

De gauche à droite : Pedro Pires, ancien président du Cap Vert ; Olusegun Obasanjo, président de la Commission et ancien président du Nigéria ; Edem Kodjo, ancien premier ministre du Togo ; Mary Chinery-Hesse, membre de African Union Panel of the Wise (Groupe des Sages) ; Kofi Annan, président de la Fondation Kofi Annan et ancien Secrétaire général des Nations Unies ; Christine Kafando (de dos), fondatrice de l'association Espoir pour Demain.
Feature Story
Traiter la consommation de drogues comme un problème de santé publique
12 juin 2014
12 juin 2014 12 juin 2014Un nouveau rapport de la Commission Ouest-Africaine de Drogues (WACD) affirme que le trafic, la consommation et la production de drogues en Afrique de l'Ouest porte atteinte aux institutions, menace la santé publique et fait du tord aux efforts de développement. Le rapport, Pas seulement une zone de transit : Drogues, État et la société en Afrique de l'Ouest, met particulièrement en évidence l'importance d'aborder la consommation de drogues comme un problème de santé publique plutôt que de criminaliser les personnes qui consomment des drogues.
Pas seulement une zone de transit : Drogues, État et la société en Afrique de l'Ouest indique que la criminalisation de la consommation et de la détention de drogues comporte une série de conséquences négatives. Par exemple, cela pèse lourdement sur le système pénal déjà très tendu, aggrave les problèmes sociaux, multiplie les violations des droits de l'homme et encourage la corruption. Cela aggrave également les épidémies majeures telles le VIH et l'hépatite C car les personnes qui consomment des drogues ont souvent peur des représailles juridiques s'ils accèdent aux services de santé et de réduction des risques dont ils ont besoin. Ceci est particulièrement important pour les personnes qui s'injectent des drogues et qui peuvent être très vulnérables au VIH par l'utilisation de matériel non stérile.
Le rapport cite des données pour mettre en évidence l'ampleur du problème dans une région où la consommation de drogues augmente. Par exemple, environ 9,1% des personnes qui s'injectent des drogues au Sénégal vivent avec le VIH contre moins de 1% de la population générale.
Tout comme le fait de traiter la consommation de drogues comme un problème de santé publique à des fin socio-économiques et les conséquences, le rapport plaide également en faveur de la réforme des lois pertinentes, de la décriminalisation de la consommation de drogues et des délits non violents et peu élevés liés à la consommation de drogues, de l'adoption d'approches de moindre mal et de l'encouragement à la recherche, y compris la collecte de données de base sur le trafic et la consommation.
La Commission de l'Afrique de l'Ouest sur les drogues est réunie par l'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et présidée par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.
Quotes
« Nous appelons les gouvernements ouest-africains à réformer les lois et les politiques sur les drogues et à dépénaliser les délits mineurs et non violents liés à la drogue. L'absence criante d'installations de traitement pour les consommateurs de drogues alimente la propagation des maladies et expose toute une génération, qu'il s'agisse de consommateurs de drogues ou non, à l'augmentation des risques pour la santé publique. Nous devons tous puiser l'espoir dans les conclusions de ce rapport. »
« Criminaliser les consommateurs de drogues devrait être remplacé par une approche de santé publique. Nous sommes arrivés à la conclusion que la consommation de drogues doit être considérée avant tout comme un problème de santé publique. Les consommateurs de drogues ont besoin d'aide, pas de peine. C'est la raison pour laquelle nous devons traiter efficacement et humainement ce problème en adoptant une approche orientée vers la santé et la société civile doit être pleinement engagée dans cet effort en tant que partenaire. »
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La campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA a été lancée au Brésil à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Le lancement de la campagne a été annoncé lors d'un événement spécial le 9 Juin à l'emblématique Théâtre Castro Alves à Salvador, Brésil. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a été rejoint par les partenaires mondiaux et locaux, y compris le gouvernement de l'État de Bahia, la Mairie de Salvador, le ministère brésilien de la Santé, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et Ndaba et Kweku Mandela, porte-parole de la campagne « Protéger le goal ».

La Présidente du Brésil Dilma Rousseff (à gauche) et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA tiennent le ballon « Protéger le goal », une campagne qui a pour objectif d'encourager les jeunes à s'engager dans la prévention du VIH.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

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UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.

UNAIDS Protect the Goal campaign reached Brazil on the eve of the 2014 FIFA World Cup. The campaign kick-off was announced at a special event, supported by the United Nations Population Fund, the government of the State Bahia, the Salvador City Hall and the Brazilian Health Ministry, held in the emblematic Castro Alves Theatre, in Salvador on 9 June.
Feature Story
Coup d'envoi au Brésil de la Campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA
10 juin 2014
10 juin 2014 10 juin 2014La Campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA est un mouvement social mondial mobilisant le pouvoir du sport pour permettre aux jeunes d'accéder aux services de dépistage du VIH
La campagne Protéger le goal de l'ONUSIDA a été lancée au Brésil à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Le lancement de la campagne a été annoncé lors d'un événement spécial le 9 Juin à l'emblématique Théâtre Castro Alves à Salvador, Brésil. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a été rejoint par les partenaires mondiaux et locaux, y compris le gouvernement de l'État de Bahia, la Mairie de Salvador, le ministère brésilien de la Santé, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et Ndaba et Kweku Mandela, porte-parole de la campagne « Protéger le goal ».
Dans le cadre de la campagne « Protéger le goal » pendant la Coupe du Monde au Brésil, 2 millions de préservatifs et de dépliants Protège le goal seront distribués dans les 12 villes qui accueillent de la Coupe du Monde et des tests gratuits de dépistage rapide du VIH seront offerts au Fan Fests locaux. D'autres villes comme Aracajú, Porto Seguro, Ribeirão Preto, Santos et bien d'autres se joignent à la campagne. Les écoles de l'Etat de Bahia participent avec des concours et des programmes de formation sur le VIH.
La campagne « Protéger le goal » a été lancée lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud. Pour symboliser les liens étroits entre l'Amérique latine et l'Afrique, la « tournée mondiale Protéger le goal » a été lancée lors du match amical entre l'Afrique du Sud et le Brésil en mars 2014. La tournée a vu la transmission du ballon de football « Protéger le goal » dans les pays participants à la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Au cours des dernières semaines, la ballon « Protéger le goal » a été signé par les chefs d'Etat de l'Algérie, d'Argentine, du Cameroun, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de Côte-d'Ivoire, du Ghana, d'Honduras, du Nigeria et d'Uruguay. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a signé le ballon de football « Protéger le goal » tout comme de nombreux chefs d'agences des Nations Unies ainsi que l'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan.
La campagne « Protéger le goal » a pour objectif de sensibiliser mondialement à la lutte contre le VIH, d'encourager les jeunes à s'engager dans la prévention du VIH et à mettre l'accent sur la nécessité d'assurer l'accès universel pour tous ceux qui sont éligibles au traitement du VIH d'ici à 2015, date limite des Objectifs du Millénaire pour le développement.
Quotes
« Protéger le goal est bien plus qu'une simple campagne mondiale de sensibilisation de lutte contre le VIH. C'est un mouvement social audacieux unissant les personnes partout dans le monde grâce à la puissance du sport et au changement social. C'est un honneur de lancer la campagne Protéger le goal à Salvador avec des partenaires du monde entier et nos hôtes ici à Salvador, Brésil. »
« Ce projet, réalisé en partenariat avec l'ONUSIDA, montre comment le ministère de la Santé du Brésil met en œuvre des stratégies de prévention innovantes de lutte contre le VIH pour les jeunes. »
« Les personnes regarderont mon pays, désireux de voir du bon football pendant la Coupe du Monde. C'est une grande occasion, je souhaite ainsi aider l'ONUSIDA et faire partie de l'équipe gagnante contre le VIH. »


Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a présenté son rapport sur le VIH devant la soixante-huitième Assemblée générale des Nations Unies à New York le 6 Juin 2014. Photo : Photo ONU/Devra Berkowitz
Feature Story
Le Secrétaire général des Nations Unies présente le rapport d'avancement sur la riposte au sida lors de la soixante-huitième session de l'Assemblée générale
06 juin 2014
06 juin 2014 06 juin 2014Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a présenté son rapport sur le VIH devant la soixante-huitième Assemblée générale des Nations Unies à New York le 6 Juin 2014.
Le rapport Vers une élimination de l’épidémie du sida : atteindre les objectifs de 2015 et planifier l’après 2015 fait le bilan des progrès accomplis dans la mise en œuvre des objectifs fixés dans la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le rapport fournit une mise à jour sur l'évolution de la riposte au sida et recommande des mesures clés pour accélérer les progrès vers la réalisation des buts et objectifs à atteindre d'ici 2015. Le rapport appelle également à un engagement pour mettre fin à l'épidémie de sida comme une priorité de développement dans l'agenda de développement après 2015.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, participera également à une table ronde interactive en marge de la réunion plénière de l'Assemblée générale pour un échange d'opinions sur ce qu'il faudra faire pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Quotes
« Je remercie Michel Sidibé et l'ONUSIDA pour leur leadership ainsi que les efforts à l'échelle du système des Nations Unies et au-delà pour mobiliser la riposte mondiale [au sida]. »
« Alors que les États membres procèdent à leurs délibérations, j'espère qu'ils vont considérer comme une priorité l'importance de mettre fin à l'épidémie de sida [après 2015]. Le succès de la riposte au VIH peut également offrir des leçons utiles pour s'attaquer à d'autres problèmes de santé et de développement. »


Le premier Forum latino-américain et des Caraïbes sur les des soins continus du VIH s'est tenu à Mexico du 26 au 28 mai 2014.
Feature Story
De nouveaux objectifs sont fixés pour 2020 afin de réduire l'épidémie de VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes
06 juin 2014
06 juin 2014 06 juin 2014L'Amérique latine et la région des Caraïbes ont fixé de nouveaux objectifs pour développer le dépistage et le traitement au VIH d'ici 2020 afin de réduire les nouvelles infections à VIH, le diagnostic tardif, les décès liés au sida, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
Intitulé 90-90-90, les nouveaux critères ont été adoptés lors du premier Forum latino-américain et des Caraïbes sur les des soins continus du VIH qui s'est tenue à Mexico City, Mexique, du 26 au 28 mai. Lors de la réunion, les participants ont approuvé un appel à l'action afin d'adopter les objectifs 2020 de l'ONUSIDA et de l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) pour des traitements en cascade au bénéfice des deux régions. Ces objectifs incluent l'augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, l'augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral et l'augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.
Les représentants des programmes nationaux de lutte contre le VIH, de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des universités et de la communauté scientifique ont été parmi les 141 personnes de 26 pays qui ont participé au forum. La réunion a été organisée par une coalition de partenaires, notamment l'ONUSIDA, l'OPS, les gouvernements du Mexique et du Brésil et d'autres partenaires régionaux.
Les cibles audacieuses sont une réponse aux preuves scientifiques récentes que le diagnostic du VIH et le fait de démarrer un traitement plus tôt peuvent empêcher sa transmission et considérablement améliorer les résultats sur la santé. Supprimer la charge virale est essentiel pour réduire les effets néfastes de l'infection à VIH sur la santé des personnes, mais aussi le risque d'en infecter d'autres.
« L'expansion du diagnostic précoce et du traitement combine les avantages cliniques individuels d'un traitement précoce avec les avantages de la prévention de la transmission dans la communauté », a déclaré César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine. « Beaucoup de personnes vivant avec le VIH apprennent seulement qu'ils sont infectés tardivement au cours de l'infection, ce qui compromet l'efficacité du traitement anti-VIH et facilite la propagation continue du VIH. »
Selon les participants, la demande croissante pour le dépistage du VIH est essentielle pour réduire le nombre de nouvelles infections à VIH et exige des investissements solides et durables dans les programmes d'alphabétisation communautaires liés au VIH ainsi que le renforcement des systèmes communautaires. Pour ce faire, les pays ont convenu de revoir leurs modèles de soins afin de les rendre plus accessibles aux patients.
« Si nous voulons que plus de personnes suivent un traitement avec une charge virale indétectable, il est essentiel qu'ils connaissent leur diagnostic et démarrent tôt le traitement », a déclaré Massimo Ghidinelli, chef de l'unité VIH, hépatite, tuberculose et infections sexuellement transmissibles de l'OPS.
Au cours des trois dernières années, les ripostes au VIH se sont intensifiées dans plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Selon les nouvelles estimations 2013 de l'OPS/OMS, environ 70% de la population connait aujourd'hui son statut VIH. Toutefois, 35% des nouveaux diagnostics de cas de VIH présentent tardivement un taux de CD4 inférieur à 200. À l'heure actuelle, 48% des personnes éligibles vivant avec le VIH suivent un traitement anti-VIH et 66% ne sont plus d'origine virale.
Ernest Massiah, Directeur de l'ONUSIDA pour les Caraïbes, souligne que, bien que la réalisation des nouveaux objectifs sera difficile, les régions ont un bon bilan de travail vers des objectifs ambitieux.
« Les Caraïbes et l'Amérique latine traitent une proportion plus élevée de personnes vivant avec le VIH que n'importe quelle autre région à revenu faible et intermédiaire. Dans la plupart des Caraïbes, nous sommes tout près de l'élimination du VIH chez les enfants en raison des excellents taux de dépistage et de traitement prénatal. Grâce aux efforts combinés des programmes de lutte contre le VIH, de la société civile et des partenaires internationaux sur ces nouveaux objectifs, nous pouvons accélérer les progrès vers la fin de l'épidémie de sida », a déclaré M. Massiah.


Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA avec Julie Soso, Gouverneur de la province orientale des Highlands et députée, membre du groupe de travail parlementaire sur les populations et le développement durable.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, le professeur Sharon Lewin, co-présidente locale d'AIDS 2014; Peter Botten, Directeur général Oil Search Limited.
Feature Story
Papouasie-Nouvelle-Guinée: la centralité d'une approche multisectorielle de la riposte au sida
06 juin 2014
06 juin 2014 06 juin 2014La Papouasie-Nouvelle-Guinée a la plus forte prévalence au VIH en Océanie (0,5% en 2012) et connaît une épidémie concentrée dans des groupes clés de la population et dans certaines zones géographiques. Lors d'une visite officielle dans le pays, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA a rencontré un certain nombre de parties prenantes, y compris des représentants du gouvernement, des parlementaires, des partenaires au développement, de la société civile, du secteur privé et d'organisations confessionnelles qui ont été l'occasion de mettre en évidence que l'un des points forts de la lutte contre le sida à l'échelle mondiale a été sa capacité à construire des coalitions de parties prenantes dans toutes les disciplines et secteurs. « Le sida est bien plus qu'un problème de santé, il s'agit d'un développement, de droits de l'homme et de question du genre. Pour arriver à zéro en Papouasie-Nouvelle-Guinée, nous avons besoin de la puissance d'une coalition de tous les secteurs pour garantir que personne ne soit laissé pour compte », a déclaré Mme Beagle lors d'une réunion avec les membres des groupes de travail parlementaires sur le VIH, la population et le développement durable.
Dans la province de Hela, Mme Beagle a constaté le travail de la Fondation Pétrolière Recherche Santé. La Fondation, en partenariat avec le gouvernement, la société civile et les communautés fournit des services liés au VIH et utilisant le VIH comme un point d'entrée pour des résultats élargis sur la santé et le développement, un exemple de partenariat public-privé de fourniture de services de qualité avec un bon rapport coût-efficacité dans un environnement difficile.
Les femmes sont largement sous-représentées à tous les niveaux du gouvernement (seulement trois femmes siègent au parlement national), ce qui limite leur pouvoir pour influencer les politiques publiques à tous les niveaux. La violence envers les femmes est extrêmement élevée, deux tiers des femmes en sont victimes. ONU Femmes, dans le cadre de son Initiative mondiale des villes sûres, est de promouvoir un environnement de travail plus sûr pour les femmes dans deux marchés pilotes dans le district de la capitale nationale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, où 80% des fournisseurs du marché sont des femmes, ce qui leur permet de préserver leurs gains en sécurité et d'être plus sûres physiquement. Sur les marchés, les infrastructures sont en cours de modernisation, les étals de marché sont rénovés et l'eau courante potable est disponible. De nouvelles méthodes d'encaissement innovantes sans numéraire pour la collecte des redevances sont mises en œuvre pour éviter l'extorsion et le vol, des associations de vendeurs de marché ont été mises en place ainsi qu'un système de référence pour les victimes de violence familiale et sexuelle dans les marchés pilotés. Avec l'aide de l'ONUSIDA, les cliniques de santé mobiles seront établies sur ces marchés pilotes pour fournir des services de santé de base, y compris les services liés au VIH.
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Une conversation avec Kofi Annan et Michel Sidibé, Genève, 3 juin 2014, co-organisée par l'ONUSIDA, la Fondation Kofi Annan et l'ONUG pour marquer la publication de « Nous les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle », un livre écrit par Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.

A Conversation with Kofi Annan and Michel Sidibé, Geneva, 3 June 2014, co-hosted by UNAIDS, the Kofi Annan Foundation and UNOG, to mark the publication of "We the Peoples: a UN for the Twenty-first Century", a book by Kofi Annan.
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Une conversation avec Kofi Annan et Michel Sidibé
04 juin 2014
04 juin 2014 04 juin 2014Pour marquer le lancement de son nouveau livre de discours, We the Peoples: A UN for the 21st Century (Nous les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle), l'ancien Secrétaire général des Nations Unies et lauréat du prix Nobel de la paix Kofi Annan a invité le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, à tenir un débat public avec lui sur l'avenir de l'Organisation des Nations Unies et la santé mondiale. L'événement a eu lieu le 3 Juin au Palais des Nations à Genève, devant un auditoire de 700 personnes.
M. Annan et M. Sidibé ont été accueillis sur la scène par Michael Mølle, Chef par intérim du Bureau des Nations Unies à Genève, qui a souligné l'importance de ses efforts pour ré-imaginer l'agenda public et le rôle de l'ONU. Durant son mandat en tant que Secrétaire général de l'ONU, M. Annan a mené de nombreuses réformes importantes et a ouvert l'ONU au monde moderne et en constante évolution.
M. Annan a commencé la franche discussion en abordant la façon dont l'ONU doit continuer à s'adapter au monde en mutation. Se référant à l'ordre du jour de développement post-2015, M. Annan a souligné que « Les nouveaux objectifs de développement durable doivent être réalisables et compréhensibles par la population pour que celle-ci puisse demander aux gouvernements d'agir. »
Sous sa direction, les objectifs du Millénaire pour le développement ont été adoptés par les États membres en 2000, dont le sixième objectif est de stopper et d'inverser la propagation du VIH. Comme en témoigne plusieurs de ses discours dans Nous les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle, l'épidémie de sida a fortement pesé tout au long du mandat de M. Annan comme un défi, mais aussi une voie pour le développement et les droits de l'homme ainsi que les libertés fondamentales pour tous.
M. Sidibé a déclaré qu'il avait été inspiré par la compassion sincère de M. Annan pour les personnes et son engagement envers les droits de l'homme qui reflètent ses propres valeurs et vision. « Nous n'aurons pas un cadre de développement durable si des personnes sont laissées sur le bord de la route », dit-il. M. Sidibé ajoute qu'il faut parler de l'avenir de la santé mondiale. « Pour gérer la santé des personnes, nous devons passer d'une approche de la maladie vers une approche centrée sur la personne. » M. Sidibé a également salué l'appel de M. Annan à mettre les femmes au centre.
Fervent partisan de l'ONUSIDA depuis sa création, M. Annan a annoncé que les bénéfices de son livre de discours seront consacrés à l'ONUSIDA. En reconnaissance de son travail et de son engagement pour l'avenir de la riposte au sida, M. Sidibé a déclaré : « C'est un honneur pour l'ONUSIDA et la riposte au sida de recevoir ce don de la part d'un leader et d'un mentor qui continue à s'exprimer pour les millions de personnes vivant avec le VIH ».
M. Annan a conclu les discussions avec des réflexions sur les conflits en cours dans le monde. « Aucun pays ne peut prospérer sans état de droit et le respect des droits de l'homme », a t-il dit.
En 2001, M. Annan a été le co-lauréat du Prix Nobel de la paix pour la revitalisation de l'ONU et pour avoir donné la priorité aux droits humains. Le Comité Nobel a également reconnu son engagement dans la lutte pour contenir la propagation de l'épidémie de VIH en Afrique. Lors de la toute première session sur le VIH/sida, il a dirigé la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Depuis son départ des Nations Unies, M. Annan a été actif en mettant la pression pour des politiques qui répondent aux besoins des plus pauvres et les plus vulnérables, notamment en Afrique. Et en 2007, il a créé la Fondation Kofi Annan pour promouvoir une meilleure gouvernance et renforcer la capacité des personnes et des pays.
De la paix et de la sécurité pour le développement et la communauté internationale, Nous les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle explore quelques unes des questions les plus difficiles avec lesquelles le monde a été confronté dans le nouveau siècle. Nous les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle est le deuxième ouvrage de M. Annan qui fait suite à ses mémoires qui ont été saluées, Interventions : Une vie dans la guerre et dans la paix, publié en 2012.
Ressources
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Le rapport "State of the World's Midwifery 2014" énonce la voie à suivre pour garantir que moins de femmes et de nouveau-nés décèdent de manière évitable.
Feature Story
Un plus grand investissement dans les services de sages-femmes est nécessaire pour sauver des millions de femmes et de nouveau-nés
03 juin 2014
03 juin 2014 03 juin 2014Un nouveau rapport de référence affirme que les vies de millions de femmes et de leurs nouveau-nés sont inutilement perdues en raison d'un manque chronique d'investissements dans les services de sages-femmes.
Dans le rapport State of the World's Midwifery 2014: A universal pathway, a woman’s right to health (État des services de sages-femmes au plan mondial 2014 : une voie universelle, le droit des femmes à la santé), 73 pays en Afrique, en Asie et en Amérique latine représentent 96% de la charge mondiale des décès maternels, 91% des enfants mort-nés et 93% des décès pédiatriques. Ils ne disposent cependant que de 42% des sages-femmes, des infirmières et des médecins dans le monde. Le rapport exhorte ces pays à investir dans le renforcement des services de sages-femmes, y compris l'éducation et la formation, pour combler ce fossé mettant des vies en danger.
« Les sages-femmes contribuent de manière massive à la santé des mères et des nouveau-nés ainsi qu'au bien-être de communautés entières. L'accès aux soins de santé de qualité est un droit humain fondamental. Investir davantage dans les services de sages-femmes est essentiel pour faire de ce droit une réalité pour les femmes partout dans le monde », a déclaré Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP.
Selon le rapport, la gamme des services des sages-femmes nécessaire aux soins des femmes et des nouveau-nés comprend les activités de santé maternelle et reproductive comme les services d'obstétrique, de planification familiale et de services pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Le rapport State of the World's Midwifery 2014 souligne les progrès réalisés depuis le premier rapport en 2011 et examine quatre domaines essentiels : la disponibilité, l'accessibilité, l'acceptabilité et la qualité des services de sages-femmes. Depuis 2011, un certain nombre de pays ont fait des progrès considérables. Par exemple, près d'un tiers des 73 pays ont augmenté le recrutement et le déploiement des sages-femmes. Cependant, et selon le rapport, il subsiste encore une grave pénurie de personnel qualifié qui engendre un taux de mortalité inacceptable chez les femmes et les enfants. Pour 2013 uniquement, environ 289 000 femmes et 2,9 millions de nouveau-nés sont décédés.
Il y a une série de recommandations énoncées dans la vision Midwifery2030 exposées dans la publication qui en appelle à toutes les femmes en âge de procréer d'avoir un accès universel aux services de sages-femmes. Les mesures de planification et de politiques essentielles comprennent des services de sages-femmes, de soutien et de prévention professionnels et au moins quatre visites de soins où la préparation à la naissance et la planification d'urgence sont examinées et discutées en cas de besoin ; le maintien de la santé des femmes pendant la grossesse ; assurer la disponibilité des services liés au VIH ; une éducation sexuelle complète et retarder le mariage.
Dans la préface du rapport, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, félicite pleinement Midwifery2030. « Cette vision est à la portée de tous les pays ..... Sa mise en œuvre aidera les gouvernements à agir pour le droit à la santé des femmes, à garantir que les femmes et les nouveau-nés obtiennent les soins dont ils ont besoin, et contribuer à notre ambition partagée et mondiale de mettre fin aux décès maternels et des nouveau-nés évitables. »
Le rapport a été publié par l'UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population en collaboration avec la Confédération internationale des sages-femmes (ICM), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses partenaires et a été lancé le 3 juin lors du 30e Congrès triennal ICM à Prague, République tchèque.


Le monument emblématique brésilien du Christ Rédempteur a été le rendez-vous d'un événement organisé le 24 mai pour promouvoir le respect et les droits humains.

La cérémonie faisait partie de la campagne Zéro discrimination de l'ONUSIDA qui vise à éliminer la discrimination qui entrave le droit à une vie pleine, digne et productive, et de la campagne de l'archidiocèse de Rio de Janeiro « Somos Todos Iguais » qui promeut le respect des droits de l'homme.

Participants at the event to promote a society free from stigma and discrimination.

L to R: UNAIDS Deputy Executive Director Luiz Loures, Monsignor Robert Vitillo, from Caritas Internationalis and Márcio Tadeu Ribeiro Francisco coordinator of the Zero Discrimination campaign in Rio de Janeiro.

Archbishop of Rio de Janeiro Orani Tempesta.

Sônia Regina Gonçalves, representing the communities of Rio de Janeiro.
Mettre à jour
Le Brésil : un modèle contre la discrimination
30 mai 2014
30 mai 2014 30 mai 2014Note : le 2 juin 2014, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, a promulgué une nouvelle loi qui interdit la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH. La loi prévoit des sanctions pour toute personne qui :
- Nie, retarde, annule ou empêche l'inscription ou le maintien d'un étudiant vivant avec le VIH dans les établissements scolaires de tous niveaux, qu'ils soient publics ou privés ;
- Refuse l'emploi ou le travail, révoque de ses fonctions ou de son emploi ou ségrégue dans le milieu de travail ou à l'école au motif du statut sérologique ;
- Révèle l'état de la personne vivant avec le VIH ; ou
- Nie ou retarde les soins de santé.
Le monument emblématique brésilien du Christ Rédempteur a été le rendez-vous d'un événement organisé le 24 mai pour promouvoir le respect et les droits humains. Organisé par l'ONUSIDA en partenariat avec l'archidiocèse de Rio de Janeiro, l'événement a réuni des représentants des Nations Unies et du gouvernement, des chefs religieux et d'autres partenaires pour appeler à une société libre de toute stigmatisation.
La cérémonie faisait partie de la campagne Zéro discrimination de l'ONUSIDA qui vise à éliminer la discrimination qui entrave le droit à une vie pleine, digne et productive, et de la campagne de l'archidiocèse de Rio de Janeiro « Somos Todos Iguais » (Nous sommes tous égaux) qui promeut le respect des droits de l'homme.
L'événement a été suivi par Luis Lourez, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; le Cardinal Dom Orani Tempesta ; Ndaba et Kweku Mandela ; Sônia Regina Gonçalves, représentant les communautés de Rio de Janeiro Mgr Robert Vitillo, de Caritas Internationalis ; Babalawo Ivanir dos Santos, de la Commission contre l'intolérance religieuse de Rio ; le père Omar Raposo, recteur du Christ Rédempteur ; Marcos William Bernardo, vicaire épiscopal pour la communication sociale ; Adele Benzaken, directeur adjoint, Département des MST / SIDA, ministère de la Santé brésilien ; et des représentants de la société civile.
Quotes
« Nous avons la technologie et nous avons les connaissances pour mettre fin à cette épidémie. Ce qui nous empêche aujourd'hui sont la stigmatisation et la discrimination en vigueur. »
« Le monde que nous désirons et voulons est un monde dans lequel les personnes peuvent se déplacer, dans lequel elles peuvent aller et venir sans se sentir menacés par leur façon de penser, leur religion, leurs idées, par la maladie qu'ils peuvent porter ; une vie où la dignité est présente. C'est la connaissance, la fraternité, l'amour pour nos voisins qui font la différence. »
« ll est important de parler de discrimination, pas uniquement parce que le Brésil accueille la Coupe du monde, mais aussi parce que le Brésil reflète une grande partie du monde. ll y a [au Brésil] beaucoup de personnes de différentes cultures, milieux, différentes couleurs de peau. Si nous pouvons aller de l'avant ici au Brésil, nous pouvons certainement progresser dans le monde entier. »
« La pire forme de discrimination est le manque de respect pour les autres, et le pape François nous a demandé d'utiliser les réseaux sociaux et les médias pour parler de l'amour du prochain. »


Julio Montaner, Directeur, British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS ; Terry Lake, ministre de la Santé, Gouvernement de CB ; Christy Clark, Premier ministre du gouvernement de CB, Tiko Kerr, artiste vivant avec le VIH et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA présentant une œuvre de Tiko Kerr décrivant le changement de 10-C Ward à l'hôpital St. Paul de Vancouver.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA s'exprimant lors de la cérémonie de 10-C Ward à Vancouver avec Terry Lake, ministre de la Santé, Gouvernement de CB.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA avec Christy Clark, Premier ministre du gouvernement de CB au moment de la présentation du Premier ministre au Global Leaders Citizenship Circle de l'ONUSIDA.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Tiko Kerr, artiste vivant avec le VIH et Julio Montaner, Directeur du British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS au moment de la présentation de deux œuvres d'art de Tiko Kerr décrivant le changement de 10-C Ward à l'hôpital St. Paul de Vancouver.
Feature Story
La Colombie-Britannique recible son quartier pour le sida ouvrant de nouvelles perspectives pour le traitement du VIH
28 mai 2014
28 mai 2014 28 mai 2014Elle l'a intitulé Ward 10C. Jamais "le quartier pour le sida" Mais il était entendu que c'était l'endroit où les patients allaient s'ils avaient le VIH. La stigmatisation et le désespoir ont éclipsé les interventions médicales limitées qui pouvaient être fournis. Ouvert en 1997, le quartier a enregistré une moyenne d'un décès lié au sida chaque jour pendant sa période la plus sombre.
Mais aujourd'hui, dans un geste symbolique historique, l'Hôpital St. Paul à Vancouver a annoncé que le Ward 10C est obsolète dans son rôle comme lieu où la vie a pris fin.
Christy Clark, premier ministre de Colombie-Britannique et d'autres officiels ont conduit une cérémonie officielle mardi louant la métamorphose du quartier comme un signe que le sida n'est plus une condamnation à mort et que le VIH est pratiquement sous le contrôle de la province.
Le nouvel objectif du quartier sera de fournir des soins de pointe et de traitement pour les personnes vivant avec le VIH ainsi que des traitements liés à des infections bactériennes et virales comme l'hépatite B et C chronique chez les personnes à risque pour le VIH.
Selon le gouvernement, les décès liés au sida ont baissé de plus de 80% dans la dernière décennie et les nouvelles infections à VIH ont été réduites de deux tiers dans la province.
Julio Montaner, un chef de file du mouvement pour le traitement précoce et son équipe au Centre d'excellence sur le VIH/sida de NC, a montré qu'en recevant un traitement antirétroviral précoce, les personnes vivant avec le VIH peuvent non seulement survivre et prospérer, mais aussi réduire leur risque de transmettre le virus à leurs partenaires.
Lors de la cérémonie de mardi au Ward 10C, Dr Montaner affirmait que, lorsqu'il a proposé que le traitement du VIH pourrait prévenir de nouvelles infections « je n'étais pas un gars populaire, ils m'ont dit que j'étais fou, non seulement dans ma cour, mais partout dans le monde, et maintenant nous voyons que le sida commence à disparaître. Nous l'avons fait et tout le monde peut le faire. »
« Grâce à l'expansion de l'accès au traitement, les personnes vivent plus longtemps, en meilleure santé et nous commençons à voir la fermeture de cliniques dédiées au VIH ; c'est une étape importante vers la fin de l'épidémie » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Lors de la cérémonie, il a également annoncé la nomination du Dr Montaner comme Conseiller mondial de l'ONUSIDA pour le traitement.
M. Sidibé a félicité le premier ministre Clark pour ce qu'elle et son gouvernement ont fait pour la riposte au sida en Colombie-Britannique et à l'échelle internationale. Et il a rappelé à l'auditoire que 18 millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire n'ont toujours pas accès aux traitements antirétroviraux, « Seule la solidarité mondiale nous permettra de garantir que personne ne sera laissé pour compte. »
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