NAM

Feature Story
Le PNUD engage les communautés namibiennes dans un débat sur le VIH
01 février 2010
01 février 2010 01 février 2010Une version de ce reportage a été initialement publiée sur www.undp.org

Les débats communautaires se sont révélés efficaces pour lutter contre le VIH en Namibie. Photo : PNUD-Namibie
Qu'est-ce qui incite les gens à avoir plus d'un partenaire sexuel à la fois ? « Désir sexuel et satisfaction » ; « C'est la norme culturelle et sociale » ; « La pauvreté et la faim ; c'est une façon de survivre ». Ce sont là quelques-unes des conclusions d'un débat mené par plusieurs communautés de la région de Caprivi, dans le nord-est de la Namibie, sur ce qu'on appelle les « partenariats multiples et simultanés ». Dans cette région du pays la plus touchée par l'épidémie de VIH, les données ont montré qu'une femme enceinte sur trois vivait avec le virus en 2008.
Ce débat communautaire, qui s'est tenu fin 2009, fait partie d'une série de débats organisés dans tout le pays, dans le cadre d'un programme national qui encourage les communautés à dialoguer sur les causes du VIH et du sida, de manière à faciliter la lutte contre l'épidémie au niveau local.
Autrefois, le mariage voulait dire quelque chose. A présent ce n'est plus le cas, et hommes et femmes ont de nombreux partenaires sexuels.
Un participant au projet du PNUD « Renforcement des capacités communautaires par le dialogue ». Décembre 2009.
Le programme, connu sous le nom de « Renforcement des capacités communautaires par le dialogue » est placé sous l'égide du Ministère namibien de la décentralisation, du logement et du développement rural, et bénéficie du concours du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Namibie.
La propagation rapide du VIH en Namibie est imputable principalement aux partenariats multiples et simultanés. « Autrefois, le mariage voulait dire quelque chose. A présent ce n'est plus le cas, et hommes et femmes ont de nombreux partenaires sexuels », affirme l'un des participants.
« En réunissant des hommes, des femmes et tous ceux touchés par le VIH, on leur permet de se faire entendre, de faire connaître leurs besoins et d'influencer les décisions prises dans la lutte contre le VIH », déclare le responsable de ce programme du PNUD, Immanuel Mwilima.
Ce programme est une méthodologie testée et éprouvée visant à renforcer la capacité des communautés à identifier les préoccupations, à envisager des solutions et à esquisser un plan d'action dans la lutte contre le sida.

Des membres des communautés locales manipulant des préservatifs à l'occasion d'un débat communautaire sur les partenariats multiples et simultanés à Katima Mulilo, dans la région de Caprivi.
Photo : PNUD-Namibie
Cette approche encourage les débats fondés sur la confiance et le respect mutuel. Selon M. Henk Van Renterghem, Coordonnateur de l'ONUSIDA en Namibie, les débats communautaires offrent une occasion unique de renforcer la capacité des communautés à interpeller l'administration locale et les partenaires du développement sur la question des ressources affectées à la riposte au sida.
“« Les communautés sont trop souvent considérées comme les bénéficiaires passifs des interventions sur le VIH. Elles sont insuffisamment consultées dans les processus descendants destinés à recenser les besoins et les priorités », affirme M. Van Renterghem.
Les communautés sont trop souvent considérées comme les bénéficiaires passifs des interventions sur le VIH. Elles sont insuffisamment consultées dans les processus descendants destinés à recenser les besoins et les priorités.
M. Henk Van Renterghem, Coordonnateur de l'ONUSIDA en Namibie.
A ce jour, les communautés de neuf régions ont entamé des débats sur ces questions avec des résultats impressionnants. Dans la région de Caprivi, des chefs traditionnels ont donné l'exemple, en participant volontairement à des séances de conseil et en se prêtant à des tests de dépistage, s'attaquant à la stigmatisation liée à ce comportement. L'un des chefs a déclaré : « Il est choquant de constater que tant de membres de nos familles et de nos proches sont morts des suites du sida… Si ce programme avait été lancé plus tôt, ces gens-là seraient encore en vie. »
De nombreux obstacles demeurent toutefois. Par exemple, 17,8% des femmes enceintes sont séropositives en Namibie. « L'une des principales difficultés que rencontrent les communautés rurales au niveau de l'accès aux services de traitement, de soins et d'appui est l'isolement social, la discrimination et les mentalités et pratiques culturelles dont sont victimes les séropositifs. Le programme offre aux communautés la chance de se pencher sur leurs pratiques, normes et valeurs culturelles », affirme Lebogang Motiana, Représentant résident adjoint du PNUD en Namibie. Tout en comptant parmi les cinq pays les plus touchés par le VIH dans le monde, la Namibie enregistre à présent un recul du nombre des personnes séropositives par rapport au niveau record de 22% atteint en 2002.
Le PNUD engage les communautés namibiennes dans u
Coparrainants:
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Reportages:
Nouvelles du terrain : Le Directeur du département VIH/sida de l’OMS visite un centre de traitement qui fait œuvre de pionnier en Namibie (29 juin 2009)
Un projet de grande ampleur permet à des pays clés d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe de mieux « connaître leur épidémie » (12 mai 2009)
Une consultation organisée pour débattre de la définition et des méthodes de mesure des partenariats sexuels simultanés (24 avril 2009)
Parler de la campagne OneLove en Afrique australe (6 février 2009)
Related

Feature Story
Nouvelles du terrain : Le Directeur du département VIH/sida de l’OMS visite un centre de traitement qui fait œuvre de pionnier en Namibie
01 juillet 2009
01 juillet 2009 01 juillet 2009Ce reportage est déjà paru sur le site www.who.int

Le Dr Kevin De Cock rencontre Francina, atteinte de plusieurs complications médicales, à l’hôpital Katutura. L’OMS et ses partenaires préparent actuellement la première évaluation nationale de la résistance aux médicaments anti-VIH en Namibie et Katutura a été choisi comme site pilote.
Photo: OMS/James Oatway 2009
Pour sa dernière mission en tant que Directeur du Département VIH/sida de l’OMS, le Dr Kevin De Cock s’est rendu à l’hôpital d’Etat de Katutura, à Windhoek, Namibie, où il a fait l’éloge des efforts déployés par les pouvoirs publics nationaux et les fournisseurs de soins pour élargir la fourniture des traitements antirétroviraux à tous ceux qui en ont besoin.
« Nous nous trouvons dans un grand hôpital public qui, il y a cinq ou six ans, était sans aucun doute rempli de malades atteints de maladies graves liées au VIH, » a déclaré le Dr De Cock, qui s’est rendu à Windhoek dans le courant de ce mois pour la réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes de lutte contre le VIH/sida. « Il n’y aurait pas eu un seul lit vide et nous aurions vu un grand nombre de malades terriblement amaigris, » a-t-il ajouté.
Grâce à l’expansion des traitements antirétroviraux, la plupart de ceux qui obtiennent un traitement contre le VIH à l’hôpital de Katutura sont maintenant suivis par un service ambulatoire. De plus, le Dr De Cock a relevé, au cours de sa visite dans les services de l’hôpital, que la plupart des personnes séropositives au VIH avaient l’air en bonne santé, ce qui démontre « les mérites d’un accès opportun à la thérapie antirétrovirale. »
La Namibie connaît un des taux de prévalence du VIH les plus élevés du monde, et on estime à 15,3% la population adulte infectée. Selon les chiffres les plus récents dont on dispose, quelque 52 000 personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral à fin 2007.
Le programme de traitement antirétroviral de l’hôpital de Katutura a été lancé en 2003 au tout début de l’Initiative ‘3 millions d’ici 2005’, un mouvement mondial mené par l’OMS et ses partenaires, dont le but était de placer trois millions de personnes sous traitement antirétroviral d’ici à 2005. Si le but n’a été atteint qu’en 2007, l’initiative a toutefois encouragé les pays à revenu faible et intermédiaire à se lancer dans une expansion sans précédent des traitements antirétroviraux.

Environ 5000 adultes et 1100 enfants séropositifs au VIH reçoivent maintenant régulièrement un traitement antirétroviral au dispensaire et 80 à120 personnes supplémentaires sont inscrites chaque mois. De nombreux patients apprennent leur sérologie VIH dans les sites de dépistage gratuit du VIH aux alentours de Katutura.
Photo: OMS/James Oatway 2009
« Lorsque nous avons commencé, en 2003, aucun médecin n’était formé à la prise en charge de la thérapie antirétrovirale, » explique le Dr Refanus Kooper, le médecin namibien qui dirige le dispensaire de traitement antirétroviral. « Nous avons commencé à former les médecins en nous fondant sur les directives de l’OMS puis en les normalisant pour les adapter à la situation de notre pays. »
Environ 5000 adultes et 1100 enfants séropositifs au VIH reçoivent maintenant régulièrement un traitement antirétroviral au dispensaire et 80 à120 personnes supplémentaires sont inscrites chaque mois. De nombreux patients apprennent leur sérologie VIH dans les sites de dépistage gratuit du VIH aux alentours de Katutura.
Si la majorité des personnes qui fréquentent l’hôpital de Katutura réagit bien au traitement, certaines d’entre elles souffrent de réactions indésirables. Le Dr De Cock a rencontré une de ces personnes lors de sa visite au dispensaire ; il s’agit d’une mère de six enfants, âgée de 55 ans, qui souffre de plusieurs complications médicales, dont une tuberculose extrapulmonaire et des lésions hépatiques. Les médecins estiment que ces complications sont probablement imputables à la névirapine, un médicament antirétroviral. L’état de santé de la patient illustre un autre aspect de l’élargissement des traitements, indique le Dr De Cock: « La thérapie antirétrovirale c’est simple, mais peut-être pas toujours aussi simple que cela. »
L’ampleur de la résistance aux médicaments anti-VIH dans les pays aux ressources limitées n’a pas été systématiquement étudiée. En collaboration avec les autorités sanitaires nationales et d’autres partenaires, l’OMS met actuellement en place la première évaluation de la résistance aux médicaments antirétroviraux de Namibie, en se fondant sur sa stratégie mondiale 2008. L’hôpital de Katutura a été choisi comme site pilote de cette initiative.
Nouvelles du terrain : Le Directeur du départemen
Cosponsors:
Feature stories:
Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH/sida (10 juin 2009)
Un diagnostic et un traitement précoces préservent les nourrissons d’une mort liée au sida (27 mai 2009)
Multimédia:
Photo Galerie de photos : Hôpital d’Etat Katutura, Windhoek, Namibie (en anglais)
Clips audio: Dr Kevin De Cock
L’état de santé de Leticia et le test et le conseil proposés par le fournisseur de soins : . (MP3)
« La thérapie antirétrovirale c’est simple, mais peut-être pas toujours aussi simple que cela. » (MP3)
Pertinence du travail de l’OMS. (MP3)
Related

Feature Story
HIV prevention central to the AIDS response
15 juin 2009
15 juin 2009 15 juin 2009
This year’s Implementers Meeting was marked by a sense that the global response to AIDS has moved into a new phase – a time when it is necessary to take thoughtful stock of what has been achieved over the last few years.
The 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting opened on June 10 in Namibia, drawing more than 1,500 participants from more than 55 countries around the world to Windhoek. With the theme : “Optimizing the Response: Partnerships for Sustainability”, this year’s meeting focused on optimizing the impact of prevention, treatment and care programmes, enhancing programme quality, promoting coordination among partners and encouraging innovative responses to the AIDS pandemic.
“This meeting represents a renewed call to all partners to continue working together to fight the AIDS pandemic,” said H.E. Hifikepunye Phamba, President of the Republic of Namibia who opened the meeting. “It serves as another important platform to showcase the successes that have been achieved over the years. This in turn should motivate everyone to persevere in the noble work that is being done.”
In his opening speech, UNAIDS Deputy Executive Director, a.i., Paul De Lay spoke about the global pledge to move towards universal access to HIV prevention, treatment, care and support and stressed that although a number of countries have taken great strides to reach universal access for antiretroviral treatment and prevention of mother to child transmission, there are many that are struggling to bring services to those who need them. He urged countries to continue spending on AIDS during the current economic downturn: “the life-saving programmes you are putting in place will yield dividends that last for generations,” he said.
The opening ceremony was preceded by a meeting between UNAIDS and United States Government representatives. The meeting discussed the U.S. President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) Partnership Frameworks between partner governments and other partners that will guide PEPFAR’s response to AIDS in the host countries through service delivery, policy reform, and coordinated financial commitments. The meeting was also a chance for UNAIDS and the US Government to establish a mechanism for regular communication in the future. UNAIDS expressed appreciation toward the US Government’s effort to encourage coordination and synergies at country level and increasing the efficient use of resources.
Kate Thomson, UNAIDS Chief of Civil Society Partnerships spoke about the UNAIDS’ commitment to promoting gender rights and equality and to remove punitive laws, policies and practices as well as the stigma and discrimination that hinder effective responses to HIV. In response, PEPFAR reaffirmed its endorsement of a rights-based approach and its commitment to creating more enabling environments.
At a press briefing moderated by UNAIDS with the participation of key representatives from the Implementers Meeting co-sponsors, journalists and reporters where introduced to universal access to treatment, care and support and were briefed on some of the key strategies and frameworks governing current AIDS work.
During the briefing, key issues surrounding HIV prevention were presented by Helen Jackson, Senior HIV Prevention Advisor with the UNAIDS Regional Support Team for Eastern and Southern Africa. She stressed the importance of prioritising evidence-based interventions and the need to focus on combination prevention, that is, combining a series of behavioural, structural, and biomedical prevention approaches to achieve maximum impact on HIV prevention.
On June 11, one of the sessions moderated by UNAIDS focused on stigma and discrimination and presented a new tool to measure and understand HIV-related stigma called the, ‘People Living with HIV Stigma Index’. The Index is one of a number of tools developed over the last decade to measure and better understand HIV-related stigma. Kate Thomson, UNAIDS Chief of Civil Society Partnerships said that this tool is particularly important because “it can shape future programmatic interventions and policy change.” “The Index will be a powerful advocacy tool which will support governments, civil society and activists alike to reduce the stigma and discrimination linked to HIV,” she added.
On the same day, Susan Kasedde, Regional Advisor with the UNAIDS Regional Support Team for Eastern and Southern Africa moderated a satellite session with the title ‘Knowledge Translation and HIV Incidence Measurement’. During this session, countries reported on the results of the “Modes of HIV Transmission” studies they carried out last year with the support of UNAIDS and the World Bank.
“It was particularly interesting to hear from the country representatives on how the results of the Modes of Transmission studies have impacted on policy and strategy development at the national level and on the overall national discourse around HIV prevention,” said Kasedde.
In Kenya, the studies’ results have helped defined the country’s national HIV prevention strategy while in Lesotho, they have prompted the development of a national behaviour change communication strategy. Uganda has defined a new prevention policy and guidelines and has declared 2010 the ‘year of couple testing’ based on findings from the study that most infections occur in long term, stable relationships which were previously perceived to be low risk.
This year’s Implementers Meeting was marked by a sense that the global response to AIDS has moved into a new phase – a time when it is necessary to take thoughtful stock of what has been achieved over the last few years. The global economic downturn has heightened the need for reflection about what works – and what does not work – and to increase efficiency of programme implementations in all areas of the response to AIDS.
HIV prevention central to the AIDS response
Partners:
U.S. President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR)
The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria
UNAIDS
UNICEF
World Bank
World Health Organization
Global Network of People Living with HIV/AIDS
Press centre:
Read Press release: 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting Opens in Namibia
Read Press Release: Namibian President to Open 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting
Speeches:
Read speech by UNAIDS Deputy Executive Director Programme, a.i. at the opening of the 2009 HIV/AIDS Implementers Meeting (10 June 2009)
Feature stories:
Grass roots projects supporting people living with HIV (12 June 2009)
2009 HIV/AIDS Implementers' Meeting (10 June 2009)
HIV implementers gather in Kampala to share ideas, experiences in AIDS response (03 June 2008)
External links:
2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting official web site
Read live blog on the 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting by former reporter for the Boston Globe John Donnelly
Related
Cities leading the way to achieving key targets in the HIV response

27 septembre 2023

Feature Story
Des projets locaux pour soutenir les personnes vivant avec le VIH
12 juin 2009
12 juin 2009 12 juin 2009Dans le cadre de la réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida qui se tient actuellement à Windhoek en Namibie, les délégués présents ont eu l'occasion de visiter des projets en rapport avec le VIH dans les environs, afin de découvrir ce qui est fait sur le terrain pour soutenir les personnes vivant avec le virus.
Un de ces projets, le Centre de services sociaux Bernhard Nordkamp, propose des formations et des programmes de proximité sur le VIH comprenant prévention, appui médico-social, dépistage volontaire, services de conseil et groupes de soutien post-dépistage, ainsi qu'un programme d'apprentissage extrascolaire.
Depuis sa création en 1999 par l'Action catholique contre le sida, ce lieu, le premier centre confessionnel de soutien et de proximité sur le VIH en Namibie, a accueilli plus de 1500 orphelins et enfants vulnérables. Dans ce centre, les enfants pratiquent le chant choral, reçoivent des cours de musique, suivent une thérapie par l'art et bénéficient d'une aide aux devoirs. Ils ont également accès à une salle informatique qui leur permet d'améliorer leurs connaissances en mathématiques et en anglais à travers des apprentissages assistés par ordinateur.
« Le dévouement du personnel et des bénévoles du centre est impressionnant », a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint par intérim de l'ONUSIDA. « C'est l'engagement d'organisations comme celle-ci qui permet de faire vraiment une différence dans la vie des gens au niveau des communautés. »
Le centre organise en outre quotidiennement une soupe populaire pour 130 enfants se trouvant pour la plupart dans le plus grand besoin, notamment des enfants vivant avec le VIH et des orphelins.
Quelques 60 bénévoles travaillent au centre et apportent un réconfort à près de 600 familles à travers des services de soins à domicile. Ce programme concerne également près de 990 orphelins qui reçoivent un soutien psychosocial.
Une autre activité du centre consiste à mettre sur pieds des projets générateurs de revenus pour les personnes vivant avec le VIH. Un de ces projets, appelé « Ruban rouge perlé », assure des revenus à près de 25 familles. D'autres projets portent sur la production de cartes de vœux, de bijoux et de décorations de Noël.
Des projets locaux pour soutenir les personnes vi
Partenaires:
Plan d'urgence de lutte contre le sida du Président des Etats-Unis (PEPFAR)
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
ONUSIDA
UNICEF
Banque mondiale
Organisation mondiale de la Santé
Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida
Centre de presse:
Discours:
Lire la présentation du Directeur exécutif de l'ONUSIDA sur le développement de l'Afrique face aux défis des pandémies (10 juin 2009) (en anglais)
Reportages:
Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida (10 June 2009)
Des responsables de la mise en œuvre des programmes VIH se réunissent à Kampala pour partager idées et expériences à propos de la riposte au sida (3 juin 2008)
Liens externes:
Site officiel de la Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida (en anglais)
Consulter le blogue en direct consacré à la Réunion 2009 des responsables de la mise en œuvre des programmes sur le VIH/sida, avec John Donnelly, ancien reporter au Boston Globe (en anglais)

Feature Story
Soutenir les jeunes élèves vivant avec le VIH en Namibie et en Tanzanie
23 décembre 2008
23 décembre 2008 23 décembre 2008
‘Soutenir les besoins éducatifs des élèves séropositifs au VIH : leçons tirées de l’expérience de la Namibie et de la Tanzanie’
Photo: UNESCO
Selon un nouveau rapport de l’UNESCO, les secteurs de l’éducation ne répondent pas aux besoins d’apprentissage des enfants séropositifs au VIH en Namibie et en Tanzanie, leurs ripostes au sida étant décrites comme inappropriées à de nombreux égards.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) indique que les écoles et le secteur de l’éducation ont la possibilité et la responsabilité de soutenir les enfants séropositifs au VIH dans leurs apprentissages et leur développement social. Afin d’améliorer les capacités du secteur de l’éducation, elle a commandé ce premier rapport spécifiquement axé sur les besoins éducatifs des élèves séropositifs au VIH.
Le rapport intitulé ‘Soutenir les besoins éducatifs des élèves séropositifs au VIH : leçons tirées de l’expérience de la Namibie et de la Tanzanie’ recense les obstacles auxquels sont confrontés les établissements d’éducation qui souhaitent répondre aux besoins des enfants et des jeunes vivant avec le VIH, et propose des recommandations et des directives sur la meilleure manière de les aider.
L’une des observations les plus frappantes de l’étude est l’omniprésence de la stigmatisation et de la discrimination. Chaque enfant séropositif interrogé en Namibie et en Tanzanie a décrit de quelle manière il subissait de manière personnelle et permanente les conséquences négatives de la révélation de son statut sérologique VIH. Chacun a senti qu’il était plus sûr de garder le silence sur cette question. La stigmatisation a été décrite comme « plus mortelle » que la maladie elle-même.
Des études ont révélé que les informations sur le VIH communiquées dans les écoles étaient souvent « dépersonnalisées et loin des besoins des individus infectés et affectés par la maladie ». On note, parallèlement à ce sens du déni et au silence qui entoure le VIH, un manque de communication efficace concernant la santé sexuelle et reproductive. Dans de nombreuses écoles, on a découvert que cette question était traitée avec « désinvolture ».
L’étude a révélé que l’environnement scolaire recèle le potentiel pour offrir un appui important pour la prise en charge sociale et le développement de l’enfant. Les familles d’enfants séropositifs au VIH peuvent elles-mêmes être affectées par le virus et cela signifie que l’appui des enseignants et des pairs est susceptible de fournir un complément précieux pour l’enfant. Dans la mesure où de nombreux enfants séropositifs vivent dans des internats plutôt que dans le milieu familial, l’école devient un auxiliaire important à la prise en charge institutionnelle.
Le rapport fait valoir que le manque de données et l’absence d’études masquent l’ampleur des lacunes au niveau de l’appui aux élèves séropositifs. Parallèlement, des éléments concrets concernant la réduction des frais scolaires et l’élargissement des programmes d’alimentation pour les enfants rendus orphelins ou vulnérables par le VIH et les enfants vivant avec le virus donnent à penser que « les choses s’améliorent ».
Le rapport de l’UNESCO recommande que l’on dispense une éducation accessible et de qualité de manière intensifiée et équitable pour tous les enfants. Une telle éducation est considérée comme une action aussi importante que les interventions ciblant spécifiquement les enfants vivant avec le VIH.
Soutenir les jeunes élèves vivant avec le VIH en
Coparrainants:
Publications:
Soutenir les besoins éducatifs des élèves séropositifs au VIH : leçons tirées de l’expérience de la Namibie et de la Tanzanie
Actuellement disponible en anglais, le rapport sera bientôt publié en français et en portugais. Un nombre limité d’exemplaires du rapport peuvent être obtenus gratuitement en adressant un courriel à aids@unesco.org et en précisant le nombre d’exemplaires souhaités et la langue choisie.
Related

Feature Story
Le pouvoir des deux roues
18 août 2008
18 août 2008 18 août 2008
Yvonne Awuor, une volontaire qui
dispense des soins à domicile pour
« Femmes en lutte contre le sida Kenya »
(WOFAK), prend un vélo-taxi pour se
rendre auprès de ses clients dans des
villages éloignés.
Photo : WOFAK
Avant de se mettre en route pour aller voir sa cliente Mme Heluda à Kisian, Yvonne prépare un sac contenant une serviette, des comprimés multivitamines, des analgésiques sans ordonnance, un paquet de farine pour la préparation du porridge, un détergent liquide, des gants et du savon. Ensuite elle prend un vélo-taxi pour le village de Kisian, distant de 12 km.
A son arrivée au domicile de Mme Heluda, Yvonne est accueillie par trois jeunes enfants qui ne sont pas allés à l’école aujourd’hui car leur mère était trop malade pour se lever ce matin et trop faible pour leur faire la cuisine – elle est séropositive au VIH.
Yvonne Awuor est une volontaire qui dispense des soins à domicile au Kenya pour WOFAK (Femmes en lutte contre le sida au Kenya), une organisation fondée par des femmes pour soutenir et aller à la rencontre d’autres femmes qui souffrent de discrimination parce qu’elles sont affectées ou infectées par le VIH.
Yvonne bavarde avec Mme Heluda et allume le feu pour préparer son porridge et celui de ses enfants. Elle l’aide ensuite à prendre sa tasse de porridge, peut-être la seule nourriture qu’elle absorbera ce jour-là, et lui lave le visage, les mains, les pieds et le corps. Elle lui applique de l’huile de massage et lui masse les pieds, les mains et les épaules. Après avoir parlé avec elle de l’importance de s’occuper de soi et de la nécessité de prendre ses médicaments contre le VIH pour reprendre des forces, Yvonne retourne ensuite à la ville en vélo-taxi, après lui avoir promis de repasser dans trois jours.
Les soins à domicile assurent une continuité des soins pour les personnes vivant avec le VIH qui ont quitté l’hôpital et sont rentrées à la maison. Ils représentent une approche globale qui comprend souvent des soins palliatifs et spirituels. Toutefois, dans la plupart des régions, fournir des soins aux personnes vivant avec le VIH serait bien plus difficile voire impossible dans la plupart des cas sans un vélo.
« A Kisumu nous utilisons des vélos car c’est le moyen de transport le meilleur marché pour nos soignants. Le vélo nous offre aussi un moyen beaucoup plus pratique d’atteindre les endroits éloignés au cœur de notre région, » déclare Dorothy Onyango, Directrice de WOFAK. « Très souvent, nos soignants sont l’une des meilleures sources d’espoir et d’inspiration pour la personne malade et les membres de sa famille. Ces visites sont donc toujours accueillies avec joie, » ajoute-t-elle.

Des volontaires pour les soins à domicile
de la paroisse d’Okathitu, qui fait partie du
programme anglican de lutte contre le
sida dans le pays (2006).
Photo : BEN Namibie
En Namibie, l’organisation non gouvernementale Bicycling Empowerment Network (BEN) a été créée pour répondre au besoin de disposer de moyens de transport financièrement accessibles en fournissant des vélos et une formation pour leur entretien aux volontaires qui donnent des soins à domicile. Par le biais de recherches sur le terrain, l’organisation a découvert que dans ce vaste pays les Namibiens des zones rurales ont un accès extrêmement limité aux transports médicaux d’urgence et que le coût et le manque de disponibilité des moyens de transport avaient des répercussions particulièrement négatives sur l’observance du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.
« Les vélos bénéficient aux soignants, aux clients et à leurs familles, » affirme Michael Linke, Directeur de BEN Namibie.
Dans les milieux urbains qui disposent de bonnes routes, les vélos peuvent multiplier par quatre ou cinq la gamme et les capacités de transport des gens lorsqu’on les compare à la marche. Même sur les chemins ruraux non goudronnés, un vélo transporte jusqu’à quatre fois plus de poids, va deux fois plus loin et se déplace deux fois plus vite qu’une personne à pied.
Toutefois, selon M. Linke, le vélo est bien davantage qu’un mode de transport pratique.
« Les volontaires comme les clients nous ont dit que leur sentiment de fierté au sein du service de soins à domicile s’accroît lorsque la volontaire fait ses visites à vélo. Nous ne nous attendions pas à ce qu’un vélo affecte aussi la perception qu’ont les clients des services qui leur sont donnés. »
Outre les vélos pour prodiguer des soins à domicile, BEN Namibie a également acheté 93 vélos-ambulances pour transporter les gens sur les très longues distances qui les séparent souvent du dispensaire le plus proche, ce qui améliore l’accès aux soins de santé pour les personnes vivant avec le VIH.
Dans des pays tels que le Kenya et la Namibie, les volontaires qui dispensent des services de soins de santé aux personnes vivant avec le VIH forment la base de la riposte au sida. Les vélos jouent un rôle important et leur permet de se rendre plus souvent chez les clients, de passer plus de temps avec eux, de mieux les approvisionner, notamment en traitements antirétroviraux, et de pouvoir atteindre des lieux plus éloignés.
Le pouvoir des deux roues
Liens externes:
Femmes en lutte contre le sida au Kenya (en anglais)
BEN Namibie (en anglais)
Related

Feature Story
L'ONUSIDA est endeuillée par le décès d'Abel Shinana
12 juin 2014 18 février 2025
Abel Shinana participant à un atelier national sur le VIH en association à des mesures de prévention où il a apporté de précieux éléments et recommandations sur la manière d'aborder les besoins des populations clé à plus haut risque.
Jusqu'à très récemment, les besoins et les droits des professionnels du sexe étaient largement ignorés en Namibie. Toutefois, ces dernières années la situation a changé. Les professionnels du sexe se sont organisés, ils se sont exprimés sur les abus et les obstacles auxquels ils font face pour l'accès aux services anti-VIH, et les populations ont écouté.
Abel Shinana, l'ancien coordonnateur de l'African Sex Workers Alliance en Namibie, a fortement contribué à ce changement. Jeune professionnel du sexe, Abel était ouvert, sérieux et engagé dans le mouvement. Lorsqu'il a démarré en tant que coordonnateur d'ASWA il y a plus d'un an, il était quelque peu timide et réservé. En quelques mois, Abel s'est transformé en courageux et ardent défenseur des droits des professionnels du sexe, des personnes vivant avec le VIH et des populations LGBTI. Il était également un partenaire crucial pour l'UNFPA et l'ONUSIDA dans ses efforts de lutte contre le VIH parmi les professionnels du sexe, au niveau des pays comme au plan mondial.
Il y a tout juste 2 semaines, Abel était un présentateur et actif participant lors d'un atelier national sur le VIH en association à des mesures de prévention et a apporté de précieux éléments et recommandations sur la manière d'aborder les besoins des populations clé à plus haut risque. Il a récemment également co-rédigé un Rapport d'évaluation communautaire sur le VIH et les professionnels du sexe et était l'auteur principal du résumé qui a été accepté pour être présenté lors de la Conférence Internationale sur le sida 2012 qui se tiendra en juillet à Washington.
En mars de cette année, Abel a coordonné la toute première commémoration de la journée internationale sur les droits des professionnels du sexe qui a généré une couverture médiatique considérable et contribué à une plus grande compréhension sur le fait que les professionnels du sexe ont également des droits. Aucun doute, Abel était l'une des ces nouvelles et fortes voix pour les droits de l'homme des professionnels du sexe en Afrique, mettant le vécu des professionnels du sexe au centre des débats politiques.
Le décès prématuré et tragique de ce jeune leader engagé, victime d'un accident de voiture, représente une perte majeure pour le mouvement naissant des professionnels du sexe en Namibie et bien au-delà. Les torrents de sympathie des partenaires à tous les niveaux en sont le témoignage. Pour nous à l'ONUSIDA et à l'UNFPA en Namibie, nous avons également perdu un ami cher.

Press Release
UNAIDS salutes country leadership to eliminate HIV-related restrictions on entry, stay and residence
20 juillet 2010 20 juillet 2010Calls for 51 remaining countries with such “travel restrictions” to take action towards their removal
VIENNA, 20 July 2010 — UNAIDS Executive Director Michel Sidibé applauded today the leadership displayed by China, Namibia and the United States of America to lift their travel restrictions for people living with HIV, while calling for similar action in all countries that continue to employ such discriminatory measures.
Namibia is the most recent of the three countries to remove HIV-related restrictions on entry, stay and residence. Its reforms—which took effect on 1 July—also remove such restrictions against people living with other contagious diseases. "Namibia is very pleased to lift travel restrictions,” said Hon. Richard Kamwi, the Namibian Minister of Health, speaking at a press conference at the International AIDS Conference in Vienna. “With this move we have formally removed this discrimination. There is no way we will make headway without people living with HIV playing a vital role."
Mr Sidibé underlined that restrictions that limit mobility and migration based on HIV-positive status violate human rights. There is no evidence that such restrictions prevent HIV transmission or protect public health. Furthermore, HIV-related travel restrictions have no economic justification, as people living with HIV can lead long and productive working lives. “Travel restrictions for people living with HIV serve no purpose other than to fuel stigma and discrimination,” said Mr Sidibé. “I urge all other countries with such restrictions to remove them.”
Last year, President Obama announced that the United States would lift its long-standing HIV-related travel restrictions, overturning a policy that had been in place since 1987. "The lifting of the HIV-specific U.S. entry ban is a sign of a renewed commitment to global health,” said Dr. Howard K. Koh, Assistant Secretary for Health, U.S. Department of Health and Human Services. "With this announcement, the U.S. looks forward to hosting the 2012 International AIDS Conference in Washington, DC."
Restricting the mobility of people living with HIV is one example of the many forms of laws, policies and practices that undermine the AIDS response. A new document launched at this week’s Vienna conference by UNAIDS, the Global Network of People Living with HIV (GNP+), the International Harm Reduction Association, the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association (ILGA), and the International Planned Parenthood Federation (IPPF) provides a broad “snapshot” of the legal environment related to HIV. Titled “Making the law work for the HIV response,” the matrix covers over 190 countries, territories and entities, detailing whether or not a country has certain types of protective or punitive laws which either support or block the attainment of universal access to HIV prevention, treatment, care and support.
“It is incomprehensible that HIV-related entry and residency restrictions still exist in these times,” says Mr Kevin Moody, International Coordinator and CEO of GNP+. “These restrictions are blatant violations of human rights, stimulating stigma and discrimination and actually hurting the response to the HIV epidemic.”
International AIDS Conferences and meetings have had a major influence on the reversal of HIV-specific entry and residence restrictions in recent years. The International AIDS Society will not sponsor major HIV and AIDS-focused conferences or events in a country with HIV entry restrictions.
"I'm proud of the role International AIDS Conferences and other international fora continue to play in advancing the removal of these and other laws that are counter to public health and human rights principles," said Dr Julio Montaner, President of the International AIDS Society. "HIV-specific laws and regulations on entry and residence are both overly intrusive and ineffective public health policy."
After the removal of Namibia's restrictions, UNAIDS counts 51 countries, territories, and areas that continue to impose some form of restriction on the entry, stay and residence of people living with HIV. These include restrictions that completely ban entry of HIV-positive people for any reason or length of stay; ban short stays, for example for tourism; or prevent longer stays, such as immigration, migrant work, asylum, study, international employment, or consular service.
In July 2008, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon reiterated the long-standing United Nations call for the elimination of HIV-related restrictions on entry, stay and residence. UNAIDS is closely monitoring which countries continue to employ them and has designated 2010 as the “year of equal freedom of movement for all.”
Right Hand content
Press centre:
Download the printable version (pdf, 128 Kb)
Contact:
UNAIDS
Saya Oka
+41 79 514 6896
okas@unaids.org
Publications:
UNAIDS Outlook Report 2010 (pdf, 6 Mb)
UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (pdf, 388 Kb)

Press Release
La Namibie lève les restrictions aux voyages qu'elle imposait aux personnes vivant avec le VIH
08 juillet 2010 08 juillet 2010GENÈVE, 8 juillet 2010 – L’ONUSIDA se félicite de la décision prise par le gouvernement namibien de lever les restrictions aux voyages qu’il imposait jusqu’à présent aux personnes vivant avec le VIH et d’aligner la législation du pays sur les normes internationales de santé publique. Dans le cadre de ces aménagements de la loi – qui ont pris effet le 1er juillet –, les restrictions à l’entrée sur le territoire qui touchaient également les persnnes vivant avec d’autres maladies contagieuses ont aussi été supprimées.
Les restrictions qui limitent la circulation des personnes du seul fait de leur séropositivité sont discriminatoires et violent les droits de l’homme. Rien n’indique qu’elles contribuent à empêcher la transmission du HIV ou à protéger la santé publique. Les restrictions de ce type n’ont en outre pas de justification économique puisque les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre longtemps et être économiquement actives.
« L’annonce faite aujourd’hui par la Namibie me réjouit », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Les restrictions aux voyages liées au VIH n’apportent rien et entravent la riposte mondiale au sida. »
L’ONUSIDA fait campagne pour un droit individuel à la liberté de circulation, indépendamment du statut VIH.
Après la levée des restrictions namibiennes, l’ONUSIDA dénombre 51 pays, territoires et régions imposant encore une certaine forme de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH, en raison de leur statut. Cinq pays refusent de leur délivrer des visas, même pour des séjours de courte durée, et 22 expulsent les personnes dont la séropositivité a été découverte.
Cette année, les États-Unis d’Amérique et la Chine ont levé les restrictions aux voyages liées au VIH qu’ils imposaient de longue date aux personnes séropositives. Plusieurs autres pays, notamment l’Ukraine, se sont engagés à prendre des mesures pour supprimer les restrictions de ce type.
Right Hand content
Press centre:
Téléchargez la version imprimable (pdf, 21.6 Kb.)
%Contact:
ONUSIDA: Saira Stewart
Tel. +41 22 791 2511
E-mail: okas@unaids.org