Guideline

Feature Story
Nouvelles directives de l'UNGASS pour l'établissement des rapports en 2010
31 mars 2009
31 mars 2009 31 mars 2009
Directives de l'UNGASS concernant l'élaboration d'indicateurs de base pour l'établissement des rapports 2010.
Afin d'assister les Etats membres dans l'établissement et la remise des Rapports d'activité des pays en 2010, l'ONUSIDA a publié les nouvelles Directives de l'UNGASS concernant l'élaboration d'indicateurs de base pour l'établissement des rapports 2010.
En adoptant en 2001 la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida, les Etats membres se sont engagés à rendre compte régulièrement de leurs progrès dans la riposte à l'épidémie de sida auprès de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le Secrétaire général des Nations Unies a confié à l'ONUSIDA la responsabilité de mettre au point la procédure d'établissement des rapports, de recevoir les rapports des Etats membres en son nom et d'établir un rapport périodique pour l'Assemblée générale. Les Rapports d'activité des pays sont remis par les Etats membres au Secrétariat de l'ONUSIDA tous les deux ans.
Les nouvelles directives fournissent des informations essentielles sur la composition des indicateurs de base servant à l'établissement des rapports, en indiquant notamment pour chaque indicateur sa raison d'être, les méthodes de mesures et un résumé de l'interprétation qui peut en être faite. Les directives ont également pour objectif d'assurer la cohérence des données fournies par les différents pays, dans le but d'effectuer une analyse précise des progrès réalisés à l'échelle mondiale.
Au niveau des pays, les rapports d'activité sont utilisés pour guider les décisions concernant les programmes, examiner les plans stratégiques nationaux et orienter les efforts visant à mobiliser des ressources comme, par exemple, l'élaboration de propositions destinées au Fonds mondial. Les rapports d'activité ont également aidé les pays à identifier leurs insuffisances et leurs faiblesses en ce qui concerne le suivi et l'évaluation des données. Les rapports d'activité des pays permettent également l'ouverture de discussions entre les gouvernements, la société civile et les autres acteurs clés engagés dans la riposte nationale au sida, ainsi qu'une évaluation par l'ensemble de ces intervenants des progrès réalisés.
Les données transmises par la prochaine série de rapports seront utilisées par l'ONUSIDA pour suivre les progrès réalisés par les pays en ce qui concerne d'une part, l'accès universel à la prévention, au traitement et la prise en charge du VIH en 2010, et d'autre part, la réalisation de l'Objectif du Millénaire pour le développement visant à arrêter la propagation du VIH à l'horizon 2015. Les données serviront également de base à un certain nombre de rapports périodiques, notamment le rapport du Secrétaire général des Nations Unies à l'Assemblée générale, le rapport de l'ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida et la section sur le VIH du rapport annuel de suivi des Objectifs du Millénaire pour le développement.
La série de rapports 2010
Alors que l'ensemble des indicateurs de l'UNGASS reste inchangé par rapport à celui de 2008, un certain nombre de changements sont intervenus dans la procédure d'établissement des rapports. Parmi ces nouveautés figurent une nouvelle date de remise des rapports, fixée au 31 mars 2010, et la mise au point d'un système permettant de soumettre les rapports en ligne via le site web de l'UNGASS. Ces deux innovations devraient permettre une analyse plus rigoureuse des données dans les pays avant la remise du rapport ainsi qu'une simplification du nettoyage et du rapprochement de l'ensemble des données reçues.
Les nouvelles Directives de l'UNGASS concernant l'élaboration d'indicateurs de base pour l'établissement des rapports 2010 sont d'ores et déjà disponibles en anglais au format électronique. Des versions imprimées ainsi que des traductions en français, en espagnol et en russe, suivront dans les plus brefs délais.
Toute question relative à l'établissement des rapports UNGASS doit être envoyée à l'adresse suivante : ungassindicators@unaids.org.
Right Hand Content
Reportages:
Importants progrès à déclarer : UNGASS 2008 (12 mars 2008)
UNGASS 2008 : Rapports d’activité des pays (4 février 2008)
Contact:
Toute question relative à l'établissement des rapports UNGASS doit être envoyée à l'adresse suivante: ungassindicators@unaids.org.
Publications:
Directives pour l'élaboration d'indicateurs de base. Etablissement des rapports 2010 (pdf, 652 Kb)
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Nouvel outil pour orienter la rédaction des demandes de subvention adressées au Fonds mondial pour financer des projets contre le VIH
02 février 2009
02 février 2009 02 février 2009Kit de ressources de l’OMS et de l’ONUSIDA pour rédiger des propositions pour la 9ème série d’octroi de subventions du Fonds mondial destinées à financer des interventions contre le VIH.

Le nouveau kit a été conçu pour se concentrer sur les points essentiels qui sont présentés de manière facile à comprendre pour l’utilisateur. L’information est structurée de sorte à refléter le processus d’élaboration de la proposition.
Photo: www.who.int
Alors que les demandeurs préparent leurs propositions pour la prochain série d’octroi de subventions pour financer des projets de lutte contre le VIH (Série 9), l’ONUSIDA et l’OMS ont élaboré ensemble un kit de ressources destiné à fournir des orientations pour la planification et la rédaction de propositions solides.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) est un mécanisme financier qui fournit des subventions pour soutenir des programmes éclairés par le concret, valables au plan technique et présentant un bon rapport coût/efficacité pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui des personnes infectées et directement affectées par le VIH, la tuberculose et le paludisme. Au 1er décembre 2008, il avait accordé des subventions pour un montant de US$ 10,2 milliards couvrant 579 demandes de financement dans 137 pays à travers le monde.
L’objectif du Fonds est d’orienter les fonds vers les lieux où les besoins sont les plus importants afin que cela puisse faire une vraie différence dans la vie des gens. Dans le cadre de ce processus, des centaines de pages de documentation technique sur la manière de concevoir les programmes ou de rédiger les demandes de subvention ont été préparées par une série d’experts techniques. La difficulté pour les partenaires de pays qui rédigent leurs propositions est d’examiner cette multitude de directives longues et complexes.
Compte tenu de la foule de documents d’orientation qui existent concernant le processus d’élaboration des demandes de subvention, un outil accessible via Internet facile d’utilisation tel que celui-ci, structuré pour préparer des propositions complètes, peut aider un pays à trouver son chemin parmi les méandres du processus et élaborer une proposition solide et valable.
Nancy Fee, Coordonnatrice de l’ONUSIDA, Indonésie
Pour simplifier cela, le kit a été conçu pour se concentrer sur les points essentiels qui sont présentés de manière facile à comprendre pour l’utilisateur. L’information est structurée de sorte à refléter le processus d’élaboration de la proposition. Le kit a pour objectif d’être un outil pratique que les partenaires de pays peuvent utiliser facilement.
Compilation de l'orientation
Le kit de ressources est une compilation des directives existantes élaborées par différents organismes techniques, notamment l’ONUSIDA, l’UNFPA, l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé. Pour préparer le kit, l’équipe a examiné les retours d’information fournis par le Fonds mondial sur d’anciennes propositions et recensé les zones de faiblesse récurrentes afin que le contenu du présent kit puisse y remédier.
Il inclut un certain nombre de directives techniques sur des questions transversales concernant la conception des programmes de lutte contre le VIH. Celles-ci incluent la sexospécificité, les droits de l’homme et la législation, les minorités sexuelles et la communication en faveur du changement social. Certaines directives sur le renforcement des systèmes de santé sont également incluses, ainsi que des directives sur des domaines d’intervention spécifiques, y compris la prévention, le traitement, les soins et l’appui en rapport avec le VIH.
Il existe aussi un certain nombre d’outils pratiques inclus sur la gestion du processus d’élaboration des propositions, notamment une matrice de planification et un outil d’évaluation des coûts.
Connaître son épidémie
Les données nationales sont essentielles pour connaître l’épidémie d’un pays afin de concevoir une riposte efficace. Des statistiques sur les interventions liées au VIH, des liens vers les fiches d’informations épidémiologiques les plus récentes et d’autres informations utiles sur les pays sont également inclus dans le kit de ressources.
Trouver un appui
Outre le partage des directives, le kit en ligne inclut une section intitulée « Trouver un appui » qui fournit des adresses vers les dispositifs d’assistance proposés via l’OMS et l’ONUSIDA, ainsi que des contacts utiles et une liste des points focaux. Alors que la réponse aux demandes de soutien technique et la coordination de l’appui technique aux pays devraient d’abord être traitées au niveau national au sein du Groupe thématique des Nations Unies, l’OMS et l’ONUSIDA peuvent offrir un appui en facilitant le processus d’élaboration des propositions et en fournissant des orientations techniques spécifiques ou générales, afin de garantir que les propositions soient valables au plan technique et répondent aux autres exigences. L’ONUSIDA a mis en place des « Dispositifs d’appui technique » à travers le monde qui aident à répondre aux besoins d’assistance des pays dans ce domaine grâce à une aide technique particulièrement bien adaptée fournie par des personnes et/ou des entreprises.
L’ONUSIDA et le Fonds mondial
Etant donné les atouts complémentaires et l’engagement partagé vis-à-vis de la riposte mondiale au sida, le Fonds mondial et l’ONUSIDA collaborent pour accélérer les progrès en direction de l’accès universel aux services de traitement, de prévention, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.
En proposant tout un éventail d’appuis aux partenaires de pays pour aider les demandeurs à préparer des propositions solides pour obtenir des subventions du Fonds mondial, l’ONUSIDA (en tant que programme de coordination de la lutte contre le VIH des Nations Unies) contribue aussi à faire travailler l’argent disponible du Fonds mondial. L’ONUSIDA aide en outre ce Fonds à suivre et évaluer les résultats des bénéficiaires de ses subventions via un renforcement des capacités des bénéficiaires principaux et secondaires à communiquer sur la mise en œuvre des subventions.
Cette collaboration conduit à des résultats réels sur le terrain, comme le remarque Nancy Fee qui travaille en Indonésie en tant que Coordonnatrice de l’ONUSIDA dans le pays : « Comme on l’a vu en Indonésie, une demande de subvention bien élaborée soumise au Fonds mondial permet d’obtenir une subvention qui peut faire une différence considérable pour la riposte d’un pays au sida ».
« Compte tenu de la foule de documents d’orientation qui existent concernant le processus d’élaboration des demandes de subvention, un outil accessible via Internet facile d’utilisation tel que celui-ci, structuré pour préparer des propositions complètes, peut aider un pays à trouver son chemin parmi les méandres du processus et élaborer une proposition solide et valable » a-t-elle ajouté.
Right Hand Content
Coparrainants
Organisation mondiale de la Santé
Partenaires:
Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Outils:
Kit de ressources de l’OMS et de l’ONUSIDA pour rédiger des propositions pour la 9ème série d’octroi de subventions du Fonds mondial destinées à financer des interventions contre le VIH
Appel à Propositions de la Série 9 (Date limite pour la soumission des propositions, lundi 1 juin 2009 – 12h00 CET)
Contact:
Prière d’adresser vos commentaires et observations concernant ce kit à: globalfund@unaids.org
Publications:
Mémorandum d’accord entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial (pdf, 2.09 Mb) (en anglais)

Feature Story
L’expérience du Kenya guide l’élaboration d’une nouvelle ressource permettant d’améliorer la coordination de la riposte au sida
21 novembre 2008
21 novembre 2008 21 novembre 2008
The Joint Annual Programme Review process is a vital tool in the global effort by governments and development organizations to ‘make the money work’ Credit: UNAIDS/P.Virot
En dix ans, la prévalence du VIH a diminué de moitié au Kenya : il s’agit là d’un recul spectaculaire et soutenu, rarement constaté en Afrique. Le Gouvernement a pour objectif de poursuivre sur cette lancée en veillant à ce que la riposte nationale à l’épidémie soit la plus coordonnée et la plus collective possible et à ce que les fonds alloués soient utilisés de façon efficace.
Ces dernières années, à mesure que les ripostes nationales au sida et que les financements y afférents sont devenus plus complexes dans de nombreux pays – davantage d’activités, d’acteurs et de donateurs étant concernés que quelques années auparavant -, la coordination devient plus difficile.
Le Kenya a décidé d’apporter son soutien aux activités de coordination en menant des examens conjoints annuels de programmes qui réunissent une large palette de personnes luttant contre le sida afin d’avoir une vision complète de la riposte nationale. Ce processus d’examen conjoint se déroule sous la houlette du gouvernement qui y associe tous les niveaux de gouvernement du pays, les organisations de la société civile, les réseaux de personnes vivant avec le VIH, les autorités locales et de district, ainsi que les donateurs et les organisations internationales.
« Examens conjoints des ripostes nationales au sida : document d’orientation »
Grâce aux enseignements tirés des processus d’examen conjoint menés au Kenya et dans d’autres pays, l’ONUSIDA a élaboré un nouveau document intitulé Examens conjoints des ripostes nationales au sida : document d’orientation dont l’objectif est d’aider les pays à mener des examens conjoints et à améliorer l’efficacité de la coordination, de la mise en œuvre et du financement auxquels participent les nombreux acteurs associés aux ripostes nationales.
Des examens conjoints bien menés donnent naissance à un véritable forum national de partage d’informations et d’échanges sur les réussites et les échecs, ainsi que sur les difficultés rencontrées et les problèmes émergents. Ils permettent aussi d’évaluer l’alignement des efforts entrepris et des dépenses effectuées en vue d’atteindre les objectifs fixés dans la stratégie nationale de lutte contre le sida.
En 2007, le Kenya a mené le sixième examen conjoint consécutif de sa riposte nationale. Ce processus est devenu une méthode valorisée permettant de rapprocher les nombreux groupes associés à la riposte au sida et de créer des alliances entre eux.

L’examen conjoint mené au Kenya a duré deux mois et demi et a rassemblé des centaines de participants : bien qu’il s’agisse d’un processus lent et difficile, le jeu en valait la chandelle. Ceux qui luttent contre le sida considèrent que cet examen est une plate-forme permettant de centraliser les données recueillies dans différents secteurs et à des niveaux variés, notamment les données relatives à la surveillance et à la fourniture de services et les données qualitatives recueillies au niveau communautaire. L’examen de 2007 a été le plus complet jamais réalisé : les participants venaient des 71 districts et des neuf régions du pays. Les conclusions et recommandations formulées ont servi à revoir la façon dont le pays mesurait les résultats des programmes de lutte contre le sida et à faire part de la planification établie aux niveaux des régions et des districts. L’effort entrepris pour mener régulièrement des examens conjoints réunissant beaucoup de participants a amélioré le niveau d’alignement, de collaboration et d’engagement des nombreuses organisations associées à la riposte kényane au sida.
Anatomie d’un examen conjoint
Le nouveau document d’orientation fournit des conseils spécifiques permettant de mener à bien un examen conjoint. Cependant, de même que chaque épidémie de sida et la riposte y afférente varient d’un pays à l’autre, de même les examens conjoints diffèrent notamment selon le contexte politique, les politiques sociales et sanitaires, les infrastructures et le développement économique du pays. Ce document d’orientation contient néanmoins plusieurs principes qui devraient aider à établir un processus d’examen conjoint solide, quel que soit le pays, notamment :
- l’appropriation nationale
- l’intégration et la participation
- l’engagement à obtenir des résultats : dès le début, les participants doivent accepter de souscrire aux recommandations de l’examen l’impartialité
- les preuves éclairées
- le renforcement de la planification nationale
- la prise en compte de la sexospécificité et des droits de l’homme.
Le processus d’examen conjoint annuel des programmes est un outil vital inclus dans l’effort mondial entrepris par les gouvernements et les organisations de développement pour « faire travailler l’argent disponible ». Il permet de veiller à ce que tous les fonds versés à la lutte contre le sida aient un lien avec les objectifs nationaux et de simplifier les structures d’aide. Au Kenya, par exemple, le processus d’examen conjoint aide à renforcer la confiance qu’ont les donateurs quant à la qualité et à l’efficacité des programmes nationaux.
Ce nouveau document d’orientation sur les examens conjoints, ainsi que les autres outils y associés, est conçu pour aider les pays à réunir les nombreux acteurs associés à la riposte au sida pour qu’ils comprennent mieux l’épidémie et travaillent mieux ensemble à la réalisation d’objectifs.
L’expérience du Kenya guide l’élaboration d’une n
Centre de presse:
Le forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide (1er septembre 2008)
Publications:
Examens conjoints de la riposte nationale au sida : document d’orientation (pdf, 316 Kb) (en anglais)
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Nouveau guide sur le traitement des informations relatives au VIH dans les médias en Inde
19 novembre 2008
19 novembre 2008 19 novembre 2008
Femmes à Mumbai, Inde. Photo: ONUSIDA/S. Montanari
Il incombe aux journalistes de présenter les questions relatives au VIH avec précision et sensibilité afin de ne pas stigmatiser les personnes vivant avec le VIH et de dissiper les malentendus communs concernant la maladie et ses modes de prévention et de transmission.
Suite à un procès qui s’est déroulé en Inde, au cours duquel un compte rendu biaisé a entraîné une discrimination à l’égard d’un enfant séropositif, le Conseil indien de la presse a actualisé son guide sur le traitement des informations relatives au VIH à destination des médias. Des études montrent que la formation et la sensibilisation des médias donnent lieu à une couverture médiatique du VIH plus objective et plus précise, en particulier dans les Etats où la prévalence est élevée.
Ce guide a été publié le 16 novembre, à l’occasion de la Journée de la presse nationale en Inde, au cours d’une cérémonie présidée par Pratibha Patil, Président de l’Inde.
« Le guide élaboré par le Conseil indien de la presse constitue une avancée importante en matière de riposte au VIH et servira de référence à l’établissement de comptes rendus sur la question par les médias », a déclaré Mohuya Chowdhary, rédacteur en chef à la NDTV.
« Au moment où le nombre de médias indiens augmente très rapidement, ce guide est absolument nécessaire pour veiller à ce que la couverture des questions relatives au VIH soit de qualité et se fasse de façon responsable », a-t-il ajouté.
Comment les médias assurent la couverture des questions relatives au VIH ou des histoires liées au sida
La connaissance et la compréhension du virus, ainsi que les avancées concernant le traitement du VIH, ont profondément changé depuis 1993, année où le Conseil indien de la presse a élaboré le premier guide à l’intention des journalistes. La nature des médias a elle aussi évolué du fait de l’augmentation du nombre de médias électroniques face aux médias imprimés.
Pour mettre à jour ce guide, le Conseil indien de la presse a sollicité l’aide de l’ONUSIDA et de membres de la société civile luttant contre le VIH. En septembre et en octobre 2008, dans le cadre d’ateliers organisés à cet effet, des experts ont étudié les révisions à apporter au guide, ont débattu de leur pertinence et ont formulé les modifications nécessaires. Ils ont reconnu que cet outil devait être traduit dans le plus grand nombre de langues possible afin que le plus grand nombre de journalistes puissent l’utiliser dans tout le pays. Lors de la présentation du nouveau guide, le juge GN Ray, Président du Conseil indien de la presse, a remercié l’ONUSIDA d’avoir facilité le processus de formulation du nouveau guide.
Etant donné que le VIH touche l’ensemble de la société, les experts ont recommandé que tous les membres d’une agence de presse, quel que soit leur poste, soient formés et sensibilisés au VIH, notamment à la terminologie appropriée, afin de ne pas restreindre cette formation aux seuls journalistes chargés des questions de santé.
Aperçu des thèmes abordés dans le « Guide sur le VIH et les médias », Conseil indien de la presse (octobre 2008)
|
Soyez objectifs, relatez les faits et faites preuve de sensibilité
Le guide insiste sur le fait que les journalistes doivent veiller à l’objectivité de l’histoire qu’ils relatent, à fonder leur récit sur des faits et à faire preuve de sensibilité, encore plus lorsqu’ils rapportent des événements liés au VIH. Il s’agit notamment de mettre en valeur les histoires positives, le cas échéant, sans minimiser le fait que le VIH reste un problème grave. Raconter la totalité d’une histoire permet de lui donner un visage humain et de faire entendre les voix des personnes vivant avec le VIH.
L’exactitude d’un compte rendu est vitale car l’adoption de décisions personnelles et politiques importantes peut être influencée par des articles. La déformation de faits, quelle qu’elle soit, est donc inacceptable. En matière de VIH, cela signifie que les journalistes doivent faire très attention aux détails scientifiques et médicaux, ainsi qu’aux statistiques.
Adoptez la terminologie déjà établie
Le guide recommande aussi aux journalistes et aux agences de presse d’adopter et de diffuser largement la terminologie normalisée sur le traitement des informations relatives au VIH, comme par exemple le Guide de terminologie de l’ONUSIDA afin d’encourager une couverture responsable de la question.
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Améliorer la confidentialité et la sécurité des informations ayant trait au VIH
21 juin 2007
21 juin 2007 21 juin 2007
Garantir que les informations ayant trait au VIH
sont archivées en toute sécurité et conservées dans
le respect de la confidentialité permettra d’éviter
le risque de stigmatisation et de discrimination des
individus et des communautés.
Photo: ONUSIDA/A.Gutman.
Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, on note un élan en faveur d’une amélioration de la prise en charge des patients et des services de suivi et d’évaluation du VIH. A cette fin, tous les systèmes d’information, sur papier ou sous forme électronique, doivent permettre un accès relativement facile à l’information. Pour s’assurer que la confidentialité des patients n’est pas compromise dans ce processus, de nouvelles directives ont été publiées.
Le document ‘Interim Guidelines on Protecting the Confidentiality and Security of HIV Information’ (directives provisoires pour la protection de la confidentialité et de la sécurité des informations ayant trait au VIH) donne des indications sur le transfert des données, les principes directeurs, voire l’élimination des données pour préserver la confidentialité des patients.
Lors d’un séminaire spécial organisé par l’ONUSIDA et le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR), des professionnels internationaux de la santé et des personnes vivant avec le VIH ont examiné les matériels existants susceptibles d’être adaptés aux pays à revenu faible et intermédiaire.
« Il est nécessaire de disposer de bonnes informations cliniques pour assurer une prise en charge et des soins optimaux aux personnes vivant avec le VIH », a déclaré Eddy Beck, conseiller technique principal du Département de l’évaluation de l’ONUSIDA. « Garantir que les informations sont archivées en toute sécurité et conservées dans le respect de la confidentialité permettra d’éviter le risque de stigmatisation et de discrimination des individus et des communautés, et d’améliorer la qualité des informations collectées », a-t-il ajouté.
Les nouvelles directives contiennent des définitions, des principes directeurs et des recommandations techniques pour préserver la vie privée, la confidentialité et la sécurité des informations relatives au VIH.
Les principales recommandations des directives se présentent comme suit:

Utiliser des données sur la santé des individus pour
atteindre des objectifs de santé publique doit se
faire dans le respect des droits des personnes à la
vie privée et à la confidentialité.
Photo : ONUSIDA/A.Gutman.
- Utiliser des données sur la santé des individus pour atteindre des objectifs de santé publique doit se faire dans le respect des droits des personnes à la vie privée et à la confidentialité.
- Les droits individuels et les droits publics doivent être mis en balance, et doivent être basés sur les principes des droits de la personne.
- Les pays doivent faire et appliquer des lois relatives au respect de la vie privée et de la confidentialité ; les paramètres pertinents de ces lois doivent être étudiés et connus de toutes les personnes ayant accès à des données sur la santé
- L’élaboration et l’examen des lois et des procédures relatives aux informations sur le VIH doivent bénéficier d’une participation active de toutes les parties prenantes concernées, y compris les personnes vivant avec le VIH et celles qui en sont affectées, les professionnels de la santé, et les experts juridiques et éthique
- Les organismes de financement doivent se conformer à ces directives et dégager des fonds pour leur mise en œuvre. La volonté de préserver la sécurité et la confidentialité doit être l’une des conditions du financement.
Ces directives provisoires seront testées sur le terrain et des matériels de formation complémentaires seront élaborés.
Liens:
Télécharger le document ‘Directives provisoires sur la protection, la confidentialité et la sécurité de l'information relative au VIH’ (pdf, 464 Kb) (en anglais)
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Faire participer les communautés aux ripostes nationales au sida
11 juin 2007
11 juin 2007 11 juin 2007
La lutte contre le sida nécessite une plus grande
coordination entre les partenaires pour éviter les
activités redondantes et faire en sorte que les
ressources soient utilisées de la manière la plus
efficiente et la plus efficace possible.
Dans de nombreux pays, les communautés ont été les premières à se mobiliser pour lutter contre le sida et leurs initiatives ont souvent servi de base à l’élaboration de la riposte nationale.
On sait donc d’expérience que l’action contre l’épidémie nécessite une plus grande coordination entre les partenaires pour éviter les activités redondantes et faire en sorte que les ressources soient utilisées de la manière la plus efficiente et la plus efficace possible.
C’est pour cela que l’ONUSIDA publie, en collaboration avec le Réseau international d’organisations d’entraide et de lutte contre le sida (ICASO), le Réseau africain d’organisations d’entraide et de lutte contre le sida (AfriCASO) et l’Alliance internationale contre le VIH/sida, un document intitulé Coordination avec les communautés – Directives sur l’implication du secteur communautaire dans la coordination des réponses nationales au VIH/sida. L’objectif de ces nouvelles directives est de renforcer la participation active et concrète du secteur communautaire à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi de ripostes nationales coordonnées.
« Le secteur communautaire apporte au processus de coordination des connaissances techniques cruciales et un vécu qui peuvent contribuer à ce que les ripostes nationales au sida répondent aux besoins réels de ceux qui sont les plus affectés. Pour que cela marche, toutes les parties prenantes doivent vouloir collaborer véritablement et, à l’aide de ces directives, apprendre comment susciter et favoriser la participation active et significative du secteur communautaire », a-t-il ajouté.

Les nouvelles directives ont pour objectif de
renforcer la participation active et concrète du
secteur communautaire à l’élaboration, à la mise
en œuvre et au suivi de ripostes nationales
coordonnées.
Les directives ont pour objectif de proposer des options pratiques parmi lesquelles les communautés et les parties prenantes peuvent choisir celles qui conviennent le mieux à leur situation.
Ces directives ont aussi pour objectif de promouvoir un ensemble de principes universels, tels que les droits de la personne et l’égalité entre les sexes, qui sont pertinents pour tous les pays et dans tous les contextes. En particulier, ces directives s’appuient sur l’idée largement admise qu’une plus grande participation des personnes vivant avec le VIH permettra de mettre en place des ripostes nationales plus efficaces contre le sida.
Leur utilisation dépendra de facteurs tels que la capacité des organisations et des réseaux du secteur communautaire et de la relation entre groupes communautaires et autres parties prenantes. Cependant, quel que soit le pays, ces directives peuvent servir comme :
• Outil d’évaluation des points forts et des faiblesses de la participation du secteur communautaire à tous les organes et processus nationaux de coordination de la lutte contre le sida.
• Outil d’élaboration d’un plan d’action multisectoriel pour promouvoir et améliorer la participation du secteur communautaire à tous les organes et processus nationaux de coordination de la lutte contre le sida.
• Outil de plaidoyer pour améliorer et financer aussi bien la participation du secteur communautaire aux organes et processus nationaux de coordination de la lutte contre le sida que le maillage et la coordination du secteur communautaire.
• Base d’élaboration de directives au niveau local ou de district pour la participation du secteur communautaire aux organes et processus nationaux de coordination de la lutte contre le sida.

Les efforts engagés pour élargir une riposte
harmonisée au sida ne peuvent être menés à
bonne fin sans la participation active et concrète
du secteur communautaire.
Les directives ont été élaborées en réponse aux demandes de groupes de personnes vivant avec le VIH, d’organisations à assise communautaire et de groupes ou d’individus d’autres secteurs qui avaient conscience que les efforts engagés pour élargir une riposte harmonisée au sida – dans le respect des ‘Trois principes’ – ne pouvaient donner des résultats qu’avec la participation active et concrète du secteur communautaire.
« La participation du secteur communautaire est essentielle dans le cadre des efforts déployés en vue de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH », a déclaré Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. « C’est au secteur communautaire qu’il incombe en premier de définir les besoins et de dispenser des services aux communautés affectées. En conséquence, il mérite d’avoir davantage voix au chapitre lorsqu’il s’agit de planifier et de coordonner les ripostes nationales au sida. Avec ces directives, nous renforçons les capacités du secteur communautaire pour qu’il puisse assumer pleinement le rôle qui lui revient parmi les partenaires de la riposte au sida ».
Toutes les photos : Gideon Mendel pour l’Alliance internationale contre le VIH/sida, 2004.
Télécharger le document Coordination avec les communautés – Directives sur l’implication du secteur communautaire dans la coordination des réponses nationales au VIH/sida:
Télécharger la brochure (en anglais) (pdf, 873 KB)
Partie A – Généralités sur l’implication des communautés ( en | fr | es | ru ) (pdf, 791 KB | 799 KB | 792 KB | 2,27 MB)
Partie B – Actions à entreprendre en vue d’impliquer les communautés ( en | fr | es | ru ) (pdf, 568 KB | 575 KB | 565 KB | 1,48 MB)
Partie C – Fiches d’action ( en | fr | es | ru ) (pdf, 992 KB | 1 MB | 951 KB | 2,34 MB)
Guide d'animation d'ateliers ( en | fr | ru ) (pdf, 395 KB | 400 KB | 347 KB)
Liens associés:
Consulter le site Internet du Conseil international des organisations d’action contre le sida (ICASO) (en anglais)
Davantage d’informations sur les ‘Trois principes’
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Conseil et dépistage du VIH : nouvelles directives
30 mai 2007
30 mai 2007 30 mai 2007L’OMS et l’ONUSIDA ont publié le 30 mai un nouveau guide sur le conseil et le dépistage librement consenti du VIH dans les établissements de santé, dans le but d’accroître l’accès aux services nécessaires de traitement, de soins, de soutien et de prévention du VIH. Ce nouveau guide est axé sur le conseil et le dépistage à l’initiative du soignant.
Liens:
Télécharger le Guide du conseil et du dépistage du VIH à l’initiative du soignant dans les établissements de santé ( en | fr | ru ) (pdf, 2,65 MB | 1,23 MB | 1,29 MB)
Lire le communiqué de presse ( en | fr | es | ru | ar ) (pdf, 57,4 KB | 68,4 KB | 61,7 KB | 164 KB | 159 KB)
Lire le résumé analytique ( en | fr | es | ru ) (pdf, 516 KB | 189 KB | 174 KB | 243 KB)
Davantage d’informations sur le conseil et le dépistage
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Intensification de la prévention du VIH : il est essentiel de fournir des orientations aux pays
13 avril 2007
13 avril 2007 13 avril 2007
Il existe dans le monde un certain nombre – faible mais croissant – de pays qui ont réduit la prévalence du VIH grâce à de judicieux efforts de prévention. En 2006, toutefois, on dénombrait encore 4,3 millions de nouvelles infections à VIH et, parmi la population adulte, plus de 40 % de celles-ci concernaient des jeunes de 15 à 24 ans. D’après les dernières estimations, les services de prévention du VIH n’atteignent qu’une personne sur dix parmi les populations les plus exposées au risque d’infection.
A une époque où l’on s’est engagé dans le monde à œuvrer à l’instauration de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH d’ici 2010, il existe un besoin clair et urgent d’intensifier la prévention pour stopper l’augmentation des taux d’infection et maintenir les progrès déjà réalisés dans la riposte au sida.

Le Groupe de référence de l’ONUSIDA sur
la prévention du VIH s’est réuni à Genève
en avril 2007
La nécessité d’élargir les programmes intégrés de prévention du VIH de grande qualité pour atteindre l’objectif de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien a été soulignée lors de la récente réunion du Groupe de référence de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH, qui s’est tenue à Genève début avril.
Trente-cinq experts de la prévention du VIH– de partout dans le monde et représentant les autorités nationales de lutte contre le sida, les partenaires de développement, les instituts de recherche et la société civile - se sont réunis pour débattre de la manière de mieux soutenir les efforts entrepris à l’échelon des pays pour accroître la taille et la portée des programmes de prévention. Dans le cadre des débats, les participants à la réunion ont souligné qu’il était essentiel de fournir aux pays (pour leurs actions futures) des orientations sur les définitions, les composantes de base et les normes de qualité des initiatives de prévention du VIH.

Pr. Michael Merson, Directeur du Global
Health Institute de la Duke University et
Mme Purnima Mane, Directrice du
département de l’ONUSIDA Politiques,
Evidence et Partenariats.
« Les pays sont pressés d’atteindre des objectifs de prévention ambitieux et ont donc besoin de normes claires pour mettre en œuvre des activités de prévention de grande qualité », a déclaré le Pr Michael Merson, Directeur du Global Health Institute de la Duke University, qui présidait la réunion du Groupe de référence.
« Les programmes nationaux et sous-nationaux de lutte contre le sida doivent être à même de faire la différence entre ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas, et d’estimer les ressources nécessaires aux niveaux national, régional et mondial pour fournir un accès universel aux services de prévention du VIH », a-t-il ajouté.
Pour aider les pays à renforcer leurs actions nationales de prévention du VIH, les participants ont recommandé que l’ONUSIDA collabore avec des experts dans différents domaines de la prévention pour définir les activités essentielles, préciser leurs composantes de base et élaborer un cadre de suivi de leur qualité .

La réunion de deux jours prévoyait des
séances de travail en petits groupes sur
des aspects clés de la prévention du VIH.
« Cela fait des années que l’on met en œuvre des activités de prévention d’un haut niveau de qualité et d’efficacité, et le fait de clarifier et de diffuser plus largement des normes de qualité minimum aidera les pays à planifier et à évaluer le coût de programmes de prévention axés sur les comportements, élargis, intensifiés et réalistes », a déclaré Purnima Mane, Directrice du département de l’ONUSIDA Politiques, bases factuelles et partenariats et co-présidente du Groupe de référence sur la prévention. « Il peut être difficile, du fait de petites différences dans les définitions, de comparer des activités de prévention semblables et de déterminer celles qui seraient efficaces dans tel ou tel contexte ».

L’une des participantes, Supriya Sahu,
Directrice de projet de l’Organisation de
lutte contre le sida de l’Etat du Tamil
Nadu, pendant son intervention lors de la
réunion.
La réunion de deux jours du Groupe de référence sur la prévention du VIH comprenait, lors de séances plénières, des communications d’éminents spécialistes de la prévention sur les difficultés qu’il y a à définir des activités de prévention et leurs composantes de base. Un projet de cadre pour l’évaluation de la qualité des actions de prévention du VIH a aussi été présenté et débattu. Il est d’usage actuellement de cataloguer les programmes de prévention du VIH en fonction d’un élément particulier, à savoir la population visée (ex : interventions à l’intention des professionnel(le)s du sexe), l’objectif (ex : interventions d’autonomisation), le milieu (ex : interventions sur le lieu de travail) et le type d’activité (ex : médias), tandis que les participants ont fait valoir que la nomenclature nécessaire doit tenir compte du fait que toutes ces caractéristiques constituent des parties importantes de la définition et des normes de qualité d’un programme. Lors des débats en séance plénière et en petits groupes de travail, on a rappelé que des programmes intégrés de prévention du VIH englobent de multiples activités différentes dont chacune peut être définie de sorte à inclure un ensemble d’éléments essentiels et de normes de qualité pour la planification et la mise en œuvre.

La réunion de deux jours du Groupe de
référence de l’ONUSIDA sur la prévention
du VIH a été l’occasion de
communications en séance plénière de
spécialistes réputés de la prévention sur
les difficultés qu’il y a à définir les activités
de prévention et leurs composantes de
base.
La réunion du Groupe de référence de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH fait partie des efforts permanents engagés par le Programme commun pour aider les pays à renforcer leur riposte nationale à l’épidémie. En 2005, l’ONUSIDA a publié un document intitulé UNAIDS Policy Position Paper for Intensifying HIV Prevention qui énonçait les principes et mesures essentiels en matière de prévention du VIH. L’ONUSIDA a récemment publié un autre document intitulé UNAIDS Practical Guidelines for Intensifying HIV Prevention qui fournit aux pays des directives pratiques concernant les activités qui devraient être menées dans différents contextes épidémiques pour renforcer leur riposte nationale de prévention du VIH dans la perspective d’un accès universel. La réunion du Groupe de référence a mis en place un processus pour définir et établir les normes de qualité et les coûts de l’ensemble des activités de prévention du VIH conseillées et décrites dans le document sur les directives pratiques.

Le Dr Peter Piot, Directeur
exécutif de l’ONUSIDA, a
participé à la dernière journée
de la réunion.
Le Groupe de référence de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH a été créé en 2004 par le Directeur exécutif comme cadre de rencontre des spécialistes éminents de la prévention pour conseiller l’ONUSIDA sur les approches à adopter pour renforcer et poursuivre les actions de prévention du VIH à l’échelon des pays et au niveau régional. Conscients de la multiplicité des aspects de la prévention du VIH, les participants aux réunions du Groupe de référence font chaque fois appel aux autorités nationales de lutte contre le sida, à la société civile et aux scientifiques en raison de leurs connaissances et compétences techniques, et de l’expérience qu’ils ont du domaine abordé par la réunion.
Photos: ONUSIDA/S. Imbers
Intensification de la prévention du VIH : il est
Réunion du Groupe de référence ONUSIDA sur la prévention du VIH:
Ordre du jour (pdf, 49, 1 Kb) (en anglais)
Liste des participants (pdf, 51, 8Kb) (en anglais)
Présentations connexes:
Projet de cadre de travail : élaboration d’une terminologie et d’indicateurs communs (pdf, 52, 6 Kb) (en anglais)
Un cadre pour la planification et l’évaluation des interventions comportementales (pdf, 112 Kb) (en anglais)
Définition des interventions comportementales (pdf, 451 Kb) (en anglais)
Session de feedback: Définition des interventions comportementales (pdf, 88 Kb) (en anglais)
Pourquoi élaborer une taxonomie des activités d’intervention comportementale autour du VIH (pdf, 125 Kb) (en anglais)
Documents utiles:
Document d’orientation politique de l’ONUSIDA pour l’intensification de la prévention du VIH(pdf, 3,8 Mb) (en anglais)
Directives pratiques de l’ONUSIDA pour l’intensification de la prévention du VIH(pdf, 1,67 Mb) (en anglais)
Entretiens audio :
Peter Mwarogo
Directeur Pays
Family Health International
Ecouter (mp3 1,25 Mb) (en anglais)
Anuar Luna
Réseau mexicain des personnes vivant avec le VIH
Ecouter (mp3 670 Kb) (en anglais)
Michael Sweat
Professeur associé
Ecole de santé publique John Hopkins Bloomberg
Ecouter (mp3 652 Kb) (en anglais)
Michaela Clayton
Directrice
Alliance sur le sida et les droits en Afrique australe (ARASA)
Ecouter (mp3 647 Kb) (en anglais)
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27 septembre 2023

Feature Story
Programmes sida ciblés en Asie et dans le Pacifique
21 mars 2007
21 mars 2007 21 mars 2007C’est malheureusement une réalité, mais trop souvent les personnes les plus menacées et celles qui ont le plus besoin de programmes de prévention, de traitement et de soutien liés au VIH, sont aussi celles qui sont les moins susceptibles d’avoir accès à ces services. Selon les dernières estimations, seule une personne sur dix parmi les plus exposées au risque a accès à des services de prévention. Dans de nombreux cas, pour les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, le sida représente un double fardeau : d’une part, il n’y a qu’un nombre limité de programmes conçus spécifiquement pour eux, et d’autre part, ils sont souvent confrontés à la discrimination, à l’ostracisme et même dans certains cas aux poursuites pénales dans les sociétés dans lesquelles ils vivent.
Mais la recherche et l’expérience démontrent que cibler les programmes et services sida sur les personnes les plus exposées au risque conduit à des progrès encourageants dans la riposte au sida et peut aider à réduire la discrimination et la stigmatisation.

Ce mois-ci, la collection des Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA se penche sur la question des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans la région Asie et Pacifique, et sur les programmes ciblés mis en place dans six pays qui montrent des avancées.
En Asie, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont affectés par le VIH de manière disproportionnée. On estime que la prévalence du VIH atteint 14% à Phnom Penh, Cambodge ; 16% en Andhra Pradesh, Inde ; et 28% à Bangkok, Thaïlande.
Les hommes qui ont des rapports sexuels non protégés avec des hommes peuvent également avoir des rapports sexuels non protégés avec des femmes et ainsi servir de pont épidémiologique pour le virus vers la population élargie. A titre d’exemple, une étude en Chine portant sur 800 hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes a révélé que 59% d’entre eux avaient déclaré avoir eu des relations sexuelles vaginales non protégées avec des femmes pendant l’année écoulée.
La publication souligne : « C’est une idée fausse très répandue que les rapports sexuels entre hommes n’ont lieu que parmi les hommes qui s’identifient eux-mêmes comme gays. La plupart des hommes vivant en dehors de l’Occident qui ont des rapports avec des hommes ne sont pas identifiables en tant que tels, ils vivent et travaillent dans leurs communautés sans être remarqués, et sont souvent des pères de familles avec enfants.
Les programmes de prévention de transmission du VIH s’adressant aux hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont donc par conséquent d’une importance vitale. Mais cette population est souvent gravement laissée pour compte en raison de la dénégation officielle des gouvernements, de la relative invisibilité des HSH, de la discrimination qui entoure les rapports sexuels entre hommes, de l’ignorance ou du manque d’information adéquate. »
Les programmes HSH mis en place au Bangladesh, en Inde, en Indonésie, aux Philippines, en Chine et en Nouvelle-Zélande ont été choisis pour la collection des Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA en raison de leur succès à fournir des interventions globales impliquant tous les acteurs de la riposte au sida.

Bien que diversement constitués, ces programmes ont des activités et des éléments communs qui ont prouvé qu’ils étaient en mesure d’atteindre et de soutenir les HSH confrontés à des problèmes de sida en Asie.
Les activités de plaidoyer auprès des gouvernements, des services de santé et des principales communautés sont communes à tous les programmes. Au Bangladesh, le plaidoyer fructueux de la Banhu Social Welfare Society, comprenant la constitution de réseaux et la participation à des réunions gouvernementales, a garanti l’intégration des questions relatives aux HSH dans le Plan stratégique national sur le sida pour les cinq prochaines années. En Indonésie, les programmes Aksi Stop AIDS et Family Health International ont travaillé dur pour engager les pouvoirs publics dans la riposte au sida. Le ministère indonésien de la santé reconnaît aujourd’hui la gravité de la situation et des communautés de HSH ont été invitées à participer à des consultations sur des problèmes relatifs au sida.
La publication des Meilleures Pratiques met en évidence les activités de sensibilisation intéressantes mises en place par certains de ces programmes. A Hong Kong, par exemple, l’organisation ‘AIDS concern’ a mis en place un programme ciblé sur les clients des saunas. Des publications faisant la promotion de rapports sexuels plus sûrs, tels que des prospectus, des bandes dessinées et des brochures informatives, ont été imprimées et distribuées dans 13 saunas et des travailleurs de proximité ont rencontré les propriétaires et le personnel afin d’entretenir des liens et d’évaluer la situation.De plus en plus, des préservatifs et des lubrifiants ont également été distribués. « Les bonnes relations entre les travailleurs de proximité et les propriétaires de sauna se poursuivent et les services de dépistage ont donné lieu à un nombre accru d’occasions de contact avec les clients. Il en résulte que les clients ont moins d’appréhension», déclare la publication.
Les programmes mis en évidence dans cette publication soulignent que les activités mises en place par des personnes vivant avec le VIH ont prouvé qu’elles étaient plus efficaces et contribuaient à briser plus encore la stigmatisation et la discrimination liées au sida.

Connaître son épidémie
Ainsi que le soulignent les Meilleures Pratiques, les efforts de prévention sont, dans de nombreux pays, entravés par des lois qui criminalisent les rapports sexuels entre hommes, rendant le travail de prévention difficile avec les HSH et les empêchant de contribuer à la riposte à l’épidémie. Là où des attitudes sociales, culturelles et religieuses rendent le problème politiquement sensible, les politiciens sont peu disposés à soutenir des politiques et des programmes qui pourraient susciter la critique publique de leaders et groupes communautaires.
Les programmes de prévention du VIH pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, tels qu’ils sont décrits dans les Meilleures Pratiques, sont d’une importance vitale pour arrêter la transmission du VIH. Mais le manque de recherche sur les HSH, y compris sur leurs comportements et attitudes, ainsi que la criminalisation, l’ostracisme et la discrimination appuyée par la loi à leur encontre, sont des obstacles considérables à la mise en place de programmes efficaces.
La recherche a fait partie intégrante du succès des activités de sensibilisation de Aids Concern dans les saunas de Hong Kong : parmi ces activités un projet de recherche a été mis en place afin de déterminer la prévalence des comportements à risque parmi les clients des saunas, les niveaux d’accès à des préservatifs et lubrifiants gratuits et le type de documentation le mieux adapté aux clients de ces saunas.
En donnant en exemple ces six programmes, la publication souligne que l’élaboration de programmes à l’intention des HSH doit être soigneusement adaptée aux cultures et conditions locales. Plutôt que de dépendre d’approches basées sur les schémas de comportement sexuel entre hommes observés en Europe occidentale et en Amérique du Nord, les minorités sexuelles locales devraient être identifiées et impliquées dans l’élaboration des programmes. En Nouvelle-Zélande, la New Zealand AIDS Foundation encourage le recours aux ressources culturelles d’une communauté pour rendre sa documentation sur le sida utile et attractive. Les dessins, images, couleurs, langues et modèles utilisés sont immédiatement reconnaissables comme appartenant aux communautés Maori ou à celles des Iles du Pacifique.
Comme le soulignent les Meilleures Pratiques, l’ONUSIDA soutient un éventail de ripostes visant à réduire la vulnérabilité au VIH des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ainsi que l’impact du virus. Cet éventail comprend : la promotion de préservatifs de haute qualité et de lubrifiants à base aqueuse ; la garantie de leur pérennité ; les campagnes pour une sexualité à moindre risque et le développement des compétences ; l’éducation par les pairs parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et leurs partenaires féminines ; et le renforcement des organisations d’hommes qui s’identifient comme homosexuels, leur permettant de promouvoir et développer rapidement des programmes de prévention et de soutien dans le domaine du VIH à l’intention des HSH.
« Vingt cinq ans après le début de cette épidémie, la réalité est que seul un sur dix hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes a accès à des services de prévention du VIH. C’est un énorme échec et y remédier doit être une priorité pour une solide riposte mondiale au sida, si nous voulons parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien dans le domaine du VIH, y compris les HSH et les personnes transsexuelles », dit Purnima Mane, Directeur du département Politiques, Evidence et Partenariats de l’ONUSIDA.
Liens:
Télécharger le document des Meilleures Pratiques : Le VIH et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes en Asie et dans le Pacifique (pdf, 1,11 Mb) (en anglais)
Pour en savoir davantage sur la question des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH)
Télécharger le document de politique générale sur les HSH (fr | en | es | ru | pt ) (pdf, 232 Kb | 226 Kb | 237 Kb | 429 Kb | 130 Kb)
Autres rapports concernant les Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA:
Tirer les leçons de l’expérience
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L’ONUSIDA publie ses ‘Directives pratiques pour l’intensification de la prévention du VIH’
06 mars 2007
06 mars 2007 06 mars 2007
Photo: ONUSIDA/K.Hesse
L’ONUSIDA publie ses Directives pratiques pour l’intensification de la prévention du VIH en vue de l'accès universel afin d’aider les décideurs et les planificateurs dans les pays à renforcer leur action de prévention du VIH.
Les Directives reconnaissent que l’accès universel ne signifie pas seulement accroître et pérenniser l’accès aux traitements antirétroviraux pour tous ceux qui en ont besoin, mais aussi faire en sorte que tous les individus, notamment ceux qui sont le plus vulnérables au VIH, soient en mesure de prévenir l’infection à VIH afin de réduire le nombre des nouvelles infections, qu’on estimait à 4,3 (3,6-6,6) millions en 2006.
Les Directives demandent aux instances nationales de lutte contre le sida, conformément à l’esprit des ‘Trois Principes‘ - d’apporter leur leadership pour coordonner et renforcer leurs activités nationales de prévention du VIH. Pour ce faire, les pays sont encouragés à ‘connaître leur épidémie’ en identifiant les comportements et conditions sociales qui sont le plus fréquemment associés à la transmission du VIH, qui empêchent ceux qui sont le plus vulnérables au VIH d’accéder à l’information et aux services liés au VIH et à y recourir. Connaître leur épidémie permet aux pays de ‘connaître leur riposte’, en reconnaissant les organisations et communautés qui contribuent à la riposte ou pourraient le faire et en évaluant de manière critique la mesure dans laquelle la riposte existante répond aux besoins de ceux qui sont le plus vulnérables à l’infection par le VIH.

Photo: ONUSIDA/G.Pirozzi
Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a déclaré : « Nous encourageons les pays à connaître leur épidémie, car nous avons appris, au cours des 25 dernières années, que l’épidémie évolue constamment. Il est important que les pays fassent le point, afin de déterminer dans quels groupes et pourquoi les nouvelles infections à VIH se produisent.
Comprendre cela permet aux pays d’étudier, de planifier, d’assortir et de hiérarchiser les priorités de leur riposte nationale en vue de répondre à ces besoins. »
L’ONUSIDA utilise trois catégories de scénarios épidémiologiques : pour des épidémies peu actives, concentrées ou généralisées. A des fins de planification, les Directives proposent un scénario supplémentaire, le scénario hyperendémique. Ce dernier s’applique aux régions, telles que les pays à forte prévalence d’Afrique australe, où le VIH circule dans la population générale par des réseaux sexuels – en particulier les rapports sexuels avec des partenaires multiples et parallèles et une utilisation faible et peu systématique du préservatif – et une prévalence dans la population adulte supérieure à 15%. Plusieurs scénarios peuvent se produire à l’intérieur des pays et régions et l’épidémie peut évoluer d’un scénario à un autre selon la riposte, la dynamique sous-jacente et les moteurs de l’épidémie.
Pour aider les pays à hiérarchiser les priorités de leur riposte, les Directives présentent une synthèse des mesures essentielles et avérées de prévention qu’ils peuvent appliquer pour ‘adapter leurs plans de prévention’ en fonction des scénarios épidémiologiques et répondre ainsi aux besoins des populations dont les taux de VIH sont les plus élevés et qui sont le plus exposées au risque de VIH.

Photo: ONUSIDA/L.Gubb
Faire correspondre la riposte nationale à l’épidémie et hiérarchiser les priorités exige des pays qu’ils fixent des objectifs de prévention ambitieux, réalistes et mesurables en rapport avec leur épidémie. Il s’agit ainsi de fixer des buts, de définir des résultats, des réalisations et des processus afin que les services de prévention du VIH soient offerts aux populations dans les lieux où ils sont le plus nécessaires.
Les Directives soulignent la nécessité de se fonder en permanence sur l’information stratégique, par exemple les enquêtes comportementales, pour mesurer et vérifier qu’ils parviennent vraiment à leurs objectifs.
Le Dr Purnima Mane, Directeur du Département Politiques, Evidence et Partenariats explique que « L’intention fondamentale de ces directives est de faire que les pays encouragent leurs leaders et leurs communautés à connaître leurs épidémies et à faire correspondre leur action de prévention aux besoins prioritaires. Il est essentiel d’assurer une couverture suffisante des populations les plus exposées au risque et les plus vulnérables pour atteindre l’Objectif 6 du Millénaire pour le développement ; et de mettre en place une action urgente pour combattre les facteurs qui alimentent l’épidémie, dont la stigmatisation liée au VIH, les violations des droits de la personne et les inégalités entre les sexes. »
Les Directives pratiques de l’ONUSIDA pour l’intensification de la prévention du VIH en vue de l’accès universel ont été élaborées en collaboration avec les Coparrainants de l’ONUSIDA, des partenaires internationaux, des gouvernements, des leaders de la société civile et d’autres experts. Elles s’appuient sur le Document d’orientation politique de l’ONUSIDA sur l’intensification de la prévention du VIH et sur le Plan d’action de l’ONUSIDA sur l’intensification de la prévention du VIH.
Liens:
Directives pratiques pour l’intensification de la prévention du VIH en vue de l’accès universel (pdf, 1.97MB)
Document d’orientation politique de l’ONUSIDA sur l’intensification de la prévention du VIH (pdf, 2.88MB)
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