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L’ONUSIDA salue la décision du Portugal de régulariser temporairement les immigrant(e)s et les demandeurs et demandeuses d’asile

02 avril 2020

GENÈVE, le 2 avril 2020—L’ONUSIDA salue chaleureusement la décision prise par le gouvernement portugais d’accorder des droits de séjour temporaire aux immigrant(e)s et aux demandeurs et demandeuses d’asile ayant déposé un dossier dans le pays avant le 18 mars 2020, date à laquelle l’état d’urgence lié à la COVID-19 a été prononcé. Ces personnes accéderont ainsi aux prestations sociales et de santé, dont le service national de santé, un compte en banque et les contrats de travail et de location, au moins jusqu’au 1er juillet 2020.

« L’ONUSIDA appelle tous les pays à adopter une approche basée sur les droits de l’homme pour lutter contre la COVID-19. Cette stratégie doit mettre l’accent sur les personnes et respecter les droits et la dignité de toutes et tous », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Le Portugal montre l’exemple et fait preuve de compassion en priorisant les mesures protégeant les plus vulnérables dans sa riposte à la COVID-19. »

La COVID-19 représente la même menace sanitaire pour les migrant(e)s que pour les populations locales. Il faut donc les inclure afin de garantir l’efficacité de la riposte qui prend aussi bien en compte l’impact sanitaire que socioéconomique de la pandémie. Souvent, les migrant(e)s et les autres populations clés et vulnérables n’ont pas accès aux services sociaux et de santé, par crainte d’une reconduction à la frontière, du coût financier, des obstacles juridiques, de la barrière de la langue, de l’exclusion, de la stigmatisation et de la discrimination. La suppression de freins à l’obtention de soins médicaux et de prestations sociales améliorera les retombées sur la santé publique dans son ensemble, garantira les droits humains des plus vulnérables et bâtira une riposte plus forte, efficace et juste contre la COVID-19.

Depuis les prémices de l’épidémie de VIH, le Portugal fait figure de pionnier pour ce qui est de la riposte respectant les droits humains. Le pays a créé une législation propice, a mis en place des règlements progressistes en matière de drogue et a instauré la gratuité pour toutes et tous du traitement contre le VIH, indépendamment du statut migratoire de la personne. Le Portugal continue aujourd’hui de montrer la voie. Il encourage des modèles de soin reposant sur les communautés et une meilleure intégration des services de santé. 

L’ONUSIDA a rédigé un nouveau guide qui s’inspire des leçons tirées de la riposte à l’épidémie du VIH. Ce document vise à aider les gouvernements, les communautés et d’autres acteurs à élaborer et mettre en place des mesures pour contenir la vague de COVID-19 : Les droits humains aux temps de la COVID-19 — Les leçons du VIH pour une réponse efficace et dirigée par la communauté.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Notre action

COVID-19 et VIH

Plusieurs villes du Portugal rejoignent l’initiative Les villes s’engagent

12 octobre 2018

Le 10 octobre, les maires des villes portugaises d’Almada, Amadora, Loures, Odivelas, Oeiras, Portimão et Sintra ont signé la Déclaration de Paris sur la fin de l’épidémie de sida dans les villes. Avec Cascais, Lisbonne et Oporto, ce sont désormais 10 villes du Portugal qui ont adopté cette déclaration. En signant la Déclaration de Paris, les maires s’engagent à mettre leurs villes sur la voie d’accélération pour en finir avec l’épidémie de sida. 

Le Portugal est un pionnier de la riposte au sida depuis les débuts de l’épidémie : il a créé un environnement juridique favorable, adopté des politiques progressistes en matière de drogues et rendu le traitement du VIH gratuit pour tous, y compris les migrants. Aujourd’hui, le Portugal continue sur sa lancée, en favorisant des modèles de soins à base communautaire et en promouvant une meilleure intégration des services de santé.

Lors d’une visite à Cascais, au Portugal, Tim Martineau, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA par intérim, a assisté au lancement national d’une initiative visant à rapprocher les services anti-VIH des personnes qui en ont besoin : le dépistage du VIH dans les pharmacies d’officine. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie adoptée par Cascais dans le cadre de l’initiative Les villes s’engagent. L’auto-dépistage devrait être disponible vers la fin de l’année, étant donné que la législation requise vient tout juste d’être approuvée par le gouvernement portugais.

Lors de son déplacement au Portugal, M. Martineau a également visité le Programme mobile de proximité d’Aires do Pinhal, une association pour l’inclusion sociale. Depuis 1986, avec le soutien du Ministère de la Santé, ce programme propose des services de réduction des risques et d’aide sociale aux consommateurs de drogues injectables, en donnant accès à ces services à près de 1 200 personnes chaque jour. Ces services, qui incluent le dépistage et le traitement du VIH, de l’hépatite C, de la tuberculose et de la syphilis, ainsi que la délivrance de méthadone, le remplacement de seringues et la distribution de préservatifs, sont fournis sans aucune discrimination à toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité, y compris les migrants sans papiers.

La cérémonie de signature de la Déclaration de Paris s’est tenue au Pálacio de São Bento à Lisbonne, au Portugal, en présence de Graça Freitas, Directrice générale de la Santé, de M. Martineau et de représentants de la société civile. Dans son discours de clôture, le Secrétaire d’État, Fernando Araújo, a exprimé l’espoir de voir le Portugal continuer de montrer la voie à suivre dans l’accélération de la riposte au VIH.

Cascais, Lisbonne et Porto signent la Déclaration de Paris sur la fin de l’épidémie de sida dans les villes

31 mai 2017

Les maires des villes portugaises de Cascais, Lisbonne et Porto viennent de signer la Déclaration de Paris sur la fin de l’épidémie de sida dans les villes : c’est la première fois que trois villes d’un même pays signent cette déclaration en même temps.

En signant la Déclaration de Paris, les maires s’engagent à mettre leurs villes sur la voie d’accélération pour en finir avec l’épidémie de sida. Les trois maires se sont ainsi engagés à atteindre d’ici 2020 les objectifs 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable. Ils se sont également engagés à éliminer toutes les formes de discrimination et à développer une approche de la riposte au sida centrée sur l’individu, en ne laissant personne de côté.

Lors de la cérémonie de signature qui s’est tenue le 29 mai à Lisbonne, au Portugal, le Ministre de la Santé du Portugal, Adalberto Campos Fernandes, a réaffirmé l’engagement politique au plus haut niveau dans la riposte au VIH et souligné que les objectifs 90-90-90 bénéficiaient ainsi d’un nouvel élan dans le pays.

Les trois villes vont mettre en place des stratégies locales pour lever les obstacles à l’accès aux services anti-VIH, éliminer la discrimination et combler les lacunes pour atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration de Paris. Dans ce but, le gouvernement portugais a réuni un groupe d’experts issus d’organes gouvernementaux, de la société civile et des milieux universitaires, dont la mission sera d’identifier et de recommander des actions concrètes à mener dans les 90 à 120 prochains jours.

À l’occasion de cet événement, la Directrice du Programme national de lutte contre le sida, Isabel Aldir, a présenté les résultats du Programme national contre le VIH et la tuberculose pour 2017. Mme Aldir a déclaré qu’en 2016, on avait dénombré 841 nouvelles infections à VIH dans le pays, le chiffre le plus faible depuis 15 ans. Néanmoins, le programme pour 2017 sera concentré sur l’augmentation du nombre de dépistages rapides de 15 % et le développement de normes d’orientation clinique pour la délivrance efficace de prophylaxies pré- et post-exposition. Le plan prévoit également la préparation d’un rapport d’évaluation sur un projet pilote de délivrance du traitement anti-VIH dans les pharmacies d’officine et la promotion de la mise en œuvre des engagements de l’initiative Les villes s’engagent.

Déclarations

« Aujourd’hui est un jour historique, car une fois de plus, le Portugal prouve que lorsque l’on travaille ensemble rien n’est impossible. Après avoir remporté le Championnat européen de football et le concours de chanson de l’Eurovision, il est temps à présent de lutter contre le sida. En travaillant tous ensemble, gouvernement, maires des grandes villes, institutions nationales de santé, organismes sociaux, secteur privé et société civile, nous allons bâtir un meilleur pays, sans VIH et sans discrimination. Ensemble nous serons toujours plus forts ! »

Fernando Araújo Assistant du Secrétaire d’État chargé de la Santé, Portugal

« Le Portugal est un exemple de riposte réussie au sida qui a mis au premier plan les besoins des personnes. Son succès est fondé sur un leadership politique fort comme nous l’avons à nouveau démontré ici aujourd’hui, sur une législation inclusive qui protège les personnes contre la discrimination et sur une société civile très active. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA

« Un leadership politique est indispensable pour faciliter l’accès aux services de santé, y compris pour le VIH, des populations migrantes, chez qui la prévalence du VIH est en hausse, en particulier dans les grandes villes. Le Portugal fait à nouveau figure d’exemple en matière de santé publique et de politiques basées sur les droits de l’homme en levant tous les obstacles à l’accès à la prévention, au diagnostic et au traitement du VIH, de la tuberculose, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles pour les migrants sans papiers en 2017. »

Luis Mendão Président, GRUPO DE ATIVISTAS EM TRATAMENTOS

« L’International Association of Providers of AIDS Care souhaite la bienvenue aux municipalités de Cascais, de Lisbonne et de Porto, dernières villes européennes à avoir rejoint le réseau des villes qui s’engagent. En travaillant en collaboration avec les acteurs locaux, notamment les responsables gouvernementaux, les représentants des communautés, les professionnels médicaux et les prestataires de services, nous sommes convaincus que ces trois villes pourront atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020, ce qui permettra aussi au Portugal d’y parvenir. »

Bertrand Audoin Vice-Président, International Association of Providers of AIDS Care

Portugal : mettre l’individu au cœur de la riposte au sida

30 mai 2017

L’accès élargi à la prophylaxie préexposition (PPrE) et au dépistage du VIH, associé à l’élimination de la discrimination, sont indispensables pour réduire le nombre de nouvelles infections à VIH au Portugal : c’est ce qu’ont affirmé des représentants de la société civile au Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA Luiz Loures à Lisbonne, au Portugal.

Le 29 mai, M. Loures a visité CheckpointLX, un centre communautaire de Lisbonne ouvert aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes qui propose un dépistage rapide, anonyme et gratuit du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles, ainsi que des conseils et une orientation vers les professionnels de santé. Lors de cette visite, il a évoqué les problèmes rencontrés par les organisations de la société civile dans la riposte au VIH dans le pays.

Les représentants de la société civile ont mis en avant les politiques de santé progressistes que le Portugal a mis en place concernant la consommation de drogues, qui sont considérées comme les meilleures pratiques du monde pour la réduction des nouvelles infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables. Ils ont également souligné l’importance de la législation favorable actuelle qui, par exemple, prévoit l’accès aux services de santé, y compris pour le VIH, aux populations migrantes quel que soit leur statut juridique, ce qui place le Portugal au premier plan de la riposte au sida en Europe.

D’autre part, l’engagement politique du gouvernement en faveur de la fin du sida qui place les individus au cœur de la riposte s’est traduit par une annonce du Ministère de la Santé le 29 mai, concernant la fourniture de la PPrE via le système de santé national pour les populations clés davantage exposées au risque d’infection à VIH, notamment les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables, ainsi que pour les couples sérodifférents.

Il reste cependant des problèmes à résoudre. Malgré la législation favorable du Portugal, les représentants de la société civile ont insisté sur la nécessité de faciliter l’accès à la prévention, au diagnostic et au traitement du VIH pour les populations migrantes, compte tenu de la prévalence du VIH en hausse chez les migrants. La nécessité d’adopter une approche holistique dans la fourniture de services, y compris le dépistage des hépatites, de la tuberculose et des infections sexuellement transmissibles, a également été soulignée. Les représentants ont par ailleurs fait remarquer que l’élimination de toutes les formes de discrimination sera capitale pour élargir l’accès aux services et en finir avec l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici à 2030.

L’ONUSIDA travaille aux côtés des pays pour concrétiser l’engagement pris dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, qui inclut la garantie de l’accès à des options de prévention combinée, notamment avec la prophylaxie préexposition, la circoncision masculine médicale volontaire, la réduction des risques et l’accès aux préservatifs pour au moins 90 % des personnes d’ici à 2020.

Déclarations

« La législation sur le VIH au Portugal fait figure de pionnière pour une protection plus large des droits de l’homme. La fourniture de services anti-VIH aux migrants du pays contribue à une société plus inclusive et plus sûre. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA

« En tant que personne vivant avec le VIH depuis 22 ans, je suis absolument convaincu que nous disposons de tous les éléments requis pour en finir avec le sida au Portugal d’ici à 2030 et obtenir des résultats impressionnants dès 2020. »

Luís Mendão Président, Grupo de Ativistas em Tratamentos

La CPLP et l’ONUSIDA signent un accord de coopération pour agir contre l’épidémie de sida

17 mars 2010

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé et le Secrétaire exécutif de la CPLP, M. Domingos Simões Pereira signent un accord de coopération. 17 mars 2010, Lisbonne, Portugal.

La Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont formalisé la coopération contre le sida qu’ils mènent dans les pays de la CPLP par un protocole d’accord. Le protocole a été signé aujourd’hui par le Secrétaire exécutif de la CPLP, M. Domingos Simões Pereira et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé.

« Cet accord renforce la coopération qui existait depuis plusieurs années entre la CPLP et l’ONUSIDA. Nous sommes particulièrement déterminés à promouvoir les droits humains des personnes vivant avec le VIH et à assurer la prévention contre l’infection dans les pays dont la langue officielle est le portugais », a indiqué le Secrétaire exécutif de la CPLP, Domingos Simões Pereira.

Le protocole d’accord vise à mobiliser les ressources techniques, politiques et financières en faveur des réseaux et organisations de la société civile, lesquels incluent les personnes vivant avec le VIH dans les pays lusophones. Il ambitionne d’établir entre ces pays des canaux de partage d’expériences par l’établissement d’une coopération technique horizontale Sud-Sud.

« La coopération Sud-Sud entre les nations lusophones peut contribuer à assurer l’accès universel aux traitements de prévention, soins et services contre le VIH et à stopper sa transmission de la mère à l’enfant », a déclaré M. Sidibé. « Nous pouvons apprendre les uns des autres, en particulier lorsque nous partageons la même vue quant à la manière de détourner le cours de l’épidémie de sida. »

L’accord de coopération s’inscrit dans le cadre des activités menées par le IIIème Congrès de la CPLP sur le VIH/sida et les maladies sexuellement transmissibles, qui se tient à Lisbonne, au Portugal, du 17 au 19 mars.

Renforcer la riposte au sida dans les pays lusophones

28 juillet 2008

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(de gauche à droite): Luís Amado, ministre
des Affaires étrangères du Portugal; José
Sócrates, Premier ministre du Portugal;
Michel Sidibe, Directeur exécutif adjoint
de l’ONUSIDA; Aníbal Cavaco Silva,
Président de la République du Portugal –
pendant le VIIe Sommet des Chefs d’Etat
de la CPLP.
Photo: Luis Filipe Catarino

Le Sommet des chefs d’Etat de la Communauté des pays lusophones (CPLP) a eu lieu les 24 et 25 juillet à Lisbonne, au Portugal. Ce sommet, qui se tient tous les deux ans, est une occasion de passer en revue les progrès réalisés et d’améliorer la coopération entre les Etats Membres de la CPLP sur des questions politiques, économiques, sociales et culturelles. L’un des thèmes abordés cette année était consacré à l’amélioration de la coopération pour la riposte au sida.

Le sommet a réuni des représentants des Etats Membres de la CPLP (Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée Bissau, Mozambique, Portugal, Sao Tomé-et-Principe et Timor-Leste), des Etats observateurs (Guinée équatoriale, Maurice, Sénégal) et des représentants des organisations internationales (Union africaine, FAO, UNESCO, ONUSIDA, CEDEAO, UNASUL).

Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibe, a participé au sommet de la CPLP en tant qu’orateur principal lors du Forum de la société civile sur les affaires de la santé. Cet événement parallèle s’est tenu à l’initiative de l’ancien Président Sampaio, Ambassadeur de bonne volonté de la CPLP pour les affaires de la santé et Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’initiative ‘Halte à la tuberculose’.

Le sommet a réuni des représentants des Etats Membres de la CPLP (Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée Bissau, Mozambique, Portugal, Sao Tomé-et-Principe et Timor-Leste), des Etats observateurs (Guinée équatoriale, Maurice, Sénégal) et des représentants des organisations internationales (Union africaine, FAO, UNESCO, ONUSIDA, CEDEAO, UNASUL).

Lors du sommet, l’ONUSIDA et la CPLP ont annoncé un nouveau partenariat résultant de l’engagement et de la collaboration existantes entre les pays de la CPLP et l’ONUSIDA. Cette collaboration se reflétait dans le lancement d’un nouveau rapport de la CPLP soulignant les progrès effectués sur la voie de l’accès universel au traitement, à la prévention et aux soins dans les pays de la CPLP. En outre, les Ministres des Affaires étrangères des huit Etats Membres ont également approuvé une déclaration sur le sida au cours du sommet.

L’émission « Alerta Sida » (Alerte sida) sera diffusée le 23 juillet, veille du Sommet, par RTP AFRICA et RTP International à 20h30 GMT.

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Le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA
Michel Sidibe with Lula da Silva,
Président du Brésil - pendant le Sommet
des Chefs d’Etat de la Communauté des
pays de langue portugaise (CPLP) des 24
et 25 juillet 2008 à Lisbonne au Portugal.
Photo: ONUSIDA.

Des étudiants des universités de divers pays de la CPLP poseront une série de questions à un tableau d’experts représentant la CPLP, les programmes techniques et la société civile.

Le groupe qui répondra aux questions des étudiants sera composé du Secrétaire exécutif de la CPLP, l’Ambassadeur Luís Fonseca (Cap-Vert); le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le sida du Portugal, le Professeur Henrique de Barros; et le Coordonnateur général d’Abia (une organisation non gouvernementale brésilienne) le Dr Cristina Pimenta.

Des messages vidéo de plusieurs Chefs d’Etat de la CPLP, du Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibe et de l’ancien Président Sampaio, Ambassadeur de la CPLP pour les questions de santé seront également diffusés.

L’initiative bénéficie aussi du soutien de l’Université Lusófona.

Le programme de 80 minutes comprendra un bref rapport concernant l’épidémie de sida au Mozambique, le pays de langue portugaise qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH.

European meeting discusses migration, TB and HIV

15 octobre 2007

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UNAIDS Deputy Director Michel Sidibe with former
President of Portugal and United Nations Special
Envoy to the Stop TB Programme, Jorge Sampaio.

Migration, mobile populations and tuberculosis were priority focus areas at the meeting of EU national AIDS Coordinators, organized by the Portuguese Presidency of the European Union. UNAIDS Deputy Director Michel Sidibe stressed that increased action in these areas is vital in the goal of universal access to HIV prevention, treatment, care and support.

“European governments have a big part to play in making universal access a reality,” said UNAIDS Deputy Director, Michel Sidibe. Underlining commitments on AIDS made by the EU member states, he urged governments to “provide leadership and funding at home and abroad [with] a special duty to support neighbours in Eastern Europe and North Africa.”

Held as part of the events organized during the Portuguese Presidency of the EU, participants included representatives from EU Member States and neighbouring countries.

With increased labour migration, or the movement of people across borders in the region, the issue of AIDS specific issues and responses concerning migrants and mobile populations in Europe was high on the meeting agenda.

Numerous factors related to migration, including socio-economic and cultural factors as well as government processes and the conditions in destination countries, impact on HIV risk and the rights of migrants living with HIV.

“AIDS spreads as economies boom - as people move from rural to urban areas, from country to country, in search of a better life,” said UNAIDS Deputy Executive Director Michel Sidibe, underlining that movement across borders introduces HIV risk as people spending long periods of time away from home are more likely to engage in casual sex, may be placed in situations which make them vulnerable to HIV and often find themselves living on the margins of society, where they cannot access the HIV prevention and treatment services they need.

“This is made worse when there is no consistency between States regarding access to HIV services. In some countries undocumented migrants can access services – provided they know where to go. In others they can’t. In some, they have to pay at point of service delivery; at others they don’t. This is not universal access!” Sidibe said, noting that UNAIDS, the International Labour Organization and the International Organization of Migration are currently drafting a policy on HIV and migration which is expected for release shortly.

Focus on migrant workers within the AIDS response is key, he underlined, “for humanitarian and human rights reasons. For public health reasons and for socio-economic reasons: if migrants are healthy, they can make an active contribution to economic growth.”

Sidibe noted Portugal’s response to the issue of HIV and migration as an example of best practice that should be built on across the EU. “Portugal has blazed a brave trail in two key areas - introducing harm reduction programmes for injecting drug users and providing HIV services to migrants – documented and undocumented,” he said.

Tuberculosis and the interaction between TB and HIV epidemics in the region was also a key focus area for the EU meeting. The development and spread of multi-drug resistant and extensively drug resistant tuberculosis, especially among people living with HIV, was underlined as a serious concern for Europe and Africa, and one that threatens the achievement of universal access and the millennium development goals.

Underlining the need for a joint response to TB and HIV in the region and worldwide, the UNAIDS Deputy Executive Director met with former Portuguese President and UN Special Envoy to the Stop TB Partnership, Jorge Sampaio. At the meeting, Sidibe stressed UNAIDS commitment to advocating for a joint response on TB and HIV and encouraged Special Envoy Sampaio to continue his important work on these key health issues.

During his intervention in Lisbon, the UNAIDS Deputy Executive Director also met with the Portuguese Minister of Health, Mr Correia de Campos, Secretary of State for European Affairs, Mr Manuel Lobo Antunes and with the Executive Secretary of the Community of Portuguese-speaking Countries, Ambassador Luís de Matos Monteiro da Fonseca. In all meetings, Sidibe underlined the importance of the next European Union - Africa Summit and that it will be crucial to have AIDS on the agenda.

“We must lead by example and assure universal access to HIV prevention, treatment, care and support within this region by 2010,” said Sidibe.


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