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L'ONUSIDA exhorte les pays insulaires de l'océan Indien à renforcer la prévention du VIH pour mettre fin au sida

27 mars 2024

ANTANANARIVO/GENEVE, 27 mars 2024—Malgré les progrès réalisés dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, l'ONUSIDA avertit que les lacunes en matière de prévention du VIH sont à l'origine de nouvelles infections à VIH dans les pays de l'océan Indien (COI) et dans plusieurs autres pays d'Afrique. Les lacunes critiques dans la prévention du VIH ont été au centre d'un atelier organisé par l'ONUSIDA et l'UNFPA qui s'est tenu à Madagascar du 18 au 20 mars afin d'aborder certains des obstacles à l'accélération des progrès.

L'attention insuffisante accordée à la prévention du VIH dans un certain nombre de pays africains, dont l'Égypte, Madagascar, l'Angola, le Soudan et le Sud-Soudan, a eu pour conséquence que ces pays ne sont pas parvenus à réduire proportionnellement le nombre de nouvelles infections comme cela a été le cas dans le reste de la région.

Par exemple, l'augmentation du nombre de nouvelles infections dans un pays comme Madagascar contraste fortement avec la tendance à la baisse au Botswana, qui a enregistré une diminution de 66 % des nouvelles infections par le VIH depuis 2010 et une baisse de 36 % des décès liés au sida au cours de la même période.  Par conséquent, le Botswana - ainsi que l'Eswatini, le Rwanda et le Zimbabwe - est sur la voie de l'éradication du sida, ayant atteint les objectifs mondiaux 95-95-95 grâce à de solides interventions en matière de prévention et de traitement du VIH.

Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la région, a été frappé par des catastrophes naturelles cycliques, notamment des sécheresses et des cyclones, ce qui rend difficile le rétablissement du pays et la mise en place d'une riposte efficace au VIH. Madagascar a enregistré une augmentation de 151 % du nombre de nouvelles infections par le VIH depuis 2010, et une augmentation de 279 % des décès liés au sida au cours de la même période. En outre, seuls 18 % des quelque 70 000 personnes vivant avec le VIH à Madagascar avaient accès à un traitement en 2022, et 3 200 personnes sont décédées de maladies liées au sida. Le Soudan et le Soudan du Sud sont également à la traîne en matière de prévention et de traitement du VIH. Les inégalités exacerbent la vulnérabilité des personnes au VIH.

"Les recherches locales indiquent une augmentation des nouvelles infections par le VIH parmi les populations clés, notamment les consommateurs de drogues, et parmi les jeunes femmes et les jeunes filles. Cette situation pourrait être imputable à de nombreux facteurs, notamment les routes de la drogue, les cyclones récurrents et la grande pauvreté qui, dans certaines régions, rend les gens plus vulnérables aux infections par le VIH", a déclaré le professeur Zely Randriamanantany, ministre malgache de la santé publique. "Nous avons besoin que nos partenaires internationaux investissent avec nous avant qu'il ne soit trop tard. Cet accent mis sur la prévention est vraiment le bienvenu.

"Il ressort clairement de nos visites dans les communautés et de nos entretiens avec des spécialistes de la santé à Madagascar que l'épidémie de VIH est en train de changer. L'augmentation persistante des nouvelles infections à Madagascar depuis 2010, par exemple, montre qu'elle pourrait se propager rapidement si nous ne l'arrêtons pas immédiatement", a déclaré Anne Githuku-Shongwe, directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe. "Nous connaissons la voie à suivre pour mettre fin au sida. Ce n'est pas un miracle. Il faut un soutien politique et financier fort.

Les lacunes identifiées dans certains pays comprennent un manque de données qui indiqueraient où les efforts de prévention du VIH doivent se concentrer. Les interventions de collecte de données sont essentielles à la mise en œuvre de programmes efficaces et fondés sur des données probantes.Certains pays manquent également de produits, notamment de kits de dépistage du VIH et de préservatifs.

"L'insuffisance des investissements dans les ripostes au VIH empêche de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique ", a déclaré Jude Padayachy, Directeur de l'ONUSIDA pour les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles. "Nous devons accélérer la riposte au VIH dans les États insulaires de l'océan Indien en garantissant tous les éléments de base - s'assurer que les gens sont informés sur le VIH et sur les moyens de le prévenir, et s'assurer que les gens ont accès aux services et aux produits de prévention du VIH, tels que les préservatifs. Nous devons également veiller à ce que les personnes séropositives connaissent leur statut et reçoivent le traitement dont elles ont besoin.

L'ONUSIDA s'est engagé à soutenir les pays pour accélérer le leadership politique, les investissements et l'amélioration des données pour la prévention.

La réunion de Madagascar a rassemblé des experts du VIH et des responsables de programmes de plusieurs pays d'Afrique afin qu'ils apprennent les uns des autres et qu'ils examinent et renforcent leurs plans nationaux de prévention du VIH pour aider les pays à intensifier leurs ripostes au VIH. Des équipes des Comores, d'Égypte, de Madagascar, du Rwanda, du Soudan et du Sud-Soudan ont participé à la réunion.

Les participants ont étudié les moyens d'améliorer la collecte de données afin de mieux comprendre la dynamique de leurs épidémies de VIH et de garantir une réponse efficace, fondée sur des données probantes et basée sur les droits de l'homme. Ils ont également rédigé des évaluations nationales qui serviront de guide pour faciliter le dialogue avec les communautés, les gouvernements et les partenaires. Cela permettra d'affiner les stratégies et de fixer des priorités pour mettre en œuvre des plans ambitieux de prévention du VIH. L'ONUSIDA continuera à soutenir les pays dans leurs évaluations internes afin de renforcer leurs ripostes au VIH.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Succès de la prophylaxie préexposition : prochaines étapes pour soutenir les décisions politiques en Afrique orientale et australe

29 octobre 2014

La prophylaxie préexposition (PrEP) du VIH par voie orale a montré une efficacité jusqu'à 90 % dans la prévention des infections à VIH chez les personnes qui suivent le traitement de manière régulière. Cependant, les États-Unis sont le seul pays où la PrEP est agréée et recommandée dans le cadre des programmes de prévention du VIH.

Afin de trouver des moyens de combler le fossé entre les preuves et les processus de décision politique, l'ONUSIDA, l'AVAC et l'OMS ont organisé une réunion à l'occasion de la Conférence 2014 sur la recherche pour la prévention du VIH (R4P), qui a eu lieu au Cap, en Afrique du Sud, du 28 au 31 octobre. La conférence R4P est le premier rassemblement scientifique au monde consacré exclusivement à la recherche biomédicale pour la prévention du VIH.

Participants

La conférence a réuni des représentants des Ministères de la Santé et des Conseils nationaux sur le sida du Kenya, du Mozambique, d'Afrique du Sud, d'Ouganda et du Zimbabwe, des chercheurs travaillant sur la PrEP, ainsi que des représentants d'établissements de recherche et de démonstration où la PrEP est actuellement délivrée, des bailleurs de fonds, des fabricants de médicaments et des militants de la lutte contre le VIH.

Principaux messages

  • La PrEP est utilisée dans plusieurs projets de démonstration dans les pays d'Afrique orientale et australe, couvrant une large variété de populations, notamment des couples sérodifférents au Kenya et en Ouganda, des professionnel(le)s du sexe au Zimbabwe et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Kenya et en Afrique du Sud.
  • Pour être utilisée à plus grande échelle, la PrEP doit être intégrée dans une stratégie de prévention complète, avec des étapes correspondantes et des indicateurs de réussite définis avec les décideurs politiques. La Feuille de route pour la prévention au Kenya inclut d'ores et déjà la possibilité de recours à la PrEP.
  • Les coûts et les modèles de rentabilité restent des éléments clés, tout comme la sélection des personnes auxquelles la PrEP devrait être proposée et le choix d'un modèle de délivrance approprié. Les cliniques des Sœurs, qui proposent un service dédié aux professionnel(le)s du sexe au Zimbabwe, accueillent de nombreux professionnel(le)s du sexe et s'intègrent dans une stratégie gouvernementale.
  • L'arrêt prématuré de l'étude PROUD sur la PrEP démontre qu'au sein des services de santé sexuelle du Royaume-Uni (Grande-Bretagne et Irlande du Nord), il existe une forte demande en faveur de la PrEP et qu'il est possible d'identifier les personnes les plus exposées au risque.
  • La demande est en train d'augmenter au sein des communautés africaines et doit être stimulée auprès de ceux qui en bénéficieraient le plus et seraient le plus susceptibles de recourir à la PrEP.
  • Les décideurs politiques des services de santé et d'autres administrations publiques ont besoin de plus d'informations sur la PrEP, présentées d'une manière exploitable pour eux, ainsi que d'opportunités de discuter de leurs préoccupations spécifiques, par exemple sur les études d'innocuité de la PrEP ou les mesures d'amélioration de l'observance.
  • Une meilleure compréhension du coût de la PrEP est également nécessaire. Cela exige une plus grande compréhension des questions suivantes : qui utiliserait la PrEP, de quelle façon, et où pourrait-on y accéder.

Déclarations

« En tant que femme vivant avec le VIH, comme je regrette de ne pas avoir su ce qu'était la PrEP à l'époque. Nous savions comment évaluer le risque et nous savions que le risque d'attraper le VIH était élevé pour nous ; nous aurions choisi la PrEP. »

Teresia Njoki Otieno, membre de l'African Gender and Media Initiative et de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida

« Les coûts d'opportunité de l'élargissement [de la délivrance de la PrEP] sont élevés mais peuvent apporter des bénéfices encore plus importants, au-delà des infections à VIH et des traitements à vie ainsi évités. Il nous faut une stratégie cohérente pour être sûrs que l'investissement sera rentable. »

Christine Ondoa, Directrice générale de la Commission ougandaise sur le sida

« L'expérience de la circoncision masculine médicalisée et volontaire peut éclairer la progression de la PrEP. »

Helen Rees, Directrice exécutive, University of Witwatersrand Reproductive Health and HIV Institute

Les personnes vivant avec le VIH s'unissent pour riposter à l'épidémie de VIH dans les îles de l'Océan Indien

16 octobre 2014

Deux des principaux réseaux de personnes vivant avec le VIH dans la région de l'Océan Indien ont fusionné. Cette décision, qui vise à renforcer la participation de la société civile à la riposte au sida dans les îles de l'Océan Indien, a été annoncée à l'occasion du 13e Colloque VIH/Hépatites Océan Indien, qui s'est achevé ce 10 octobre à Saint-Gilles-les-Bains, à la Réunion.

Ravane+, qui signifie union des personnes vivant avec le VIH, et Femmes Positives Océan Indien travailleront ensemble dans le cadre d'un réseau unique, Ravane Océan Indien, pour défendre les droits des personnes vivant avec le VIH et ceux qui sont les plus vulnérables à l'infection à VIH. Le réseau se concentrera sur l'action en faveur d'un accès équitable aux services publics de santé pour les personnes vivant avec le VIH et la création d'un environnement politique et juridique propice pour les populations les plus exposées au risque d'infection à VIH, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.

Le nouveau président désigné de Ravane Océan Indien, Ronny Arnephy, a mis en avant le fait que, bien que chaque île soit confrontée à des problèmes spécifiques dans l'épidémie de sida, avoir un objectif commun apportera davantage d'opportunités de mobilisation et de représentation de la société civile.

Au cours des 12 derniers mois, les deux réseaux, avec le soutien technique et financier de l'ONUSIDA et d'autres partenaires, ont travaillé ensemble pour affiner les détails de la fusion, notamment la définition de la vision, les modalités de fonctionnement et le plan de travail pour 2015.

Déclarations

« En tant que Ministre de la Santé, je crois fortement au rôle central de la société civile dans le renforcement des programmes gouvernementaux sur le VIH et le sida et dans notre quête vers l'objectif zéro. »

Mitcy Larue, Ministre de la Santé des Seychelles

« L'ONUSIDA salue la naissance d'un réseau de la société civile fort dans les îles de l'Océan Indien. Le VIH reste un problème important de santé publique, et un défi social encore plus important dans ces îles, en raison de la stigmatisation et de la discrimination. Je suis fière d'avoir participé à cet événement majeur et l'ONUSIDA va poursuivre son soutien à Ravane Océan Indien. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« La riposte au VIH ne mènera nulle part sans un engagement judicieux de la société civile et une mobilisation de la communauté. Ce sont des éléments essentiels pour garantir que nos avancées scientifiques profitent à tous. »

Willy Rozenbaum, codécouvreur du virus de l'immunodéficience humaine

« Le nouveau réseau de personnes vivant avec le VIH a un objectif unique : une riposte au sida qui soit forte, sauve des vies et ne laisse personne de côté. »

Ronny Arnephy, Président de Ravane Océan Indien

Africa Rising : rencontre entre les dirigeants pour discuter d'un développement durable qui ne laisse personne de côté

22 septembre 2014

Les moyens de réalisation du potentiel de l'Afrique pour l'avenir de tous ses peuples et la constitution d'un appui international au développement du continent ont été les principales questions évoquées lors de la première session du forum Africa Rising cette semaine à New York.

Organisé à l'Africa Center par la Fondation Mo Ibrahim, la rencontre du 22 septembre a réuni plusieurs chefs d'État africains, des partenaires des Nations Unies ainsi que des responsables de la société civile et de la communauté économique africaines.

Ils se sont intéressés à la manière d'aller au-delà des paroles sur la nécessité d'une transformation économique et d'un développement durable à large base en prenant des mesures concrètes pour en faire une réalité, notamment au regard de l'agenda pour le développement après 2015.

Une session sur les moyens d'assurer une prospérité partagée s'est penchée sur l'amélioration des investissements et de la mobilisation des ressources, la défense de l'esprit d'entreprise et l'organisation de la protection sociale. Une autre session a mis en avant le fait que le développement ne pouvait être atteint sans l'existence d'une bonne gouvernance, la paix, la sécurité et le respect des droits humains.

Tous ont admis que la garantie de la santé pour tous constituait un élément fondamental de l'évolution de l'Afrique et que la fin de l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 était devenue un objectif réaliste. Un consensus s'est également dégagé sur le fait que l'évolution du continent ne devait pas seulement être mesurée en termes de richesse générée globale, mais au regard de l'inclusivité d'un progrès socioéconomique qui ne laisse personne de côté.

La société civile fournit des services essentiels aux Comores

30 juillet 2014

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a récemment visité un centre de Moroni qui fournit principalement des soins prénatals pour les femmes enceintes et la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Il est géré par l'Association comorienne pour le bien-être familial (ASCOBEF), une organisation non gouvernementale.

Au centre, les femmes ont accès aux services de santé en début de grossesse et se voient proposer un test de dépistage du VIH de sorte que, si elles en ont besoin, elles peuvent obtenir un traitement pour elles-mêmes et les soins postnatals appropriés pour leurs enfants. Le travail fait par ASCOBEF au centre souligne le rôle essentiel que joue la société civile en soutenant le gouvernement des Comores dans sa riposte au VIH.

Lors de sa visite, M. Sidibé a eu l'occasion de rencontrer des membres de la société civile dont leurs organisations mettent en place des services de consultation et de dépistage du VIH, de sensibilisation et de mobilisation communautaire. Ils ont discuté de leurs activités et des défis auxquels ils font face dans la prestation de soins complets pour les personnes vivant avec le VIH, y compris le soutien limité qu'ils obtiennent d'autres secteurs.

« Nous ne devons pas tolérer le rétrécissement de l'espace démocratique des acteurs non gouvernementaux. Le rôle de la société civile est essentiel », a déclaré M. Sidibé.

M. Sidibé a rappelé le rôle important de la société civile dans la promotion d'une approche des droits de l'homme, en particulier dans le contexte de l'agenda de développement post-2015, des droits et de l'action des sexes qui est nécessaire pour assurer que personne ne soit laissé pour compte.

Le président des Comores réaffirme son engagement pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH

30 juillet 2014

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité le président des Comores, Ikililou Dhoinine, pour le leadership dont il a fait preuve dans la riposte au sida et sur une nouvelle loi que son pays a récemment adoptée qui protège davantage les personnes vivant avec le VIH. Leur rencontre a eu lieu à Moroni le 24 Juillet 2014.

Le président Dhoinine a souligné que la nouvelle loi confirme qu'il n'y a pas de restrictions à l'entrée, au séjour ou à la résidence des personnes vivant avec le VIH et garantit l'accès au traitement antirétroviral pour tous, montrant son engagement et celui de son pays pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH.

Le président Dhoinine et M. Sidibé ont également discuté le rôle que les Comores peuvent jouer dans la riposte régionale au VIH comme un Etat membre de la Commission de l'Océan Indien. M. Sidibé a encouragé le président Dhoinine à préconiser l'appropriation nationale, la solidarité régionale et une intensification de l'investissement intérieur pour soutenir la riposte au sida.

Au cours de sa visite de trois jours dans le pays, M. Sidibé a rencontré le vice-président, le président de l'Assemblée nationale et la Première dame. M. Sidibé a également visité un centre de soins prénatals et a rencontré des représentants de la société civile.

Déclarations

« Je réaffirme mon engagement pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH. »

Le Président des Comores, Dhoinine Ikillou

« Avec une sensibilisation durable et une participation plus active des partenaires, les Comores peuvent être un modèle de réussite dans la riposte au sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Aux Comores, une nouvelle loi renforce la protection des personnes vivant avec le VIH

24 juillet 2014

La loi confirme l’absence de restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence et garantit l’accès au traitement pour tous.

GENÈVE, 24 juillet 2014—L’ONUSIDA salue la nouvelle législation relative au VIH aux Comores qui protège les personnes vivant avec le VIH contre toutes formes de discrimination et renforce un environnement juridique propice aux programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui.

La nouvelle loi, qui est entrée en vigueur en juin 2014, protège explicitement la libre circulation des personnes vivant avec le VIH et interdit toute restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence sur la base du statut sérologique.

Parmi d’autres dispositions, la loi garantit la disponibilité du traitement contre le VIH aux ressortissants nationaux et aux étrangers vivant avec le VIH. Elle veille également à ce que les personnes détenues dans des prisons ou se trouvant dans d’autres espaces fermés aient accès aux services de prévention et de traitement du VIH. Le test de dépistage obligatoire du VIH comme condition d’emploi et le licenciement pour cause de séropositivité au VIH sont interdits.

« Davantage de pays doivent suivre l’exemple courageux et inclusif des Comores, et faire en sorte que personne ne se voie refuser des opportunités du fait de son statut VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Des programmes complets de prévention et de traitement du VIH, étayés par un environnement juridique favorable, contribueront à rendre possible la fin de l’épidémie à l’horizon 2030, » a-t-il ajouté.

Avec la clarification récente reçue du Gouvernement des Comores, l’ONUSIDA dénombre 38 pays, territoires et zones qui appliquent toujours des restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence.

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UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6894
bartonknotts@unaids.org

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Lunez PADAYACHY
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