Naomi Watts UNAIDS Goodwill Ambassador GWA advocacy

Naomi Watts en visite au foyer pour enfants de Nyumbani pour en savoir plus sur le traitement pédiatrique du VIH

12 juillet 2017

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, a visité le foyer pour enfants de Nyumbani au Kenya le 11 juillet dernier afin d’en apprendre davantage sur le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant mené au Kenya, ainsi que sur le travail réalisé dans ce foyer pour soigner les enfants vivant avec le VIH.

En l’espace de quelques années seulement, grâce à un partenariat solide entre le leadership politique, les responsables de la mise en œuvre du programme et la communauté, les nouvelles infections à VIH chez les enfants âgés de 0 à 14 ans au Kenya sont passées de 12 000 en 2013 à 6 600 en 2015. En juin, sous la houlette de sa Première dame, Margaret Kenyatta, le Kenya a lancé un nouveau cadre pour accélérer les efforts du pays en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de la syphilis d’ici à 2021. Ce cadre appelle à l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi qu’à la création d’un environnement propice à l’autonomisation des femmes vivant avec le VIH.

Le foyer pour enfants de Nyumbani a ouvert ses portes en 1992 et accueille actuellement 124 enfants vivant avec le VIH. Le foyer apporte une aide nutritionnelle, médicale, psychosociale et spirituelle aux enfants et à la communauté environnante, en offrant un refuge sûr aux enfants abandonnés vivant avec le VIH à Nairobi. De plus, l’organisation dispose d’un programme à base communautaire qui vient en aide à plus de 3 100 enfants vivant avec le VIH qui résident dans les bidonvilles de Nairobi, ainsi qu’à un millier d’orphelins dans les villages de Nyumbani.

Mme Watts et ses deux fils ont visité plusieurs installations du foyer, notamment son laboratoire de pointe équipé pour prendre en charge le diagnostic précoce chez les nourrissons et les tests de charge virale. Mme Watts a félicité le foyer de Nyumbani pour l’impact qu’il exerce au quotidien dans la vie d’autant d’enfants aussi exceptionnels et indépendants. Elle s’est engagée à poursuivre son travail de sensibilisation sur la nécessité de veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH ne développent pas le sida.

Déclarations

« Aujourd’hui, j’ai été témoin de réussites incroyables. Les enfants de Nyumbani sont un exemple vivant de l’impact du traitement antirétroviral sur la santé et le bien-être des enfants vivant avec le VIH. »

Naomi Watts Ambassadrice itinérante internationale de l’ONUSIDA

« Nous devons lutter contre la stigmatisation et la discrimination, en particulier envers les enfants vivant avec le VIH. Ils méritent notre amour et notre compassion pour que le sida ne les atteigne pas. »

Jantine Jacobi Directrice nationale de l’ONUSIDA au Kenya

« Tous les jours, je constate la puissance du traitement antirétroviral. Nos enfants sont heureux, en bonne santé, et ils vont à l’école. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les enfants vivant avec le VIH déploient tout leur potentiel. »

Protus Lumiti Responsable en chef, Foyer pour enfants de Nyumbani

OLD Ambassadeurs de bonne volonté et Représentants de l'ONUSIDA

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Ambassadeurs de l'ONUSIDA

 

Daw Aung San Suu Kyi

Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour la discrimination zéro

 

Première dame du Panama Lorena Castillo de Varela

Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine

 

Première dame d’Afrique du Sud Madame Tobeka Madiba Zuma

Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la santé des femmes, des jeunes et des enfants

 

 

Ambassadeurs de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

Loyiso Bala

Ambassadeur national de bonne volonté de l'ONUSIDA pour l'Afrique du Sud

 

Michael Ballack

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

James Chau

Ambassadeur national de bonne volonté de l'ONUSIDA pour la Chine

 

Toumani Diabaté

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

Myung-Bo Hong

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

Annie Lennox

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

David Luiz

UNAIDS International Goodwill Ambassador

 

Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège

Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

 

Ratu Epeli Nailatikau

Ambassadeur de bonne volonté de l'ONUSIDA pour le Pacifique

 

Aishwarya Rai Bachchan

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

Yola Semedo

Ambassadrice itinérante nationale de l'ONUSIDA en Angola

 

Her Serene Highness Princess Stephanie of Monaco

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

 

Naomi Watts

Ambassadeur international de bonne volonté de l'ONUSIDA

 

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, milite en faveur d'une génération sans VIH

05 octobre 2012

Naomi Watts, actrice et Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a évoqué son travail en soutien aux efforts de l'ONUSIDA en faveur d'une génération sans sida alors qu'elle se trouvait au Mozambique.

Le Mozambique est l'un des lieux utilisés pour le tournage d'un nouveau film sur la vie de Diana, Princesse de Galles. C'est également là que UNAIDS.org a rencontré l'actrice et Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA Naomi Watts. Elle a évoqué son travail en soutien aux efforts de l'ONUSIDA en faveur d'une génération sans sida, pour zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et le maintien de leurs mères en vie.

« Aux États-Unis et en Europe, nous sommes quasiment parvenus à concrétiser l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants et de nombreux pays d'Afrique maintiennent le cap dans cette même direction », a déclaré Mme Watts. « À l'ONUSIDA, nous appelons cela « l'objectif zéro » - zéro enfant né avec le VIH et zéro mère décédée de causes liées au sida. Et pour nous, l'objectif zéro n'est ni un rêve ni un slogan vide de sens mais bien une réalité à notre portée », a-t-elle ajouté. 

Le pays dans lequel le film est tourné possède l'un des taux de VIH les plus élevés d'Afrique subsaharienne, puisque 11,5 % de la population adulte vit avec le virus. Néanmoins, il fait aussi partie des 22 pays qui mettent en œuvre un effort concerté pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants dans le Plan mondial défendu par l'ONUSIDA et ses partenaires.

Au Mozambique, en 2011, 98 000 femmes enceintes vivant avec le VIH avaient besoin d'un traitement antirétroviral pour éviter la transmission du VIH à leurs enfants ; ce chiffre est le troisième le plus élevé après l'Afrique du Sud (241 000 femmes) et le Nigéria (229 000 femmes).

Les femmes doivent avoir accès aux services vitaux de prévention et de traitement du VIH pour elles-mêmes et pour leurs enfants et je sais que, ensemble, nous pouvons y arriver

Naomi Watts, actrice et Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

Le programme national ayant pour but de stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et de maintenir leurs mères en vie s'est étendu rapidement depuis sa création en 2002. Le nombre de site proposant des services anti-VIH visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants a augmenté dans l'ensemble du pays, passant de 356 en 2009 à plus d'un millier en 2010. De ce fait, le nombre de femmes enceintes ayant pu bénéficier de conseils et de tests de dépistage du VIH a également enregistré une hausse considérable, de 12 % en 2005 à 87 % en 2010, soit l'un des taux les plus élevés de la région. En outre, depuis 2009, le pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH au Mozambique et qui reçoivent un traitement antirétroviral afin d'éviter la transmission du VIH à leurs enfants a augmenté, passant de 38 à 51 %.

Toutefois, ces progrès sont insuffisants étant donné que près de la moitié des femmes vivant avec le VIH au Mozambique ne reçoivent pas les médicaments nécessaires pour éviter sa transmission à leurs enfants.

« J'aurais aimé passer plus de temps dans ce magnifique pays qu'est le Mozambique. J'encourage vivement tous les partenaires à la riposte au sida à redoubler d'efforts ici et dans les 21 autres pays les plus affectés », a précisé Mme Watts. « Les femmes doivent avoir accès aux services vitaux de prévention et de traitement du VIH pour elles-mêmes et pour leurs enfants et je sais que, ensemble, nous pouvons y arriver. »

En qualité d'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Mme Watts s'est associée à l'ancien Président Bill Clinton et au Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon pour lancer le Plan mondial en juin 2011 au siège des Nations Unies à New York. Elle a visité des sites utilisés par les programmes de santé maternelle et pédiatrique de Lusaka en Zambie à New Delhi en Inde, où elle a œuvré sans relâche pour garantir que tous les pays mettent bien en place les efforts nécessaires pour parvenir à une génération née sans VIH. La semaine dernière à New York, Mme Watts a appelé le Forum des femmes dirigeantes, qui a rassemblé des PDG de tout premier plan et les Premières dames de plusieurs pays africains, à combiner leurs efforts pour atteindre l'objectif zéro. 

Favoriser l'émancipation des femmes pour de meilleurs résultats de développement

23 septembre 2012

De gauche à droite : Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA ; Aishwarya Rai Bachchan, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Professeur Jeffrey Sachs, Directeur de l'Institut de la Terre à l'Université Columbia et Conseiller spécial auprès du Secrétaire général des Nations Unies pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement ; et Mme Coumba D. Touré, fondatrice et Présidente de la fondation Développement Avancé pour l'Afrique (ADA) et Présidente de la conférence, au Yale Club, NYC, le 24 septembre 2012.

Les Premières dames de plusieurs pays africains, des responsables gouvernementaux et des représentants d'organisations internationales et de la société civile travaillant sur le développement et les questions touchant les femmes se sont réunis à New York en marge de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies afin de discuter des moyens de favoriser l'émancipation des femmes et des jeunes, en particulier par le biais des technologies numériques.

Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a participé à cette session intitulée Partenariat en action : veiller à ce que les enfants du monde entier naissent sans le VIH. Appelant les femmes à montrer la voie pour la justice sociale, M. Sidibé a présenté deux ambassadrices itinérantes de l'ONUSIDA, Naomi Watts et Aishwarya Rai Bachchan. « Ces deux femmes ont le pouvoir de changer le monde : rien ne pourrait être plus noble qu'une génération sans VIH », a-t-il déclaré.

Évoquant ses expériences sur le terrain, Mme Watts a insisté sur l'importance des partenariats dans les incroyables progrès accomplis vers l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants. « Mais nous n'y sommes pas encore. Un bébé naît avec le VIH presque chaque minute et, actuellement, seulement un enfant sur quatre ayant besoin d'un traitement en bénéficie effectivement. Pour moi, ce ne sont pas juste des données et des chiffres, ce sont des visages et des familles », a-t-elle déclaré. « Il ne fait aucun doute que nous pouvons continuer à avancer jusqu'à ce que nous arrivions à zéro ».

Un bébé naît avec le VIH presque chaque minute et, actuellement, seulement un enfant sur quatre ayant besoin d'un traitement en bénéficie effectivement. Pour moi, ce ne sont pas juste des données et des chiffres, ce sont des visages et des familles

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

Mme Rai Bachchan, nouvelle Ambassadrice itinérante nommée plus tôt dans la journée, a fait part de sa volonté d'apprendre et de faire une réelle différence dans les vies des femmes et de leurs familles. Elle a également appelé les médias à jouer leur rôle. « Nous devons attirer l'attention sur quelque chose qui a besoin d'attention », a-t-elle expliqué. « Les femmes doivent pouvoir s'exprimer ; et partout où naît un enfant nous devons nous mettre au travail ».

La rencontre a également porté sur les avancées en matière de technologie et de santé. La fourniture de services de santé et d'information par le biais des technologies mobiles telles que les téléphones mobiles, également appelée santé mobile ou « mHealth », s'est révélée efficace en permettant un meilleur accès aux soins de santé pour les populations des pays à faible revenu. L'utilisation de ces technologies a également prouvé son efficacité en termes de coût et permis une amélioration de la capacité des systèmes de santé à proposer des soins de qualité.

Des données récentes issues d'essais scientifiques aléatoires et d'études ont montré que les envois de messages SMS en particulier pouvaient avoir un impact positif sur le résultat des traitements. Par exemple, les résultats d'une étude menée au Kenya en novembre 2010 ont montré que les patients qui recevaient un appui par SMS observaient beaucoup mieux leur traitement antirétroviral.

Les femmes doivent pouvoir s'exprimer ; et partout où naît un enfant nous devons nous mettre au travail

Aishwarya Rai Bachchan, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

Avec 5,3 milliards d'abonnés à travers le globe et près de 90 % de la population mondiale couverte par un réseau sans fil, le téléphone mobile est devenu la plate-forme technologique de communication la plus répandue. Les participants à la réunion ont exprimé leurs idées sur la manière dont les technologies mobiles pourraient aider à élargir l'accès à la santé pour les femmes et les jeunes dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Une multitude de solutions mHealth a vu le jour au fil des années dans des pays comme l'Éthiopie, le Kenya, le Nigéria et l'Afrique du Sud, selon l'Observatoire mondial de la e-santé de l'Organisation mondiale de la Santé. Toutefois, un rapport récent commandé par la fondation Développement Avancé pour l'Afrique souligne que malgré l'aspect très prometteur démontré par les outils et applications mHealth, la situation actuelle se caractérise par une prolifération de projets pilotes impossibles à soutenir à long terme qui disparaissent une fois que le financement initial est épuisé.

L'événement était co-organisé par la fondation Développement Avancé pour l'Afrique, Digital He@lth Initiative et le Forum des partenaires mondiaux, en coopération avec l'ONUSIDA, le PNUD, le Bureau des Nations Unies pour les partenariats, le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant et ONU-Habitat.

À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida, Naomi Watts, ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, rencontre des femmes vivant avec le VIH en Inde.

28 novembre 2011

L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Naomi Watts, durant sa visite à l'hôpital Safdarjung à New Dehli

À la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), Naomi Watts, l'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, s'est rendue à l'hôpital Safdarjung de New Dehli en Inde pour rencontrer des femmes vivant avec le VIH et  en savoir plus sur les défis auxquels elles ont à faire face dans leur vie quotidienne.

Mlle Watts a visité l'hôpital et rencontré un groupe de mères au service des soins contre le VIH. "J'ai ressenti les nombreux défis auxquels elles font face, y compris l'impact de la stigmatisation et de la honte et néanmoins c'est leur force et leur détermination pour élever leurs enfants qui transparaissaient. Nous devons nous assurer que toutes les femmes vivant avec le VIH ont accès aux services dont elles et leurs familles ont besoin. Aucune mère ne doit perdre un enfant à cause du sida et aucun enfant ne doit devenir orphelin à cause du sida."

L'hôpital Safdarjung est un hôpital pluridisciplinaire à New Dehli et l'un des hôpitaux publics les plus grands en Inde. L'hôpital apporte des soins médicaux gratuits aux personnes de tout le pays y compris des services de prévention, de soins et d'appui en matière de VIH.

Nous devons nous assurer que toutes les femmes vivant avec le VIH ont accès aux services dont elles et leurs familles ont besoin.

L'ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Naomi Watts

Durant sa visite, Mlle Watts a été accueillie par le personnel de l'hôpital qui l'a guidée dans les différents services de VIH que l'hôpital Safdarjung propose, y compris la prévention de nouvelles infections chez les enfants. En rencontrant le personnel de l'hôpital, Ms Watts a pu avoir un aperçu de la manière dont les programmes de prévention du VIH fonctionnent en Inde.

"Nous testons plus de 400 hommes et femmes par jour dans toute l'Inde," a déclaré Dr Renu Arora, directrice du centre de prévention de la transmission parents-enfants à l'hôpital de Safdarjung. Elle souligne toutefois qu'environ 15 %, des femmes enceintes vivant avec le VIH dans toute l'Inde demandent un traitement trop tardivement pendant leur grossesse, juste avant ou pendant le travail, et donnent naissance à environ 50 % de tous les enfants VIH-positifs dans le pays.

Mlle Watts a parlé avec des femmes vivant avec le VIH et discuté des défis auxquels elles font face, notamment la stigmatisation.

Mlle Watts a parlé avec des femmes vivant avec le VIH et discuté des défis auxquels elles font face, notamment la stigmatisation. Elle a appris que le virus n'a pas seulement un impact sur les femmes mais également sur leurs communautés et leurs familles - d'un point de vue affectif et financier. La stigmatisation et la discrimination créent un silence qui empêche les femmes de progresser en matière d'accès aux informations vitales et aux services de prévention contre le VIH tant en Inde que dans le monde entier.

Sukhhvinder Kaur a déclaré, "On a diagnostiqué que j'étais infectée par le VIH pendant ma grossesse. Ma belle-famille nous a abandonnés mon bébé et moi et nous vivons maintenant avec mes parents sans aucun soutien financier. Si les gens étaient mieux sensibilisés sur le thème du VIH, mon enfant et moi serions peut-être mieux acceptés dans la société."

On estime que 2,4 millions de personnes vivent avec le VIH en Inde, l'un des pays avec le nombre le plus élevé de personnes vivant avec le VIH au niveau mondial.

Le Secrétaire général de l’ONU, de hauts responsables et de grands noms se retrouvent lors de l’événement «COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS» à l’occasion de la Journée mondiale sida à New York

07 décembre 2009

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Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon speaking at the "Light for Rights" event during the World AIDS Day celebrations in New York City.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a retrouvé de hauts responsables de la lutte contre le sida et des stars du monde du spectacle lors d’un événement public éclatant organisé dans le cadre de la Journée mondiale sida 2009, le 1er décembre, devant l’Arc de triomphe de Washington Square Park, lieu chargé d’histoire.

Les lumières de l’Arc de triomphe et d’autres monuments de la ville ont été éteintes à 18h15 à la mémoire de ceux qui sont morts du sida pour montrer l’obscurité dans laquelle la stigmatisation, la discrimination, la peur et la honte plongent les personnes vivant avec le VIH. Elles ont été rallumées pour montrer comment braquer la lumière sur les droits de l’homme peut aider les personnes vivant avec le VIH à émerger des ténèbres et à demander les informations, les traitements, la prise en charge et l’appui dont elles ont besoin pour vivre en bonne santé.

«Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale sida, notre objectif est clair: nous devons non seulement continuer à faire ce qui marche bien, mais aussi faire plus, de toute urgence, pour respecter notre engagement à réaliser l’accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l’appui en matière de VIH d’ici 2010», a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. «Cet objectif ne peut être atteint que si nous braquons les projecteurs des droits de l’homme sur le VIH». Les ripostes au sida ne punissent pas les gens, elles les protègent.»

If we shine a human rights light on people with AIDS, they can emerge from the darkness to gain access to treatment, information, care and support to allow them to live normal lives.

Dr Paul de Lay, UNAIDS Deputy Executive Director, Programme

Naomi Watts, actrice nommée aux Oscars et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Christine C. Quinn, Présidente du conseil municipal de la ville de New York, Susan Sarandon, actrice ayant remporté un Oscar et Ambassadrice itinérante de l’UNICEF, le Dr Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Tembeni Fazo, conseiller et éducateur auprès des immigrants africains et antillais à New York, et Cheyenne Jackson, star de la télévision jouant désormais à Brodway ont participé à cet événement. Cheyenne Jackson a lancé la soirée.


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UNAIDS Goodwill Ambassador and actor Naomi Watts addressed the event in New York.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA a insisté sur l’injustice de la stigmatisation. «Il est regrettable et injuste de considérer l’infection à VIH comme une maladie honteuse, de juger les personnes vivant avec le VIH blâmables et d’estimer que le sida entraîne nécessairement la mort. J’ai vu de mes propres yeux que la dignité et l’espoir étaient plus forts chez les personnes dont la vie avait changé avec le VIH.» En tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Naomi Watts utilise sa célébrité pour sensibiliser au sida et donner une voix plus forte aux besoins des personnes vivant avec le VIH.

«Nous sommes ici ce soir pour donner un coup de projecteur aux droits de l’homme, qui sont essentiels pour remporter la lutte contre le sida. Nous sommes ici pour nous engager à nouveau à mettre un terme à l’épidémie mondiale de sida», a déclaré Kenneth Cole, dessinateur de mode de renom, Président de Kenneth Cole Productions et Président du Conseil d’administration de l’amfAR (Fondation américaine pour la recherche contre le sida), qui a organisé cet événement.

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UNAIDS Deputy Executive Director, Programme Paul De Lay at the "Light for Rights" World AIDS Day event. New York, 01 December 2009.
Credit: UNAIDS/B. Hamilton

Cet événement a marqué le lancement de la campagne mondiale COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS organisée par l’amfAR, l’ONUSIDA Broadway Cares/Equity Fights AIDS et la Campagne mondiale de lutte contre le sida. Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Paul De Lay, a confirmé l’appui de l’ONUSIDA: «L’ONUSIDA est ravi de participer au lancement de cette campagne de deux années visant à braquer les projecteurs sur l’importance des droits de l’homme sur la voie de l’accès universel.»

«Si nous donnons un coup de projecteur sur les droits de l’homme des personnes vivant avec le sida, elles pourront sortir des ténèbres et avoir accès aux traitements, aux informations, à la prise en charge et à l’appui leur permettant de vivre une vie normale», a-t-il ajouté.

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Le Dr De Lay a demandé à Tom Viola, Directeur exécutif de Broadway Cares/Equity Fights AIDS et à Marcel Van Soest, Directeur exécutif de la Campagne mondiale de lutte contre le sida de le rejoindre à la tribune pour remercier leurs organisations de s’engager à coparrainer la campagne COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS, qui durera deux ans. Le Dr De Lay a également remercié M. Cole pour l’impulsion qu’il a donnée à la campagne, pour la marque COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS et pour le logo représentant une ampoule dont le filament est un ruban rouge. L’équipe de dessinateurs de Kenneth Cole Productions l’a créé en collaboration avec les quatre organisations coparrainantes.

D’autres orateurs ont parlé avec véhémence de la responsabilité qui nous incombe à tous de veiller au respect de la protection des droits.

Mme Susan Sarandon, qui était à la tête des efforts déployés pour faire libérer les réfugiés haïtiens séropositifs du centre de détention des personnes séropositives à Guantanamo Bay (Cuba) au début des années 1990, a rappelé la longue lutte contre la stigmatisation et l’isolement que doivent mener les personnes vivant avec le VIH et a déclaré qu’il était fondamental de veiller au respect des droits de l’homme. Mme Quinn a insisté sur le fait que l’inégalité dont étaient victimes certains groupes, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues, les professionnels du sexe, les femmes et les filles, accroît leur vulnérabilité à la discrimination et à la marginalisation, qui les rend encore plus vulnérable à l’infection à VIH.

Parmi les autres monuments de la ville qui ont éteint leurs lumières pendant quelques instants dans le cadre de l’événement COUP DE PROJECTEUR SUR LES DROITS, il y avait: l’immeuble Chrysler, le Rockefeller Center, le Lincoln Center, y compris le Metropolitan Opera, l’Avery Fisher Hall, le théâtre David H. Koch et la fontaine de Revson, le MetLife Building, Madison Square Garden, le Beacon Theater, 33 théâtres de Broadway et le Radio City Music Hall.

Coup de projecteur sur les droits à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida à New York

01 décembre 2009

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Pour attirer l’attention sur les droits humains des personnes vivant avec le VIH, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, sera rejoint à New York par Naomi Watts, Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUSIDA, Kenneth Cole, Président du Conseil d’administration de l’amfAR – Fondation américaine pour la recherche contre le sida, et Christine C. Quinn, Présidente du conseil municipal de la ville de New York, sans oublier Keren Dunaway-Gonzalez, jeune militante de 13 ans de la lutte contre le sida.

Ils se réuniront devant l’Arc de triomphe de Washington Square Park où les projecteurs illuminant le monument seront éteints à 18h15 à la mémoire de ceux qui sont morts du sida avant d’être rallumés à 18h20 pour souligner la nécessité de braquer la lumière sur les droits humains des personnes vivant avec le VIH à travers le monde.

Les projecteurs qui éclairent l’Empire State Building, tout à fait visible entre les piliers de l’Arc, seront également éteints et rallumés en même temps. Parmi les autres lieux de New York où l’on participera à cette opération, citons tous les théâtres de Broadway, le Madison Square Garden, le Lincoln Center, l’Immeuble Chrysler et le Pont de Brooklyn.

L’événement de New York fait partie de la campagne mondiale ‘Coup de projecteur sur les droits’ organisée par l’amfAR, Fondation américaine pour la recherche contre le sida, l’ONUSIDA, Broadway Cares/Equity Fights AIDS et la Campagne mondiale de lutte contre le sida.

L’amfAR et ses organisations partenaires ont créé un site Internet spécial pour la campagne ‘Coup de projecteur sur les droits’ (www.lightforrights.org) qui présente des descriptions d’activités permettant de braquer les feux sur les droits susceptibles d’être organisées ailleurs, des idées de réseaux sociaux et des modèles pour faire campagne.

La Journée mondiale de lutte contre le sida est une journée internationale pour célébrer, se souvenir et offrir l’opportunité aux peuples du monde de renouveler leur engagement dans la riposte au sida. Cette année, elle a pour thème « Accès universel et droits humains ».

Actress Naomi Watts accepts appointment as UNAIDS Special Representative

15 mai 2006

Naomi Watts, the renowned British