Latin America

Feature Story
Women join forces in Latin America
30 octobre 2007
30 octobre 2007 30 octobre 2007
First Ladies and women leaders from Latin America
and UNAIDS Deputy Executive Director Deborah
Landey joined forces in the response to AIDS in the
region. Photo credit: UNAIDS
The Coalition of First Ladies and Women Leaders of Latin America on HIV held its third meeting in San Pedro Sula, Honduras on Friday 26 October to discuss the growing rates of HIV infection among women in Latin America and the impact of AIDS on women in the region.
Participants included the First Ladies of Honduras, Mexico, Dominican Republic and El Salvador, the First Ladies’ representative of Suriname, representatives from Ministries of Health, parliamentarians, representatives from the International Coalition of Women and civil society organizations including women living with HIV.
They expressed their firm commitment to take action in response to the AIDS epidemic. This commitment was reaffirmed by Deborah Landey, Deputy Executive Director UNAIDS, who gave a keynote speech at the meeting. “We must demonstrate and promote strong and sustained leadership, throughout the region, to place women at the centre of the agenda. Not mainstreamed. Not sidelined. At the centre,” she said.
Participants discussed ways of implementing the “action platform” which was approved at the last meeting of the Coalition held in Buenos Aires in April 2007. The “action platform” is a strategy designed to mitigate the impact of AIDS in the region, particularly in the context of universal access to HIV prevention, treatment, care and support, and which promotes women rights in a supportive environment, free of stigma and discrimination.
Also present at the meeting was the President of the Republic of Honduras, His Excellency Manuel Zelaya Rosales, who delivered a strong message to the participants emphasising the urgent need to address gender inequalities for an effective response to AIDS.
The Coalition of First Ladies and Women Leaders of Latin America, chaired by the First Lady of Honduras Her Excellency Xiomara Castro de Zelaya and supported by UNAIDS and UNFPA, was established in New York on June 2nd 2006, in the context of a parallel meeting of the 26th Special Session of the United Nations General Assembly.
The Coalition is the first initiative of its kind in the region. It involves First Ladies and women leaders in an alliance committed to advocating for stronger political leadership and resource mobilization to make universal access a reality, and reduce the vulnerability of women to AIDS in Latin American countries.
Links:
Read the speech by the UNAIDS Deputy Executive Director Deborah Landey
Watch the video of The Coalition of Latin American First Ladies and Women Leaders
Visit the web site of the Global Coalition on Women and AIDS
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Latin America countries discuss AIDS spending
25 septembre 2007
25 septembre 2007 25 septembre 2007
Dr. César Antonio Núñez, UNAIDS
Regional Director for Latin
America, underlined the
importance of the spending
assessment tool for generating
strategic information for decision
making.
Understanding the magnitude of spending on AIDS programmes, the sources of such funding, and the activities supported by such expenditures is critically important to policymakers, programme planners, and international donors. Effective resource monitoring helps identify gaps in the response, improves the strategic ability of countries and donors to target resources most effectively, and helps measure the degree to which words of commitment on AIDS are matched by financial resources.
Working towards better tracking of AIDS spending in countries in Latin America, more than 50 representatives from the region joined in Panama for a specialist workshop designed to underline changes in the technical classification process for tracking AIDS spending and help countries make better use of the UNAIDS-designed National AIDS Spending Assessment (NASA) tool for their analysis.
Organized by UNAIDS, through its Regional Support Team for Latin America and the International Center for Technical Cooperation on AIDS (ICTC), the workshop also served as a platform for discussing challenges and problems faced by countries when implementing the spending assessments.
NASA is a methodology that identifies financing flows directed to HIV prevention and health care for AIDS. It also identifies funds directed to activities on education, social development and social security that are related to AIDS. The information provided through NASA helps identify how funds are being channeled to different groups of people and geographically which assists with the development of National Strategic Plans and advocacy actions.
Dr. César Antonio Núñez, UNAIDS Regional Director for Latin America, underlined the importance of the spending assessment tool for generating strategic information for decision making. “This is critical for countries to identify if the spending of their resources, both national and external, is undertaken in populations and areas recognized as priorities,” he said.
Carlos Passarelli, ICTC Director, emphasized that “the Centre supports this joint effort of countries in improving their capacities on planning and administration of resources because this is key for the sustainability of AIDS responses in the region”.
Links:
Back to Financial resource requirements for AIDS

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Le Brésil présente à des parlementaires les meilleures pratiques en matière de lutte contre le sida
29 juin 2007
29 juin 2007 29 juin 2007Des politiciens internationaux désireux d’obtenir des orientations sur la meilleure manière de prévenir et de traiter le VIH ont accompagné des agents de santé communautaires au Brésil pendant leurs visites à domicile.
Dans le cadre des activités du groupe consultatif interparlementaire (UIP) sur le VIH/sida nouvellement créé, des parlementaires Indiens, Ougandais, Sud-africains et Suédois ont choisi de se rendre au Brésil pour leur première visite sur le terrain compte tenu de la réputation du pays en matière de ‘meilleures pratiques’ dans le domaine de la riposte au sida. L’accès aux soins gratuits est inscrit dans la constitution du Brésil et la riposte énergique et multisectorielle au sida a un impact réel sur l’épidémie.
En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH, les agents de santé sont parvenus à créer un climat de confiance et d’entente.

En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH,
les agents de santé sont parvenus à créer un climat
de confiance et d’entente.
A Sao Paulo, les équipes de santé à assise communautaire apprennent comment aborder les questions de contraception et de prévention du VIH dans le cadre de discussions générales sur la santé. Elles font ensuite régulièrement du porte à porte dans les quartiers pauvres.
« C’est admirable. En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH, les agents de santé parviennent à créer un climat de confiance et d’entente grâce auquel les gens n’hésitent pas à se manifester et cherchent à connaître leur statut VIH », a déclaré James Jennings de l’UIP.
« C’est admirable. En évitant de se focaliser uniquement sur le VIH, les agents de santé parviennent à créer un climat de confiance et d’entente grâce auquel les gens n’hésitent pas à se manifester et cherchent à connaître leur statut VIH », a déclaré James Jennings de l’UIP.
La visite a été organisée par le Comité consultatif international du Parlement brésilien, avec le concours du Programme national brésilien de lutte contre le sida, de l’ONUSIDA et du PNUD. Les membres du groupe UIP ont également rencontré le Ministre de la Santé, M. Jose Gomes Temporao, et assisté à un débat spécial organisé par le Comité parlementaire sur la sécurité sociale et la famille.
« Cette mission intervient à un moment stratégique, où tous les efforts sont intensifiés pour garantir un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH d’ici 2010. La participation des législateurs est essentielle et le Brésil dispose d’une expérience importante dans ce domaine qu’il peut partager », a déclaré Luiz Loures, Directeur adjoint, Initiatives mondiales, ONUSIDA.
Au Brésil, 50 parlementaires de tous horizons ont constitué le ‘Front des parlementaires pour la Santé’ (). Ils œuvrent de concert pour que la lutte contre le sida figure en bonne place parmi les préoccupations politiques et que l’on s’attaque aux préjugés et à la stigmatisation.
Les législateurs et la riposte au sida
L’objectif global du groupe consultatif sur le VIH/sida de l’Union interparlementaire (UIP) est de se renseigner sur la manière dont différents systèmes législatifs abordent la question de la lutte contre le VIH. Les politiciens du groupe ont pour objectif de tirer des leçons des expériences des uns et des autres menées dans des contextes et des milieux différents.
« Dans certains pays, il n’est même pas autorisé d’en parler. Comment peut-on faire des lois sur quelque chose dont on ne peut même pas parler », a fait remarquer M. Jennings.
Les politiciens du groupe consultatif sur le VIH/sida de l’Union interparlementaire ont pour objectif de tirer des leçons des expériences des uns et des autres menées dans des contextes et des milieux différents.

Les politiciens du groupe consultatif sur le VIH/sida
de l’Union interparlementaire ont pour objectif de
tirer des leçons des expériences des uns et des
autres menées dans des contextes et des milieux
différents.
Marco Aurélio da Silva du Réseau national de personnes vivant avec le VIH/sida (RNP+ Brazil) a invité les parlementaires à renforcer leur participation active à la riposte au sida.
« Nous souhaitons que les législateurs participent aux débats sur le sida car il s’agit là d’un partenariat des plus importants ».
Il a par exemple rappelé que la plupart des personnes séropositives au VIH vivaient des allocations de la sécurité sociale. « Il est nécessaire que le législateur intervienne pour que nous puissions conserver nos emplois ».
Une nouvelle édition d’un manuel sur le VIH destiné aux législateurs paraîtra à l’occasion de la première Conférence parlementaire mondiale de l’UIP sur le VIH qui aura lieu à Manille, en novembre, juste avant la Journée mondiale du sida.
« Il est fondamental que les parlementaires s’engagent pleinement dans leur pays pour faire en sorte que des ripostes appropriées au sida soient mises en œuvre et obtenir les ressources nécessaires pour les soutenir », a déclaré Eduardo Barbosa, Directeur adjoint du Programme national brésilien de lutte contre le sida, qui a participé activement à l’organisation de la visite de l’UIP.
Liens:
Davantage d’informations sur le Brésil

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Journée internationale contre l’homophobie
17 mai 2007
17 mai 2007 17 mai 2007
L’homophobie est un obstacle majeur à l’avancée
de la riposte au sida.
L’homophobie quasi générale est un obstacle majeur à la riposte au sida dans de nombreux pays partout dans le monde. La Journée internationale contre l’homophobie (17 mai) rappelle à quel point il est nécessaire et urgent de se liguer pour réduire et mettre fin à la discrimination, à la violence et à la criminalisation axées sur l’orientation sexuelle.
Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes et les transsexuels sont trop souvent victimes de la stigmatisation, de la discrimination et de la violence. Ces actes de malveillance contribuent à propager le VIH en créant un climat d’isolement et d’exclusion tel que les gens ne cherchent même plus à obtenir des informations vitales sur le VIH et à recourir aux services de santé.
Aujourd’hui, environ 85 Etats Membres des Nations Unies considèrent l’homosexualité comme un crime et dans un petit nombre d’entre eux, elle est passible de la peine de mort. La criminalisation de l’homosexualité propage la peur et la honte, forçant les gens à cacher leur sexualité, à conclure souvent des unions traditionnelles et à pratiquer leur sexualité en secret de crainte d’être poursuivis. Là où les gens ne peuvent vivre ouvertement et révéler leur sexualité, le risque d’infection à VIH est souvent fortement accru du fait que les gens n’ont pas recours aux services de prévention du VIH par peur des répercussions ou simplement, comme c’est le cas dans de nombreux pays, parce que ces services n’existent pas.
Pour l’ONUSIDA, la décriminalisation de l’homosexualité et l’éradication de la violence à l’encontre des minorités sexuelles sont essentielles pour permettre à la riposte au sida de progresser. Lors d’une consultation internationale sur la santé sexuelle des hommes qui a eu lieu à New Delhi (Inde), en septembre 2006, la Directrice du département de l’ONUSIDA Politiques, Bases factuelles et Partenariats, Mme Purnima Mane, a déclaré : « Nous devons faire en sorte que l’homosexualité soit décriminalisée partout et que l’homophobie, la discrimination et la violence à l’encontre des minorités sexuelles et des femmes soient déclarées illégales et socialement inacceptables ».
Cela dit, on constate des progrès et un certain nombre de gouvernements plaident désormais pour les droits des homosexuels dans le respect de nombreuses règles internationales telles que la Déclaration universelle des droits de l’homme ou la Charte des Nations Unies.
Depuis que le Brésil a présenté un projet de résolution à la Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme en 2003, plaidant contre toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle, plus de 50 pays s’y sont publiquement ralliés. Mais il reste encore beaucoup à faire.
« Nous devons faire face à l’homophobie de manière audacieuse et novatrice. Nous savons tous que tant que la société sera homophobe, il ne pourra pas y avoir de riposte efficace au sida pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes [et pour d’autres minorités sexuelles] », a déclaré Mme Purnima Mane.
Le Venezuela célèbre la ‘Journée contre l’homophobie’
Chaque année, des activités de sensibilisation au VIH sont organisées à travers le monde pendant la Journée internationale contre l’homophobie. Au Venezuela, l’ONUSIDA participe à ces activités en promouvant le ‘Guide on human rights, health and HIV: a strategic guide to prevent and fight discrimination due to sexual orientation or gender identity’ (Guide relatif aux droits de la personne, à la santé et au VIH : guide stratégique pour prévenir et combattre la discrimination liée à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre). Ce document a été préparé par le Centre international de coopération technique sur le VIH/sida, l’ONUSIDA et le Groupe horizontal de coopération technique, et a été présenté récemment au IVème Forum sur le VIH/sida en Amérique latine et dans les Caraïbes qui s’est tenu à Buenos Aires.
Au Venezuela, la célébration de la ‘Journée contre l’homophobie’ aura lieu à Merida, ville andine de l’ouest qui abrite l’un des plus actifs et des plus solides réseaux de la société civile vénézuélienne, la ‘Ligue de Merida contre le VIH et le sida’.
Outre la distribution du guide, l’ONUSIDA et la Ligue Merida organiseront un atelier interactif qui traitera des concepts de base concernant la sexualité, les droits sexuels de la personne et la vulnérabilité au VIH.
« C’est la deuxième année d’affilée que le Venezuela fête la Journée internationale contre l’homophobie en organisant des activités de sensibilisation sur cette question importante. Conformément aux initiatives régionales, la distribution de ce guide, en particulier parmi les jeunes, devrait promouvoir le respect et la tolérance à l’égard de la communauté des gays, des lesbiennes et des transsexuel(le)s », a déclaré le Coordonnateur de l’ONUSIDA pour le Venezuela, Libsen Rodríguez-Adrian.
Liens:
Lire le communiqué de presse ( en | es )
Guide relatif aux droits de la personne, à la santé et au VIH : guide stratégique pour prévenir et combattre la discrimination liée à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre ( es )
Lire l’article sur la situation eu égard à l’homophobie ( en | es ), publié par l’International Lesbian and Gay Association (ILGA), ou consulter son site Internet http://www.ilga.org/
Visionner la vidéo de l’ILGA ‘Une journée contre l’homophobie’ (en anglais) (mpeg, 3,840kb)
Lire les ‘Principes de Yogyakarta’ ( en )
Lire les Références aux violations des droits de l’homme en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre dans le système international de protection des droits de l’homme ( en )
Journée internationale contre l’homophobie
Reportages:
L’épidémie cachée de VIH chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes en Europe orientale et en Asie centrale (26 January 2009)
La Chine se penche sur l’incidence du VIH parmi les HSH (16 janvier 2009)
L’homophobie fait obstacle à la prévention du VIH (13 janvier 2009)
ICASA 2008 : Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et VIH en Afrique (7 décembre 2008)
Les HSH et l’épidémie mondiale de VIH (31 juillet 2008)
Renforcer le travail avec les HSH en Afrique (23 mai 2008)
Journée internationale contre l’homophobie (16 mai 2008)
Journée internationale contre l’homophobie 2007 (16 mai 2007)
Centre de presse:
Déclaration de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, le 17 mai (15 mai 2009)
L’ONUSIDA se déclare préoccupé par la décision de l’Assemblée nationale burundaise de criminaliser les relations homosexuelles (27 avril 2009)
L'ONUSIDA accueille avec satisfaction la libération au Sénégal de neuf hommes emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle (20 avril 2009)
L’ONUSIDA et une large coalition travaillent pour faire libérer neuf hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes au Sénégal qui ont été déclarés coupables et emprisonnés (15 janvier 2009)
La criminalisation des comportements sexuels et de la transmission du VIH entrave les ripostes au sida (27 novembre 2008)
Multimédia:
ONUSIDA a adressé un message fort au public de la 23ème édition du TEDDY Award à Berlin
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Clôture du FORO 2007 à Buenos Aires
27 avril 2007
27 avril 2007 27 avril 2007
Plus de 4 000 personnes ont participé à ce forum
de quatre jours clôturé à Buenos Aires le 20 avril
2007.
Le IVème Forum sur le VIH/sida et les IST en Amérique latine et dans les Caraïbes s’est achevé le 20 avril 2007 à Buenos Aires. Plus de 4 000 personnes ont participé à ce forum de quatre jours qui a rassemblé des personnes vivant avec le VIH, des groupes de la société civile, des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des universitaires/ scientifiques, des médias et des institutions des Nations Unies pour partager leurs idées et discuter des difficultés et des perspectives concernant la riposte au sida et aux maladies sexuellement transmissibles dans la région.
« Ce forum a été déterminant pour accroître la visibilité de l’épidémie de sida dans la région », a déclaré le Dr Cesar A. Nunez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine.
Le Dr Karen Sealey, Directrice régionale de l’ONUSIDA pour les Caraïbes, a ajouté : « Pendant ce forum, les gouvernements, la société civile et les partenaires stratégiques ont été invités à continuer d’unir leurs efforts et leurs ressources pour lutter contre le VIH dans la région ».

Le Dr Cesar Nunez, Directeur
régional de l’ONUSIDA pour
l’Amérique latine, a souligné que
le forum a pour rôle d’attirer
l’attention sur l’épidémie de sida
dans la région.
Le Centre international de coopération technique sur le VIH/sida, initiative commune Brésil/ONUSIDA, a joué un rôle clé dans l’organisation d’ateliers et de réunions parallèles axés sur les promesses d’assistance technique aux pays et aux groupes de la société civile de la région. L’événement a aussi permis la tenue d’une réunion de la Coalition de lutte contre le VIH/sida des premières Dames et des femmes leaders.
Le Dr Ginés González García, Ministre de la Santé d’Argentine, et le Dr Mirta Roses, Directrice de l’Organisation panaméricaine de la Santé, ont souligné, dans leur discours, lors de la cérémonie de clôture, leur engagement à surmonter les difficultés qui font obstacle à la riposte au sida.
« L’Argentine continuera à travailler avec les pays de la région pour trouver les médicaments nécessaires au prix le plus abordable afin d’améliorer l’accès au traitement », a déclaré le Dr González García. « Seules ces actions permettront d’atteindre les objectifs que nous avons fixés pour les prochaines années », a-t-il ajouté.
S’exprimant au nom des institutions des Nations Unies, le Dr Roses a déclaré : « La lutte contre le VIH doit être placée au premier rang des préoccupations politiques. Si cela n’est pas fait, notre riposte arrivera trop tard. Il convient de s’attaquer à la pauvreté et aux inégalités sociales liées à l’appartenance à un sexe ou à un groupe ethnique car ce sont des problèmes qui favorisent la propagation de l’épidémie de sida dans notre région ».

Le forum a ouvert un espace de
discussion idéal pour le partage d’idées
et l’examen des difficultés qui font
obstacle à la riposte au sida dans la
région.
L’un des moments forts du forum a été la discussion sur la question d’actualité de la circoncision des hommes comme méthode supplémentaire de prévention du VIH. Les participants sont convenus de recommander que la circoncision ne soit pas considérée comme une méthode de prévention en soi et qu’elle soit envisagée et conseillée dans le cadre d’un ensemble complet de mesures de prévention comprenant également une utilisation correcte et constante des préservatifs, et une réduction du nombre de partenaires sexuels.
Le forum est une initiative semestrielle du Groupe horizontal de coopération technique. Son comité d’organisation inclut des représentants de réseaux régionaux de la société civile : ICW LATINA, REDTRASEX, ASICAL, REDLA+, MLCM+, REDLARD, LACASSO, REDLACTRANS.
Les principales conclusions sont les suivantes:
- Renforcer la prévention du VIH et promouvoir la santé sexuelle
- Veiller à ce que les droits de la personne des enfants et des jeunes soient pris en compte dans la riposte au VIH de la région
- Renforcer les programmes de prévention du VIH à l’intention des populations les plus exposées au risque d’infection, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les populations déplacées, les personnes incarcérées et les consommateurs de drogues injectables
- Elaborer des politiques publiques qui intègrent la question de l’identité sexuelle et la réduction de la stigmatisation, ainsi que des mesures appropriées afin que la pauvreté, l’appartenance à un groupe ethnique ou à un sexe ne diminuent en rien les droits de la personne
- Renforcer l’intégration et la participation des femmes à la riposte contre l’épidémie
- Promouvoir le suivi et l’évaluation de l’accès au traitement
- Renforcer la surveillance épidémiologique et inclure la société civile dans le processus
- Fixer des cibles en direction de l’objectif d’un accès universel pour 2010
- Assurer une planification stratégique appropriée, la mobilisation de fonds pour la mise en œuvre et la mise en place d’un dispositif de suivi et d’évaluation performant dans les pays.
Pendant la séance de clôture, Andrés Leibovich, Président du Foro 2007, a transmis symboliquement les fonctions du comité d’organisation du forum aux représentants du Pérou, pays qui accueillera le Vème Forum sur le VIH/sida et les IST en Amérique latine et dans les Caraïbes en 2009. La délégation péruvienne était conduite par le Dr José Luis Mesones, Coordonnateur de la lutte nationale contre le sida du Pérou.

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Ouverture du FORO 2007 à Buenos Aires
18 avril 2007
18 avril 2007 18 avril 2007
De gauche à droite : D. Fontana, Responsable du
Programme national de lutte contre le sida pour
l’Argentine, L. Loures, Siège de l’ONUSIDA,
G. González, Ministre de la Santé d’Argentine et
P. Perez, ICW Latin, lors de l’ouverture du FORO
2007.
Quelque 4 000 personnes ont participé au IVème Forum sur le VIH/sida et les IST en Amérique latine et dans les Caraïbes qui s’est ouvert à Buenos Aires le 17 avril. Y participaient des personnes vivant avec le VIH, des groupes de la société civile, des organisations non gouvernementales et gouvernementales, des scientifiques, les médias et des représentants des organismes des Nations Unies et du secteur privé.
Avant la cérémonie officielle d’ouverture, l’ONUSIDA a tenu une réunion parallèle sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH au cours de laquelle on a examiné les progrès enregistrés dans la région, les obstacles à surmonter et les moyens d’aller de l’avant en ce qui concerne la planification et l’établissement des coûts, et le financement durable pour réaliser l’accès universel.

Luiz Loures du Secrétariat de l’ONUSIDA pendant
son intervention lors de la séance inaugurale du
FORO 2007.
S’exprimant lors de la Conférence, Luiz Loures, du Secrétariat de l’ONUSIDA, a déclaré : « De grandes choses sont faites dans la région pour arriver à l’accès universel et nous constatons un accroissement réel de l’engagement des dirigeants dans tous les secteurs de la riposte au sida. Il est cependant nécessaire et urgent de continuer de renforcer cette action. Le forum nous offre un espace pour partager des idées et élaborer de nouvelles stratégies afin de vraiment faire progresser la riposte au sida en Amérique latine et dans les Caraïbes ».
Les organisateurs de la Conférence, ont exposé les principaux axes du forum qui sont les suivants:
- Contribuer à sensibiliser davantage le public à l’impact de l’épidémie de sida dans la région Amérique latine et Caraïbes.
- Mettre en lumière les succès récents ainsi que les difficultés auxquelles la région est confrontée et la manière de les surmonter.
- Contribuer à renforcer l’engagement et la responsabilisation politiques en se basant sur les expériences acquises dans la région.
- Contribuer à réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida.
- Renforcer les capacités de ceux qui luttent contre le sida.
- Promouvoir une participation accrue de tous les acteurs sociaux à la riposte contre l’épidémie.

Ginés González, Ministre de la Santé d’Argentine,
pendant son discours d’ouverture du FORO 2007.
Près de 2 millions de personnes vivent avec le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes où la transmission résulte de facteurs communs à la majeure partie de la région : une pauvreté très étendue et de nombreuses migrations, des informations insuffisantes sur les tendances de l’épidémie en dehors des grandes zones urbaines, et une homophobie généralisée. Cesar Nunez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine, déclare : « L’un des principaux objectifs de cette conférence est d’examiner les moyens de réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, car ceci demeure malheureusement un problème majeur dans la région ».
Développant le thème ‘Amérique latine et Caraïbes : unies face à la diversité en vue de l’accès universel’, Andrés Leibovich, président du Comité d’organisation du Foro 2007, a déclaré : « Le respect de la diversité est le fondement de toute vie démocratique. C’est la raison pour laquelle nous voulons, en Amérique latine et dans les Caraïbes, être unis et construire une société dans laquelle intégration et justice ne sont pas de vains mots. C’est pourquoi nous appelons de nos vœux un accès universel à l’éducation pour aider à prévenir les nouvelles infections à VIH et pour que les personnes vivant avec le virus puissent exercer leurs droits à accéder au traitement antirétroviral et à vivre dans la dignité ».
Liens:
Pour plus d’informations, prière de consulter le site Internet du Forum à l’adresse suivante www.forovihsida2007.org

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L’héritage d’une star du rock aide des enfants vivant avec le VIH
01 mars 2007
01 mars 2007 01 mars 2007
« Où qu’il soit, il applaudit, » dit avec émotion Maria Lucia Araujo de la réaction qu’aurait son fils Cazuza en voyant le foyer pour enfant ‘Viva Cazuza’, créé à sa mémoire.
Cazuza, un des artistes les plus connus du Brésil, est mort en 1990 à Rio de Janeiro d’une maladie liée au sida ; il avait 32 ans. Aujourd’hui, 65 enfants vivant avec le VIH bénéficient du soutien de la Sociedade Viva Cazuza, une organisation sans but lucratif financée par les droits d’auteur de ses chansons et consacrée à aider des enfants vivant avec le VIH.
En février 1989, Cazuza est devenu la première personnalité brésilienne à annoncer publiquement qu’il était séropositif au VIH. Après sa mort, Maria Lucia Araujo a fondé le foyer pour enfants vivant avec le VIH.
Maria Lucia Araujo ne savait rien du VIH ou du sida lorsqu’elle a appris le diagnostic de son fils. « Lorsqu’il m’a annoncé qu’il était séropositif, j’ai pensé qu’il serait remis d’ici un an, » dit-elle. Le décès de son fils a bouleversé sa vie. Mariée à un homme riche, elle n’avait pas besoin de travailler, mais il lui fallait faire quelque chose. « Je serais devenue folle et je n’aurais plus pu dormir si je n’avais rien fait, » ajoute-t-elle.
C’est pourquoi elle a ouvert ce foyer, le premier de ce type à Rio. Depuis son ouverture, l’organisation a aidé 67 enfants. Avec l’arrivée des médicaments antirétroviraux, la santé des enfants s’est améliorée. « Les enfants fréquentent les écoles locales et ont une vie active comme tous les autres enfants du quartier, » affirme Maria Lucia Araujo.

L’ONUSIDA estime que 2,3 millions d’enfants de moins de 15 ans vivent avec le VIH dans le monde et, d’après un récent rapport de l’UNICEF, quelque 15,2 millions d’enfants de moins de 18 ans ont perdu un de leurs parents ou les deux en raison du sida.
« Il est vraiment nécessaire d’aider les enfants vivant avec le VIH au Brésil, » déclare le Dr Laurent Zessler, Coordonnateur de l’ONUSIDA au Brésil. « Nous devons faire en sorte que ces enfants ne subissent aucune discrimination. Les enfants vivant avec le VIH peuvent poursuivre l’école et vivre une vie active et bien remplie ; on ne peut pas permettre que le VIH leur vole leur enfance, » ajoute-t-il.
« Depuis la mort de mon fils, la nature du virus a beaucoup changé ; ce n’est plus la maladie des gay, aujourd’hui toujours plus de femmes sont touchées. Elles n’ont souvent aucune idée qu’elles sont séropositives et transmettent le virus à leurs enfants sans le savoir, » déclare Maria Lucia.
Les enfants suivent des voies diverses avant d’arriver au foyer. L’un des 24 enfants vivant actuellement dans la maison est Danielle, 15 ans, qui est arrivée il y a dix ans avec sa sœur après le décès de sa mère car son père ne pouvait pas faire face. Au cours de son séjour, elle a établi de bons rapports avec son père et espère pouvoir un jour vivre avec lui.
José, du Paraguay, a été trouvé à l’âge de trois ans abandonné et très malade dans un hôpital à la frontière paraguayenne. Aujourd’hui, à neuf ans, José veut devenir cinéaste.

L’organisation soutient aussi de jeunes adultes qui ont quitté leur famille. Une fois pas semaine, le dispensaire du foyer est ouvert aux adultes séropositifs au VIH, afin qu’ils viennent y chercher leurs antirétroviraux. Comme pour tous les Brésiliens séropositifs, le traitement antirétroviral est offert gratuitement par le gouvernement.
En plus d’un appui matériel, la Sociedade Viva Cazuza maintient aussi un site Internet sur lequel le public peut poser des questions sur le sida à des experts. Ces derniers répondent à environ 12 000 questions chaque mois. Maria Lucia est choquée par les questions que l’on pose encore 20 ans après l’apparition du sida au Brésil. « Les questions les plus courantes restent les suivantes : ‘Comment attrape-t-on la maladie ?’ ou ‘Comment puis-je me protéger contre cette maladie ?’ Le sida ce n’est pas comme le cancer pour lequel les experts ne savent pas vraiment ce qui le provoque ou comment le prévenir – pour prévenir le sida, c’est simple, utilisez un préservatif, » dit-elle encore.
Maria Lucia est devenue une porte-parole de premier plan de la lutte contre le sida et paraît régulièrement à la télévision. Elle estime que l’héritage de son fils ne réside pas seulement dans ‘ses magnifiques chansons’, mais aussi dans le fait d’annoncer ouvertement qu’il était infecté pas le VIH et en poursuivant ses apparitions publiques malgré la progression de la maladie. « Il a énormément œuvré pour éduquer les gens et aider à réduire la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, » conclut-elle.
Photos: ONUSIDA/J. Spaul
Liens:
Site Internet de la Sociedade Viva Cazuza (en portugais ou en anglais uniquement)
Site Internet de Cazuza (en portugais ou en anglais uniquement)
Unissons-nous pour les enfants, contre le sida

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Amazonians unite to fight stigma in Brazil
04 octobre 2006
04 octobre 2006 04 octobre 2006Stigma and discrimination against people living with HIV is commonplace in the Amazon region of Brazil. In an effort to change attitudes and increase awareness about AIDS, people living with HIV in the heart of the Amazonian territory have come together to try to encourage people to learn about the epidemic and break down AIDS-related stigma.

Credit : UNDP/C. Goldgrub
RNP+ is providing support to native Amazonians living with HIV
“In the northern region of Brazil, living with HIV is very difficult,” said Laurinha Brelaz, who has been HIV-positive for 13 years. “It is hard to get information, to show our faces and be open about our HIV status. The afro-Brazilian, native indigenous and Amazonian river people living with HIV are in constant fear of discrimination and stigma,” she explained.
Mrs. Brelaz is a member of Rede Nacional de Pessoas Vivendo com HIV/AIDS (RNP+), a Brazilian network of people living with HIV, based in São Paulo. RNP+ was created more than ten years ago and began working in the Manaus area of the Amazon State last year. The network seeks to support people living with HIV and focus on HIV prevention projects for native Amazonians.
“We want to support the Brazilian government in building public health policies. In the Amazon State, many people living with HIV are mistreated by public health staff. There are many cases of discrimination, especially towards HIV-positive women who particularly suffer prejudice. If we raise awareness about HIV in public opinion, people living with HIV will be confident enough to show their faces as part of society,” affirmed Mrs Brelaz.

Credit : UNICEF/BRZ/J.Simões
Native Amazonians often live in remote areas with little or no access to health care systems
According to a Brazilian Health authorities report, AIDS incidence in Amazon State increased from 3.7 cases per 100,000 inhabitants in 1994 to 15.7 in 2004. “In the Northern states the biggest challenges are related to access to health services. This is mainly due to geographical obstacles, and the need to expand the structure of health services to treat the local population. In order to strengthen the response to AIDS in the region, we need to improve health care systems, and encourage the involvement of civil society organizations,” said Mrs. Mariangela Simão, Director of the Brazilian National Programme on Sexually Transmitted Diseases and AIDS.

Credit : UNICEF/BRZ/J.Simões
By 2004, AIDS incidence had grown to 15.7 cases per 100,000 inhabitants in the Amazon state
The response to AIDS in the Amazon also goes beyond health issues. Recently RNP+ Amazonas mobilized civil society to participate in a Workshop for Awareness of Social Actors on HIV/AIDS sponsored by UNAIDS and ILO. “In the Amazon, there is a great opportunity to scale-up access to services for people living with HIV. A successful response cannot be achieved without the full engagement and participation of people living with HIV,” said Dr. Laurent Zessler, UNAIDS Coordinator Brazil. This partnership aims to develop actions on HIV in the workplace, including support to workers living with HIV in the Amazon region. The participants received information and material on HIV from UNAIDS, ILO, the Brazilian National Programme and various NGOs. The project also received support from local and State governments and National Trade Unions in the region.

Credit : L. Brelaz
Laura Brelaz, member of the Brazilian network of people living with HIV - RNP+
Partnerships between domestic and international actors are becoming increasingly fundamental to working on AIDS issues in inland Brazil. Mrs. Laurinha Brelaz represents the network of people living with HIV in the UN Expanded Theme Group on AIDS. “In the beginning of the epidemic, people living with HIV used to feel very alone. Nobody knew what HIV or AIDS was. So, people living with HIV built-up this network. Today, we are known internationally,” she explained proudly. “Our goals are to fully participate in the decision making at all levels, including state and municipal health councils and AIDS commissions, in order to build health policies together, fight for a high quality public health system and restore our dignity,” she said.
The work, led by Brazilian civil society in the Amazon region, still depends on strengthening their financial sustainability. “Financial issues are still the main obstacle we need to overcome. We are receiving some resources from National and local governments, but we intend to approach international sponsors as well,” Mrs. Brelaz highlighted. When asked about plans for the future, Mrs. Brelaz answered, “In the Amazon we intend to implement the same standard of quality of life for people living with HIV as in other areas of Brazil.” Now RNP+ Amazonas are planning for the next annual meeting of people living with HIV in the region.

Feature Story
Fighting stigma against sexual minorities in Latin America
19 septembre 2006
19 septembre 2006 19 septembre 2006Marcela Romero became a woman in heart, soul and body at the age of 17. This decision changed her life completely. No longer would ‘Marcelo’ (her name at birth) be the favourite uncle or pride of the family. Instead Marcela faced scorn and rejection.
“Knowing that your family wishes you had never existed or listening to the constant question what did I do to have a person like this in the family is very painful,” Marcela explained.
After having to drop out from school in Argentina due to reaction to her new appearance, Marcela was forced to sell sex to survive financially. During this time, Marcela became HIV positive.
Marcela’s experiences are typical of transsexuals in Latin America and other parts of the world as they face rejection from their families, marginalization within wider society and other forms of stigma and discrimination.

Marcela Romero (right of photograph), Coordinator of the Latin American Transsexual Network (REDLACTRANS)
“This is the reality of the gay, lesbian and transsexual population in Latin America. We are permanently treated as fascinating objects for investigation or contempt and not as individuals with rights,” said Marcela, explaining that despite her wish to be considered a woman, she is still obliged to carry and present her male identification papers to keep within the country’s law. In Latin America, stigma and discrimination of sexual minorities often goes hand in hand with HIV-related discrimination.
“Sexual violence is a reality for many sexual minorities and often sex work is the only viable option to make a living for transgender and transsexual people who are marginalized in mainstream society. Unless HIV prevention and stigma eradication programmes are designed by and for these communities they will continue to be more vulnerable to HIV,” said UNAIDS Head of Civil Society Partnerships, Andy Seale.
Marcela is working hard with others in the same situation as her to respond to and reduce the kind of stigma and discrimination she faces every day. As coordinator of the Latin American Transsexual Network (REDLACTRANS), she recently took part in a meeting in Brazil, in which other representatives from more than 20 Latin American countries gathered to address the issue of discrimination against sexual minorities and its effects on the AIDS response.

(right to left): Dr Pedro Chequer, UNAIDS Country Coordinator for Argentina, Chile, Uruguay and Paraguay; Marcela Romero, Coordinator of the Latin American Transsexual Network (REDLACTRANS)
Within the discussions at the meeting, a strategic guidebook to help fight discrimination against sexual minorities, and reduce its impact on HIV, was presented for discussion. “This guidebook will be a useful instrument for countries, especially those that lack on legislations and laws that ensure the basic human rights to these important populations,” said Pedro Chequer, UNAIDS Country Coordinator for Argentina, Chile, Uruguay and Paraguay. More than 80 countries around the world, especially in Asia, Africa, Central America and the Caribbean, currently punish homosexuality as a crime.
The meeting was an initiative of the Horizontal Technical Cooperation Group (HTCG), that comprises more than 21 Latin American countries, and the UNAIDS Regional Support Team for Latin America. The guidebook is expected to be ready for distribution later this year.
“We are committed to stopping the crimes and abuses against gay, lesbian and transsexual populations which can lead to a higher HIV risk. This goal can only be achieved through public policies that respect sexual orientation and human rights,” said Carlos Passarelli, HTCG’s Joint Director.
Arturo Diaz, from the Mexican non-governmental organization, Letra S, stated that this type of discrimination “affects the daily lives of the gay, lesbian and transsexual populations in personal, emotional and professional aspects, as well as health”.
As stated in the Declaration of Commitment on AIDS, UNAIDS is working on initiatives to join efforts with governments, civil society and the media of all the Latin American countries to fight stigma and discrimination through coordinated action as part of a wide response to the AIDS epidemic.
The path ahead is long, but as Marcela has seen, stigma and discrimination can be broken down gradually, moving towards the ultimate goal of total eradication. “Before only my best friend would accept me, now my Mum has started to come around as well,” she said. “Things are changing – it’s little by little, but they are changing for the better.”
Related links
Horizontal Technical Cooperation Group of Latin America and the Caribbean on HIV/AIDS
Letra S
PAHO - HIV/AIDS-Related Stigma and Discrimination in the Health Sector
PAHO - Estigma y Discriminación por el VIH/SIDA en el Sector Salud
PAHO - Time to Stop Homophobic Crimes in Latin America and the Caribbean
PAHO - Es hora de poner fin a los crímenes homofóbicos en América Latina y el Caribe

Feature Story
Brazilian designer: condoms, basic as jeans, necessary as love
16 mars 2006
16 mars 2006 16 mars 2006
Photo: Daniel Delaunay
Thousands of condoms pile in the corner. Buckets of paint lie on the shelf. She cuts, twists, shapes, melts, pastes, colors, crochets and sculpts, with her fingers and nails stained black. 365 hours later, a colourful elegant gown made of 6,500 condoms debuts.
Adriana Bertini, a Brazilian artist living in São Paulo, uses expired or defective condoms as raw material to make pieces of art. Her creations include ornate evening dresses, vivid bikinis, elegant shawls, flowery carnival costumes, and other plastic arts.
"I want my art to be visible everywhere, reminding people of the necessity of HIV prevention" Bertini says. “I prefer working more with the figurines, because I noticed that they make people think about the meaning of ‘Wear against AIDS’.”
Bertini started her career at Brazil's fashion houses, and made her first dress from condoms in 1997. Since then, the designer has made around 200 sculptures, 80 tapestries and 160 figurines from condoms. The most condoms she has ever used on a gown - around 80 thousand - was on one wedding dress.
"My idea is to promote condom use not as a commercial fashion but as a conceptual fashion, be it conscious or subconscious. The idea is to wear them at the right time, not just as a trend, on clothes" says Bertini.
Bertini started working in HIV prevention in 1994, after she spent time with HIV positive children as a volunteer for GAPA, an HIV prevention group. "In the beginning, I worked with condoms but not necessarily in the context of AIDS," the designer says "The AIDS issue came along with my work with children living with HIV. I realized that I could use fashion for AIDS awareness."
“I volunteered to do the HIV prevention work,” says Bertini, who at the time did not know anyone living with HIV. “Then I made friends who were HIV positive and this stimulated me even more to promote prevention. Today, I have already lost some dear people to AIDS. I think this is the minimum I can do, being a conscientious person faced with a problem of this magnitude. ‘If you have conscience, act'.”

Adriana Bertini. Photo: Rodrigo Cibantos
Bertini’s designs can be seen at fashion shows and in magazines, or are exhibited in museums. “The focus is not on wearing my gowns, but on introducing condoms into everybody’s lives, breaking taboos and giving the public a chance to ponder.”
While Bertini’s designs are often shown in Brazil, she has also had important international exposure. Her work was exhibited at the International AIDS Conference in Barcelona, Spain, in 2002, and at the 15th International AIDS Conference in Bangkok, Thailand, in 2004, among others. She has also proposed an exhibit in the cultural programme of the 16th AIDS Conference in Toronto this coming August: “I am waiting for the selection to be finalized.”
Reactions of the public to her designs vary. Some people whisper about it, others laugh or dismiss it as inappropriate, and then there are those who want to meet her and tell her their problems.
“There a lot of parents who want to thank me because it was through my art that they’ve reached out to their children to talk about sexuality,” she says.
All her material comes from condom manufacturers, and the proceeds from the sales of dresses - prices range from $700 to $5,000 - go directly to organizations involved in the fight against AIDS. Bertini and her HIV-positive apprentices do not make their living directly from their work, but instead rely on sponsors.
"I'm not doing this to make money but rather as a social act, as art aimed at others. I hope that by using condoms to create something new, I can inspire reflection, foster discussion, and challenge taboos." says Bertini who is quickly becoming well-known in international activism circles.
The 34 year-old was awarded with the Nkosi Johnson Community Spirit Award in 2004 by the International Association of Physicians in AIDS Care, Washington DC, (IAPAC) in recognition of her 10 years of artistic activism. "You understand, condoms must become as basic as a pair of jeans and as necessary as a great love," Bertini emphasizes.
Related links
Adriana Bertini official website