rien ».

Emue par ces portraits et par ce qu’elle a appris en écoutant les personnes ayant participé à la tournée, Elena Vasilieva, rédactrice en chef de la version russe du magazine Cosmopolitan a promis de publier un article sur la tournée des Femmes contre le sida dans le numéro de novembre. Elle a déclaré qu’un magasine de luxe était le support parfait pour aborder des sujets importants pour la société, et pour aider à se débarrasser des stéréotypes.

Le groupe des Femmes contre le sida a également préparé un ensemble de réflexions et de recommandations dont tenir compte lors de l’élaboration des stratégies nationales de lutte contre le sida dans la région. Insistant sur l’importance capitale de traduire ces recommandations en actions, Anna Dubrovskaya, de l’ONG 'Golos anti-SPID' de Russie a déclaré « nos merveilleuses recommandations ne serviront à rien s’il n’y a personne pour exiger des décideurs qu’ils tiennent leurs promesses. La chose la plus importante est de ne pas laisser mourir cette initiative ».


Recommandations des participantes à la tournée

Nous, les participantes au projet « Femmes contre le sida », avons visité cinq pays de la Communauté des Etats indépendants pour organiser des consultations avec les principales parties prenantes qui œuvrent dans le domaine de la prévention, du traitement et des soins du VIH. A la suite de ces consultations, nous avons élaboré les recommandations suivantes. Nous pensons que des mesures urgentes doivent être prises pour garantir l’accès des femmes à la prévention primaire du VIH ainsi qu’au traitement, aux soins et au soutien.

Nous souhaitons attirer l’attention sur un ensemble de recommandations que nous estimons être de la plus haute importance pour chacun de nos pays, indépendamment de leurs différences eu égard au stade de l’épidémie ou au développement économique et social. Nous invitons instamment toutes les parties intéressées à tenir compte de ces recommandations lors de l’élaboration des stratégies nationales de lutte contre le VIH/sida.

En particulier, nous recommandons:

  1. La mise en train de campagnes d’information et d’éducation sur la prévention primaire du VIH ciblant en particulier les femmes, parallèlement à un accroissement des efforts visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination.
  2. L’élaboration de nouveaux programmes visant à améliorer la qualité de vie des femmes séropositives au VIH, y compris des programmes pour assurer l’accès à des services de santé non associés au traitement antirétroviral et à la santé reproductive.
  3. L’accélération de la mise en œuvre de programmes visant à garantir la protection sociale des femmes séropositives au VIH.
  4. Le renforcement de la recherche sur les aspects sexospécifiques de l’épidémie de VIH en Arménie, au Kazakhstan, au Moldova, en Russie et en Ukraine.
  5. Des efforts accrus pour garantir la participation active des femmes aux processus de prise de décision à tous les niveaux.
  6. Un appui supplémentaire de l’Etat aux initiatives des femmes visant à améliorer la qualité de vie des femmes séropositives au VIH.
  7. Le développement des services de dépistage volontaire et de conseil avant et après le dépistage du VIH.
  8. Une coopération plus étroite entre les différents secteurs, les organisations gouvernementales/d’Etat et les groupes de la société civile, y compris ceux qui ne sont pas encore directement engagés dans des activités de prévention du VIH.
  9. Des efforts accrus pour garantir le respect du choix des femmes concernant les questions liées à la santé reproductive.
  10. La réalisation d’évaluations plus poussées des besoins des femmes en matière de prévention, de traitement, de soins et de soutien du VIH.
  11. Un appui à la mise en place de programmes tenant compte des différences entre les sexes, y compris un appui pour un plus grand développement du leadership et du militantisme chez les femmes.


Itinéraire

27 – 28 mai 2007           Almaty (Kazakhstan)

29 - 30 mai 2007            Erevan (Arménie)

30 mai - 1 juin 2007       Chisinau (Moldova)

2 - 5 juin 2007                 Kiev (Ukraine)

6 juin 2007                      Moscou (Russian Federation)



Participants à la tournée des ‘Femmes contre le sida’:

  • Grekova Anna – ‘Réseau ukrainien des PVS, Kiev, Ukraine
  • Dubrovskaya Anna – ONG ‘Golos-anti-SPID’, Ufa, Russie
  • Zavalko Natalia – ‘AIDS Infoshare’, Moscou, Russie
  • Ivannikova Maria - ‘AIDS Infoshare’, Moscou, Russie
  • Polozkova Vera – Correspondante du magazine ‘Cosmopolitan’, Moscou, Russie
  • Skibnevskaya Nina- ‘AIDS Infoshare’, Moscou, Russie
  • Slepneva Asya – Correspondante de la station de radio Mayak, Moscou, Russie
  • Stupak Tatiana – ONG ‘ Victoria’, Pavlodar, Kazakhstan
  • Tamazova Elena – ONUSIDA, Moscou, Russie
  • Untura Lyudmila – ONG ‘Enfance pour tous’, Chisinau, Moldova
  • Golovach Sergei – Photographe, Moscou, Russie


Photos: ONUSIDA/Serge Golovach

Liens:

Voire le photoreportage
Ecouter l’entretien avec Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA (en anglais)
Consulter le site Internet de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)
Consulter le site Internet du PNUD (en anglais)
Consulter le site Internet d’AIDS Infoshare (en anglais et en russe)


Tournée des femmes dans cinq pays de la Communauté des Etats indépendants – galerie de photos

19 juin 2007

La tournée des femmes contre le sida a été conçue dans un environnement marqué par des inquiétudes croissantes liées au fait que les femmes sont de plus en plus exposées au risque d’infection à VIH dans de nombreuses régions d’Europe de l’Est et d’Asie centrale. Le pourcentage de femmes adultes vivant avec le VIH est passé de 11 % en 1990 à 28 % en 2006.

La tournée a été parrainée par l’organisation AIDS Infoshare, l’ONUSIDA, la Coalition mondiale sur les femmes et le sida, et le Programme des Nations Unies pour le Développement. Dix ambassadrices de la lutte contre le sida de la région accompagnées d’invités spéciaux qui les ont rejointes à différents moments ont voyagé ensemble pour s’informer sur les réalités de la relation entre femmes et sida dans différentes parties de la région ainsi que pour mobiliser les dirigeants locaux afin qu’ils prennent les mesures nécessaires.

20070620_WomenGal_Kaz3.jpg

Moscou, 27 mai – Le groupe est à l’aéroport Sheremetievo. Impatientes de voir les affiches, elles les ont déballées avant de s’envoler pour Almaty (Kazakhstan).

20070620_WomenGal_Kaz2.jpg

Kazakhstan, 27-28 mai - Elnara Kurmangalieva (Centre public pour un style de vie sain) donnant des informations sur les programmes de prévention du VIH parmi les jeunes.

20070620_WomenGal_Kaz1.jpg

Kazakhstan, 27-28 mai – Photo de groupe.

20070620_WomenGal_Armenia2.jpg

Arménie, 29-30 mai - Oganes Madoyan (Real World - Real People) ouvre le débat. Aucune des femmes arméniennes séropositives au VIH n’était prête à parler ouvertement et à exprimer les besoins de la communauté.

20070620_WomenGal_Moldova1.jpg

Moldova, 30 mai-1er juin - Aleksander Shishkin, acteur et animateur (premier à droite), a rejoint la table ronde pour apporter son appui à la mise en œuvre de programmes tenant compte des différences entre les sexes au Moldova. Il a aussi rappelé qu’il était nécessaire de mener des campagnes d’information sur la prévention du VIH ciblant les jeunes.

20070620_WomenGal_Moldova2.jpg

Moldova, 30 mai-1er juin - Igor Kilchevski (Credinta) propose d’ouvrir le débat sur les recommandations des participants au projet. Les femmes vivant avec le VIH au Moldova ressentent très fortement la stigmatisation et la discrimination.

20070620_WomenGal_Ukraine1.jpg

Ukraine, 2-5 juin – Paroles de bienvenue d’Anna Grekova (Réseau ukrainien de personnes vivant avec le VIH) lors d’une rencontre avec la presse.

20070620_WomenGal_Ukraine2.jpg

Ukraine, 2-5 juin – Un caméraman filme pour la chaîne de télévision nationale. Les médias peuvent considérablement aider à réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des femmes vivant avec le VIH.

20070620_WomenGal_Russia2.jpg

Moscou, 6 juin - Debbie Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, joue un rôle essentiel dans l’intégration des aspects sexospécifiques à la riposte au VIH. Elle a participé de manière active à la tournée.

20070620_WomenGal_Russia4.jpg

Moscou, 6 juin – Participants à la table ronde : (de gauche à droite) Natalia Ladnaya (Centre fédéral de lutte contre le sida), Sergei Golovach (photographe), Anna Dubrovskaya (ONG 'Golos Anti-SPID', Ufa, Russie), Elena Tamazova (ONUSIDA, Russie), Anna Grekova (Réseau ukrainien de personnes vivant avec le VIH), Debbie Landey (Directeur exécutif adjoint, ONUSIDA), Vladimir Pozner (Président de la Russian TV Academy), Lyudmila Untura (ONG 'Childhood for All', Moldova), Maria Ivannikova (AIDS Infoshare, Russie), Tatiana Stupak (ONG 'Victoria', Kazakhstan), Larisa Dementieva (Service fédéral de protection des droits des consommateurs et du bien-être humain).


Photos: ONUSIDA/Serge Golovach


Liens:

Lire l’article intégral
Consulter le site Internet de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida

(en anglais)

Kazakhstan

Reports

countries_kazakhstan_reports

31 décembre 2016
Country progress report 2016
Stories
1 novembre 2018
Un nouvel engagement en faveur des soins de santé primaires
En savoir plus
19 octobre 2018
Kazakhstan : défendre les services de traitement de substitution aux opiacés
En savoir plus
15 septembre 2010
Plein feu sur le Kazakhstan: «Le financement et la planification sont des priorités clés pour la riposte»
En savoir plus
13 juillet 2007
Aimer, vivre et rêver : les femmes contre le sida en Arménie, au Moldova, au Kazakhstan, en Russie et en Ukraine
En savoir plus
19 juin 2007
Tournée des femmes dans cinq pays de la Communauté des Etats indépendants – galerie de photos
En savoir plus
Contact

countries_kazakhstan_contact

Name: 
Eleanora HVAZDZIOVA
Role: 
UNAIDS Country Director