Près de 5 millions de travailleurs touchés par l'initiative VCT@WORK de l'OIT et 3 millions de dépistage du VIH effectués

14 juillet 2016

L'Organisation internationale du Travail (OIT) a annoncé que la phase initiale de son initiative VCT@WORK avait permis de toucher 5 millions de travailleurs avec des actions d'information directes sur les bénéfices du dépistage du VIH. Dans le cadre de ce programme, qui s'est déroulé entre juillet 2013 et décembre 2015, près de 3 millions de travailleurs ont été dépistés, et plus de 85 000 personnes diagnostiquées séropositives au VIH ont été orientées vers des services de traitement. L'OIT, l'ONUSIDA et leurs partenaires présenteront les résultats de l'initiative lors de la 21e Conférence internationale sur le sida qui aura lieu du 18 au 22 juillet à Durban, en Afrique du Sud.

Déclarations

« Pour la première fois, nous avons des résultats qui démontrent clairement l'impact d'une riposte au VIH sur le lieu de travail. Lorsque les travailleurs ont connaissance assez tôt de leur séropositivité au VIH, ils peuvent prendre le traitement adéquat et continuer d'être des membres en bonne santé et productifs de la population active. »

Guy Ryder Directeur général de l'Organisation internationale du Travail

« Il s'agit du type d'innovation nécessaire pour que les services anti-VIH puissent atteindre les personnes dans leur vie quotidienne. C'est cela, la stratégie d'accélération en action : banaliser le dépistage et faire en sorte que davantage de personnes connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH pour être orientées vers des soins et un appui locaux. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'Organisation internationale du Travail lance la campagne « Objectif Zéro au Travail »

29 novembre 2012

De gauche à droite : Luiz Loures, Directeur de l'ONUSIDA, Division Affaires politiques et publiques, Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS et Guy Ryder, Directeur général de l'OIT tenant une charge lors du lancement de la campagne montrant que la chance d'emploi pour les personnes vivant avec le VIH augmente avec l'accès au traitement du VIH. Genève, Suisse

L'Organisation internationale du Travail (OIT), avec l'ONUSIDA et l'Organisation mondiale de la Santé, a lancé le 27 novembre la campagne « Objectif Zéro au Travail » afin de promouvoir les droits des personnes vivant avec le VIH sur le lieu de travail. L'initiative reconnait le rôle vital que le monde du travail joue dans la riposte au sida.

« Les Nations Unies montrent l'exemple par le biais des ses propres politiques sur le lieu de travail, » déclare le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder. « Nous devons aujourd'hui, tous ensembles, gouvernements, employés et travailleurs d'organisations et d'autres parties prenantes, une fois de plus nous engager pour protéger les droits humains des personnes vivant avec le VIH de manière à ce qu'elles puissent jouir du droit de travailler sans aucune discrimination. »

Selon l'OIT, plus de 30 millions de personnes vivant avec le VIH, en âge de travailler, subissent encore un degré élevé de discrimination. Cela empêche ou limite leur accès au travail ainsi qu'aux services anti-VIH. Des données récentes prouvent que le fait de donner accès à la prévention et au traitement du VIH augmente la productivité et ramène les personnes au travail.

Nous devons aujourd'hui, tous ensembles, gouvernements, employés et travailleurs d'organisations et d'autres parties prenantes, une fois de plus nous engager pour protéger les droits humains des personnes vivant avec le VIH de manière à ce qu'elles puissent jouir du droit de travailler sans aucune discrimination

Directeur général de l'OIT, Guy Ryder

« Zéro nouvelle infection et zéro décès dû au sida sont des objectifs réalistes. L'objectif le plus difficile est la discrimination zéro », déclare Luiz Loures, Directeur de l'ONUSIDA, Division Affaires politiques et publiques. « Les efforts de l'OIT d'atteindre zéro discrimination au travail sont fondamentaux pour une riposte efficace au sida. Le lieu de travail est l'endroit le plus efficace pour protéger les droits humains des travailleurs et garantir un environnement sûr et favorable pour les personnes vivant et affectées par le VIH. »

Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS, a souligné le rôle prépondérant que les agents de santé jouent puisqu'ils sont en première ligne de la riposte au sida : « Si les pays ont pour mission de permettre un accès universel aux services anti-VIH, l'une de leurs étapes doit être de garantir que tous les agents de santé aient un accès à des services efficaces de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH. »

La campagne « Objectif Zéro au Travail » a pour objectif de promouvoir la recommandation n° 200 du BIT, la première norme de travail internationale sur le VIH et le sida dans le monde du travail adoptée en 2010. La norme du BIT fournit une orientation raisonnable sur la lutte contre le VIH par la promotion des droits humains, de la sécurité du travail et du renforcement de la prévention, du traitement, des soins et de l'appui en matière de VIH, du point de vue du lieu de travail.

Les professionnelles du sexe formées aux affaires dans le cadre d'un nouveau projet communautaire de l'OIT

30 mai 2012

Des professionnelles du sexe partagent leurs idées de création d'entreprise qui leur permettra d'acquérir une plus grande indépendance financière.
Photo : OIT

Lorsque San, une professionnelle du sexe à Bangkok, s'est vu proposer la possibilité de participer à un programme pilote de formation aux affaires, elle a sauté sur l'occasion. Elle voulait mettre en pratique son idée d'ouvrir une pâtisserie.

« J'ai toujours aimé faire des gâteaux, c'est pourquoi j'aimerais débuter une activité à temps partiel pour compléter mes revenus provenant du commerce du sexe », a-t-elle déclaré.

Assise dans le bureau du quartier rouge de la Fondation Empower, un groupe de défense des professionnelles du sexe, San discute avec Au et Wii, des membres du programme communautaire de formation à la création d'entreprise (C-BED) de l'Organisation internationale du travail (OIT). Au travaille sur un business plan en partenariat avec un autre membre du C-BED pour la création d'une société de traiteur spécialisée dans la livraison de salades thaï épicées chez des particuliers à Bangkok et ses environs. Et Wii espère ouvrir une petite boutique de vêtements traditionnels.

Le C-BED est un nouvel outil qui développe le potentiel des entrepreneurs actuels ou en devenir, par le biais de modules de compétences professionnelles auto-administrés reposant sur des principes d'apprentissage social basés sur les activités et dirigés par les participants.

Les professionnelles du sexe sont confrontées à de nombreux obstacles dans leur quotidien, notamment des horaires de travail prolongés, la violence liée à leur activité et le manque d'accès à des soins de santé et des allocations de sécurité de sociale. Elles sont également hautement vulnérables au VIH : près de 3 % des professionnelles du sexe en maison close vivaient avec le VIH en 2009 et une étude de 2007 a montré que leur prévalence du VIH était de 20 % à Bangkok et Chiang Rai.

La Fondation Empower et d'autres groupes similaires en Thaïlande ont appelé le gouvernement et les agences de développement à prendre en charge la vulnérabilité économique des professionnelles du sexe et à accorder l'accès à des sources de revenus complémentaires. La formation du C-BED vient combler cette lacune grâce à une méthodologie innovante et bon marché qui souligne la valeur de la reconnaissance et du partage des connaissances à l'échelle communautaire.

L'émancipation économique peut aider les professionnelles du sexe à négocier des conditions de travail meilleures et plus sûres, sans violence ni harcèlement, un meilleur accès aux services de santé, y compris à la prévention, au traitement et aux soins du VIH

Richard Howard, spécialiste du VIH/sida de l'OIT pour la région Asie-Pacifique

« Le C-BED permet aux groupes vulnérables, notamment les professionnelles du sexe et les personnes séropositives, d'améliorer leurs sources de revenus », a indiqué Richard Howard, spécialiste du VIH/sida de l'OIT pour la région Asie-Pacifique. « L'émancipation économique peut aider les professionnelles du sexe à négocier des conditions de travail meilleures et plus sûres, sans violence ni harcèlement, un meilleur accès aux services de santé, y compris à la prévention, au traitement et aux soins du VIH. »

La première formation du C-BED, qui s'est tenue récemment sur 3 jours dans le bureau d'Empower, était animée par une équipe de membres et bénévoles impliqués dans la communauté des professionnelles du sexe. Les 26 professionnelles du sexe présentes, âgées de 18 à 72 ans, possédaient divers niveaux d'alphabétisation et les théories professionnelles leur ont donc été présentées sous la forme d'une série d'activités, notamment de jeux de rôle, de dessins et de discussions. Les principaux thèmes abordés incluaient le marketing, la comptabilité, la productivité, la gestion du personnel, la fixation des prix et le contrôle de la qualité, et les participantes ont créé des programmes d'action.

« J'ai apprécié que chacune ait la possibilité de présenter son idée professionnelle sans crainte - c'était amusant et pas stressant, ce qui a nous permis d'en apprendre plus », a déclaré une participante. « Maintenant, je pense que je peux diriger ma propre entreprise », a-t-elle ajouté.

Le C-BED est destiné aux participantes non formées mais alphabétisées de la communauté pour animer des sessions de groupe et partager leurs connaissances et leur expertise.  Comme l'animation n'exige aucune formation ni supports onéreux, le C-BED peut être mis en œuvre à un coût minimal dans les communautés vulnérables ou éloignées et habituellement inaccessibles pour des raisons d'isolation sociale ou géographique.

Le coordinateur de pays de l'ONUSIDA, Michael Hahn, salue le projet. « C'est un très bon exemple d'activité conçue et mise en œuvre avec la participation totale des professionnelles du sexe. Les compétences professionnelles qu'elles acquièrent leur offrent plus de choix sur la manière dont elles veulent dessiner leur vie et leur avenir. »

L'OIT prévoit de déployer le C-BED en partenariat avec des organisations de professionnelles du sexe en Thaïlande, au Cambodge, au Vietnam et au Sri Lanka dans les 2 prochaines années, avec l'objectif d'atteindre plus de 2 000 professionnelles du sexe d'ici fin 2013.

Depuis sa formation, San a ouvert une pâtisserie à Samut Sakhorn et espère qu'un jour, elle emploiera du personnel pour s'agrandir. « Le C-BED m'a donné la confiance nécessaire pour créer mon entreprise », a-t-elle indiqué.

Restrictions de déplacements liées au VIH – un obstacle majeur à l'accès universel pour les migrants

27 août 2011

Le travailleur migrant Sarath partageant ses expériences avec les participants.
Photo : ONUSIDA/Kim

Environ 50 pays, territoires et régions dans le monde continuent d'imposer une forme de restriction sur l'entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH. Ces restrictions demeurent une forme clé de discrimination, affectant les droits et la liberté de mouvement de nombreux migrants vivant avec le VIH et de migrants en devenir.

Un symposium qui s'est tenu à l'occasion du 10ème Congrès international sur le sida dans la région de l´Asie et du Pacifique le 27 août a réuni des experts venant de différents pays disposant ou non des restrictions de déplacements liées au VIH pour discuter des expériences des travailleurs migrants et des systèmes de santé publique. L'objectif était de mettre en avant des recommandations et des mesures politiques concrètes nécessaires pour supprimer les restrictions de déplacements des travailleurs migrants.

Organisé par la JUNIMA (Initiative commune des Nations Unies sur la mobilité et le VIH/sida en Asie du Sud-Est) et parrainée par l'ONUSIDA, le PNUD et l'OIT, la séance était présidée par Clifton Cortez, le responsable de l'équipe du PNUD sur le VIH, la santé et le développement en Asie et dans le Pacifique.

« Le VIH n'est pas une condition qui devrait déterminer si vous êtes autorisé ou non à travailler ; cependant, près de 15 pays d'Asie-Pacifique imposent une certaine forme de restriction sur l'entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH. Nous pouvons certainement mieux faire », a déclaré M. Cortez.

Près de 15 pays en Asie-Pacifique imposent une certaine forme de restriction sur l'entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH. Nous pouvons certainement mieux faire

Clifton Cortez, le responsable de l'équipe du PNUD sur le VIH, la santé et le développement en Asie et dans le Pacifique

M. Cortez a été rejoint par le Dr Chanvit Tharathep, le Ministre de la santé thaïlandais, Mme Maria Lourdes Marin, directrice exécutive d'Action for Health Initiatives (ACHIEVE), Inc. aux Philippines et le Dr Lee Hang-Sun du Ministère de la santé publique en Corée du Sud.

Sarath, un travailleur migrant, a partagé son expérience des limitations imposées par les restrictions de déplacements avec les participants : « Le dépistage du VIH et la déportation des personnes séropositives n'est pas logique, ni d'un point de vue de santé publique, ni d'un point de vue financier. Nous générons un grand nombre d'avantages économiques à la fois pour les pays d'origine et d'accueil, et nous sommes généralement les laissés pour compte de l'accès aux services sociaux, en particulier à l'étranger. »

Réintégration des migrants

Mme Marin a parlé du processus de réintégration lorsque les migrants déportés pour leur statut sérologique rentrent chez eux. Ceci est un vrai problème aux Philippines qui envoie un grand nombre de migrants à l'étranger.  

« Le processus de réintégration doit se baser sur les besoins et répondre aux contextes spécifiques des migrants. Il doit être global et prendre en charge toutes les dimensions du VIH comme les aspects économiques, politiques et psychosociaux », a déclaré Mme Marin. « Pour cela, vous devez avoir des discussions en tenant compte de toutes les phases du cycle migratoire, notamment l'avant-départ et l'après-arrivée. »

Nous générons un grand nombre d'avantages économiques à la fois pour les pays d'origine et d'accueil, et nous sommes généralement les laissés pour compte de l'accès aux services sociaux, en particulier à l'étranger

Sarath, travailleur migrant de la région Asie-Pacifique

Certains pays disposent de restrictions de déplacements liées au VIH qui sont imposées pour protéger leurs peuples contre les maladies « étrangères » et éviter l'augmentation des coûts de santé.  Cette justification a été réfutée par le Dr Chanvit de Thaïlande, un pays qui n'impose pas de restrictions de déplacements liées au VIH :

« En fournissant un accès universel à des soins de santé, y compris aux migrants, nous n'avons pas observé de débordement du système de santé à cause des migrants. Cependant, nous avons découvert que nous sommes mieux à même de contrôler les maladies infectieuses et de fournir un traitement et des soins à ceux qui en ont besoin. »

Le Dr Lee a partagé son expérience en Corée du Sud : « En Corée du Sud, certains pensent encore que le VIH est un virus qui vient de l'étranger. J'espère que l'ICAAP nous donnera la possibilité de nous unir à la société civile et de travailler ensemble pour nous attaquer à ces fausses idées sur le VIH. »

Un pas en avant

Les participants ont examiné une série de recommandations visant à supprimer les restrictions de déplacements liées au VIH et à favoriser l'accès universel pour les travailleurs migrants vivant avec le VIH.  Celles-ci incluent :

  • L'harmonisation des politiques nationales sur le VIH et la migration, la promotion d'une collaboration entre les Ministères compétents et les groupes de la société civile, et la favorisation de dialogues bilatéraux et multinationaux durables entre les pays d'origine et d'accueil ;
  • L'élaboration de normes de travail minimales et de droits de santé pour les travailleurs migrants, et la garantie de l'existence de système de protection et de soutien aux migrants dans les pays de destination ;
  • Le renforcement des capacités dans les pays asiatiques pour réintégrer efficacement les migrants séropositifs qui reviennent.

JUNIMA rassemble les gouvernements (y compris le Secrétariat de l'ASEAN), les principaux réseaux d'ONG et la famille des Nations Unies pour promouvoir un accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien en matière de VIH pour les travailleurs migrants en Asie du Sud-Est et dans le sud de la Chine.

Le rôle fondamental des jeunes dans la lutte contre l'épidémie mondiale et la riposte au sida

27 juillet 2011

De jeunes leaders et des décideurs gouvernementaux débattent des engagements pris concernant les jeunes et la riposte au sida. Siège de l'ONU, New York. 26 juillet 2011.
Photo : FNUAP

Un nouveau rapport insiste sur le fait que les engagements mondiaux ne seront concrétisés que si les besoins particuliers des jeunes femmes et des jeunes hommes sont reconnus et que leurs droits sont pleinement exercés, respectés et préservés.

L'Équipe spéciale mondiale interinstitutions sur le VIH et les jeunes a présenté le rapport de synthèse intitulé Assurer l'avenir aujourd'hui et contenant des informations stratégiques sur le VIH et les jeunes. Le rapport a été présenté lors d'un événement organisé par l'ONUSIDA en parallèle à la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la jeunesse qui s'est tenue à New York les 25 et 26 juillet, sur le thème « Dialogue et compréhension mutuelle ».

Cet événement, organisé en collaboration avec le FNUAP, l'OIT, la Coalition mondiale de la Jeunesse contre le VIH/sida, le Population Council et le Catholic Relief Services, a réuni de jeunes leaders et des décideurs politiques afin de discuter des engagements pris concernant les jeunes et la riposte au sida. Les participants ont examiné des solutions pour parvenir à une vision commune de l'objectif « zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida » chez les jeunes.

Pour réduire le nombre de nouvelles infections au VIH chez les jeunes, parvenir aux objectifs plus larges d'égalité fixés par les OMD et inverser la tendance de l'épidémie, les efforts en matière de prévention et de traitement du VIH doivent être adaptés aux besoins spécifiques des jeunes gens. 

Les dernières données épidémiologiques de l'ONUSIDA indiquent que ce sont les jeunes qui mènent la révolution dans la prévention du VIH en agissant pour se protéger eux-mêmes contre le VIH. Les pratiques sexuelles des jeunes évoluent et la prévalence du VIH chez les jeunes est en baisse dans 15 des 21 pays les plus touchés par le VIH. Toutefois, en 2009, les jeunes représentaient 41 % de l'ensemble des nouvelles infections au VIH chez les adultes, avec 3 000 jeunes gens nouvellement infectés par le VIH chaque jour. Toujours en 2009, 4,9 millions de jeunes femmes et de jeunes hommes vivaient avec le VIH dans le monde.

Le rapport insiste sur le fait que les jeunes représentent une ressource fondamentale pour contrer l'épidémie mondiale de sida et mener la riposte au cours des décennies à venir. Il souligne également que les obstacles légaux et politiques qui empêchent les jeunes d'accéder aux services anti-VIH doivent être levés, et que les jeunes doivent être impliqués plus efficacement dans la riposte.

En ce sens, l'événement a servi de plate-forme aux jeunes pour un dialogue direct avec les gouvernements nationaux dans le but d'encourager l'élargissement de l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les jeunes, ainsi que la participation active et le leadership des jeunes, y compris ceux qui vivent avec le VIH, dans la riposte au sida à tous les niveaux.

Selon ce nouveau rapport, pour faire avancer efficacement la riposte chez les jeunes, des investissements supplémentaires sont nécessaires. Toutefois, il contient aussi une mise en garde en indiquant que le simple fait de consacrer davantage de ressources ne permettra pas d'accroître le dépistage du VIH et le recours aux services anti-VIH chez les jeunes. Pour protéger les générations futures du VIH, il faut plutôt favoriser l'émancipation des jeunes, et en particulier des jeunes femmes, pour qu'ils fassent valoir leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive, améliorer les programmes ciblant les jeunes et abroger les lois et politiques nationales qui restreignent l'accès des jeunes aux services anti-VIH.

Le secteur extrêmement vulnérable du transport requiert des programmes de lutte contre le VIH efficaces

11 juillet 2011

Photo : North Star Alliance

Les populations mobiles, et notamment les employés du secteur du transport, sont hautement vulnérables au VIH. De nombreux chauffeurs routiers et autres travailleurs mobiles passent une grande partie de leur temps loin de leur famille et peuvent donc avoir plusieurs partenaires sexuels différents. Parmi ceux-ci se trouvent des professionnels du sexe et d'autres personnes vivant à proximité des grandes routes et des zones d'arrêt des camions.

L'Organisation internationale du Travail (OIT), la Fédération internationale des ouvriers du transport, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'ONUSIDA et la Division de la recherche sur l'économie de la santé et le VIH/sida (HEARD) ont organisé un atelier à Johannesburg le 29 et le 30 mars 2011, dans le but d'examiner les preuves actuellement disponibles concernant le VIH et le secteur du transport en Afrique du Sud, d'identifier les lacunes et d'établir des agendas de recherche destinés à renforcer les preuves existantes.

« Nous devons adopter une approche intégrée et transfrontalière du secteur du transport », a déclaré Vic Van Vuuren, directeur, OIT, Afrique de l'Est et australe.

Cet atelier a rassemblé des parties prenantes du secteur du transport dans les régions d'Afrique du Sud les plus touchées par le VIH. Parmi les participants se trouvaient des membres des ministères des transports, des Conseils nationaux sur le sida, de la société civile et des partenaires de développement, ainsi que des représentants des principales organisations d'employeurs et d'ouvriers, venus du Botswana, du Kenya, du Malawi, du Mozambique, de Namibie, d'Afrique du Sud, du Zimbabwe, de Zambie et de Tanzanie.

Le transport est indissociable du développement en Afrique du Sud. À l'échelle macro-économique, la capacité des pays à importer et à exporter des marchandises et à déplacer des entrées et des sorties économiques est un élément crucial pour la croissance du PIB. Au niveau des villes et des communautés, l'aptitude des personnes à se déplacer et à commercer affecte considérablement leur revenu et leurs moyens de subsistance. Il existe de nombreuses preuves attestant que le VIH a un impact négatif sur le secteur du transport dans cette région.

L'atelier a notamment permis aux participants et aux parties prenantes de se regrouper selon leur pays d'origine et de déterminer ensemble des cadres d'action stratégiques. Chaque pays a ainsi établi une série d'actions à mettre en place dans les deux ans à venir afin de progresser dans les domaines du VIH et du transport. Ces actions ont été définies sur la base de la norme internationale du travail 2010 de l'OIT, Recommandation sur le VIH/sida et le monde du travail.

Conclusions et bilans :

Les employés du secteur du transport ne sont pas le seul groupe démographique vulnérable aux problèmes de santé. Les communautés et les commerçants qui vivent et travaillent le long des corridors de transport sont eux aussi confrontés à des risques sanitaires. Selon les participants, il convient de cibler, tant d'un point de vue conceptuel que pragmatique, les zones vulnérables et non les groupes vulnérables.

Les preuves démontrent que les centres de soins programmatiques sur le VIH ont été mieux perçus par les utilisateurs finals lorsque le terme « Centre de remise en forme » était employé au lieu de « Centre de lutte contre le HIV » ou « contre le sida ». L'adoption d'un terme plus général évite de renforcer la stigmatisation et la discrimination associées au VIH. En outre, elle déplace l'attention de la seule réponse au VIH vers l'amélioration de l'ensemble de l'état de santé et du bien-être des clients.

Les participants ont aussi évoqué la nécessité de renforcer les efforts actuels en faveur de l'uniformisation des protocoles douaniers et de la suppression des retards inutiles au niveau des postes frontières. En effet, ces retards augmentent le temps libre dont disposent les ouvriers du secteur du transport loin de leur famille, accroissant ainsi leur propension à adopter un comportement à risque.

L'engagement des communautés dans les phases de planification, de conception et de mise en œuvre des projets a été jugé crucial pour garantir que les programmes seront bien accueillis et pour asseoir leur efficacité sur le long terme.

Les partenaires se réunissent pour faire baisser le risque d'infection par le VIH chez les migrants et les populations mobiles

10 juin 2011

(de gauche à droite) Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, Rosilyne Borland, coordonnatrice VIH/promotion de la santé à l'OIM, William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, Udo Janz, directeur du HCR à New York, et le Dr Sophia Kisting, directrice du programme OIT/sida, lors de la rencontre sur la migration et le VIH organisée au siège de l'ONU à New York le 10 juin 2011.
Photo : ONUSIDA/B. Hamilton

Le monde compte 214 millions de migrants internationaux et 740 millions de migrants internes que les conditions parfois difficiles du processus de migration peuvent rendre vulnérables à une infection par le VIH. Pourtant, même avec l'intérêt croissant envers la santé et les droits de ce groupe important, les liens entre migration, mobilité des populations et VIH restent largement incompris.

À l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale sur le sida à New York, des représentants des gouvernements, des partenaires de la société civile et des représentants d'agences intergouvernementales se sont réunis afin d'examiner la relation entre migration et épidémie de sida et d'étudier les moyens d'élargir l'accès aux services anti-VIH pour les personnes qui se déplacent.

Cet événement, qui a eu lieu le 10 juin en marge de la Réunion de haut niveau, était coparrainé par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), l'Organisation internationale du Travail (OIT), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l'ONUSIDA.

L'ambassadeur William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, et le Dr Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, ont organisé conjointement la rencontre. Cette dernière fait suite à la signature d'un accord de coopération révisé entre les deux organisations en janvier de cette année. L'accord porte sur la vulnérabilité potentielle des migrants au VIH et intensifie les efforts d'intégration des migrants et des populations mobiles dans les politiques et les programmes de lutte contre le sida au niveau national, régional et international.

Nous devons tirer parti des bénéfices de la migration pour les migrants et les États en veillant à ce que les migrants puissent accéder aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM

« Nous devons tirer parti des bénéfices de la migration pour les migrants et les États en veillant à ce que les migrants puissent accéder aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH », a déclaré l'ambassadeur Swing.

Le Dr De Lay a soulevé un problème auquel sont quotidiennement confrontées de nombreuses personnes « en déplacement » : la discrimination. Il a évoqué la nécessité de combattre avec fermeté la discrimination à l'égard des migrants et des migrants potentiels, qui entrave la liberté de circulation. Cela concerne notamment les restrictions liées au VIH en matière d'entrée, de séjour et de résidence dans certains pays. « Chaque individu devrait bénéficier des mêmes conditions d'accès à la liberté de circulation, quel que soit son état sérologique vis-à-vis du VIH. L'ONUSIDA s'oppose à toute restriction imposant un traitement spécial pour les personnes atteintes par le VIH et limitant la circulation uniquement sur la base de l'état sérologique. Ces restrictions sont discriminatoires », a-t-il indiqué.

Meilleures pratiques

Cet événement a mis en avant l'importance de l'échange des meilleures pratiques et des enseignements tirés par les gouvernements et la société civile en matière de gestion de la migration et du VIH et de défense des droits des migrants pour l'accès aux soins et aux services sociaux.

Les participants ont admis que, même si la mobilité en elle-même n'entraîne pas forcément un risque sanitaire accru, les conditions parfois difficiles du processus de migration (avant la migration, pendant le déplacement, dans les communautés de destination et lors du retour) peuvent avoir un impact sur la santé des migrants et les rendre plus vulnérables au virus.

Engagements internationaux

Les participants ont examiné les progrès accomplis sur plusieurs engagements internationaux et cadres d'orientation, notamment les sections de la Déclaration d'engagement de l'UNGASS sur le VIH/sida de 2001 qui visent à faciliter l'accès aux programmes de lutte contre le VIH pour les migrants et les travailleurs mobiles.  

Chaque individu devrait bénéficier des mêmes conditions d'accès à la liberté de circulation, quel que soit son état sérologique vis-à-vis du VIH.

Dr Paul de Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA

Les aspects liés à la migration de la Recommandation de l'OIT sur le VIH/sida et le monde du travail de 2010 (n° 200) ont également été évoqués. Le Dr Sophia Kisting, directrice du programme OIT/sida, a souligné que la stigmatisation et la discrimination, les conditions de travail difficiles et les longues périodes passées loin de leurs familles et de leurs cultures augmentent la vulnérabilité des travailleurs migrants au VIH. “« C'est pourquoi la recommandation mentionne expressément les travailleurs migrants. Elle invite les pays d'origine, de transit et de destination à prendre des mesures pour garantir l'accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui en matière de VIH pour ces travailleurs », a-t-elle déclaré.

Dans le cadre de ses projets de coopération technique, l'OIT a défendu une approche intégrée impliquant toute une variété d'acteurs, par exemple gouvernements, agences de recrutement et syndicats. Des programmes menés en Indonésie, au Népal et au Sri Lanka ont démontré l'utilité de cette approche et sont parvenus à inclure le VIH dans la préparation des travailleurs migrants avant leur départ et à initier un dialogue politique entre les pays d'origine et de destination.

Aborder ces questions revêt une importance capitale, étant donné que, par exemple, selon le comité national sur le sida du Sri Lanka, entre 30 et 40 % des femmes sri-lankaises testées séropositives au VIH sont rentrées chez elles après avoir vécu au Moyen-Orient.

Udo Janz, directeur du bureau du HCR à New York, a salué l'opportunité offerte par cet événement de consolider les acquis et de définir les futures actions pour garantir aux migrants et aux populations mobiles, y compris ceux qui subissent un déplacement forcé, l'accès aux services anti-VIH.    

Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida

Trente ans après le début de l'épidémie de sida et dix ans après la session spéciale décisive de l'Assemblée générale des Nations unies sur le VIH/sida, le monde se rassemble à nouveau pour examiner les progrès accomplis et tracer la future voie de la riposte mondiale au sida à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur le sida qui se déroulera du 8 au 10 juin 2011 à New York. Les États membres devraient adopter une nouvelle déclaration visant à réaffirmer les engagements actuels et à initier des actions pour orienter et soutenir la riposte mondiale au sida.

Tanzanie : une coopérative laitière aide les femmes rurales à se développer

11 avril 2011

Une version de cette histoire est également publiée sur ILO.org

Faith transporte le maïs de sa ferme et en remplit les sacs avant le stockage. Crédit : OIT/Sida

« J’ai appris qu'il faut de l’argent ou une affaire pour générer les revenus permettant de se rendre en ville régulièrement afin d’effectuer des examens médicaux et de retirer des médicaments antirétroviraux. Nous ne disposons pas de ces services au dispensaire de notre village. »

Tels sont les propos de Faith, âgée de 61 ans, qui est l’une des 730 000 femmes séropositives estimées en Tanzanie, un pays où la prévalence nationale atteint environ 5,6 %. Faith est l’une des adhérentes de cette coopérative laitière, située dans son village du Nord, dans la région du Kilimandjaro. Cette coopérative fournit également des services financiers (produits d’épargne et de crédit) grâce à la banque communautaire du village.

Avec le soutien d’un programme de l’Organisation internationale du Travail (OIT), lui-même financé par l’Agence suédoise de Coopération internationale au développement, la coopérative organise des formations sur le développement des compétences entrepreneuriales ainsi que des actions de sensibilisation au VIH. Ces initiatives sont considérées comme un moyen tangible de développement pour les femmes rurales comme Faith qui vivent loin des villes où se trouvent la plupart des services anti-VIH.

L’élevage de Faith compte trois vaches laitières qui sont en bonne santé et très productives. Elle peut gagner jusqu’à 250 USD par mois grâce à la vente de lait effectuée par l’intermédiaire de la coopérative. « Cela représente beaucoup d’argent pour moi », dit-elle. « La coopérative m’a formée et m’a fourni le marché pour le lait de mes vaches. »

Faith figure parmi les 1 600 personnes ayant participé au programme de formation de l’OIT/Sida Créer et améliorer son entreprise en Tanzanie, en 2009. Ce programme accorde une attention particulière aux coopératives, en tant que structures à même d'atteindre les actifs de l’économie informelle pour assurer une prévention contre le VIH, atténuer l’impact du virus et améliorer les conditions de vie des actifs qui vivent avec le virus ou qui sont affectés le virus.

Ma ferme me procure toute la nourriture recommandée par les médecins. J’utilise une partie de l’argent pour payer les frais de scolarité de mes deux nièces.

Faith, âgée de 61 ans, vit dans un village du Nord de la Tanzanie, dans la région du Kilimandjaro

Lorsqu’elle a été dépisté séropositive en 2005, Faith a décidé d’accepter cet état de fait et de faire preuve d’ouverture à son égard, malgré les stigmatisations et discriminations présentes dans sa communauté. Après avoir connu quelques difficultés, Faith dit qu’elle s‘est fait accepter et qu’elle est devenue une éducatrice pour ses pairs en aidant les personnes séropositives qui souhaitaient créer leur entreprise.

Elle a maintenant réussi à diversifier ses sources de revenus en cultivant du maïs et plusieurs autres légumes. « Ma ferme me procure toute la nourriture recommandée par les médecins. J’utilise une partie de l’argent pour payer les frais de scolarité de mes deux nièces. »

Pour Faith, l’acceptation de son statut séropositif lui a permis de prolonger ses jours. Grâce aux opportunités créées par la coopérative, son assurance, son sens de la dignité humaine et son indépendance économique ont considérablement augmenté.

Le Dr Luc Barriere-Constantin, coordinateur national de l’ONUSIDA pour la Tanzanie, reconnaît que les coopératives peuvent jouer un rôle clé en ouvrant de nouvelles perspectives aux personnes séropositives. « Il est essentiel de redéployer les capacités des personnes vivant avec le VIH en restaurant la confiance en soi et l'espérance. Pour ce faire, nous n’avons pas nécessairement besoin de millions de dollars, mais devons simplement être convaincus – et convaincre les personnes séropositives – que la contribution qu’elles peuvent fournir est précieuse. Ce projet montre que cette idée peut devenir réalité ».

L’ONUSIDA et l’OIM signent un accord afin d’améliorer l’accès des migrants aux services VIH

21 janvier 2011

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM, ont signé le 21 janvier 2011 un nouvel accord de coopération afin de vaincre les difficultés liées au VIH auxquelles sont confrontés de nombreux migrants. Crédit photo : ONUSIDA/ D. Bregnard

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont signé aujourd’hui un nouvel accord de coopération afin de vaincre les difficultés liées au VIH auxquelles sont confrontés de nombreux migrants.

Cet accord vise à intégrer les droits humains et les besoins des migrants et des populations mobiles aux ripostes nationales et régionales au VIH et à assurer l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH.

« La bonne santé des migrants contribue de manière significative à celle de l’économie », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les États et les autres acteurs de la riposte au sida ont le devoir essentiel d’assurer la sécurité et le bien-être des migrants, et cela doit inclure l’accès aux services VIH. »

Les États et les autres acteurs de la riposte au sida ont le devoir essentiel d’assurer la sécurité et le bien-être des migrants, et cela doit inclure l’accès aux services VIH.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Aux termes de ce nouvel accord, l’OIM et l’ONUSIDA s’emploieront également à améliorer la protection sociale des migrants affectés par le VIH, à enrayer la violence à l’égard des femmes et des filles migrantes et à supprimer les lois, politiques et pratiques répressives ainsi que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et à la mobilité de la population qui constituent autant d’entraves à l’efficacité de la riposte au sida.

« Les gouvernements et la société civile sont de plus en plus préoccupés par la vulnérabilité potentielle des migrants à l’infection par le VIH », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM. « En renforçant notre partenariat et en alliant nos savoir-faire respectifs en ce qui concerne le VIH et les migrants, nos deux organisations peuvent traiter cette question cruciale de manière plus efficace. »

L’ONUSIDA et l’OIM s’emploieront également à renforcer leur appui technique afin d’aider les gouvernements, les institutions régionales et la société civile à réduire la vulnérabilité au VIH parmi les migrants et la population mobile. Les deux organisations poursuivront en outre leur coopération dans le domaine de la recherche afin d’approfondir leurs connaissances en matière de VIH et de mobilité de la population.

L’OIM et l’ONUSIDA entretiennent un partenariat de longue date, formalisé par un cadre de coopération instauré en 1999 et actualisé en 2002. Il est remplacé aujourd’hui par ce nouvel accord. à travers son programme relatif au VIH et à la mobilité de la population, l’OIM complète le travail de l’ONUSIDA dans le monde mais l’Organisation fait aussi partie de l’Équipe conjointe des Nations Unies sur le VIH/sida dans les pays.

En renforçant notre partenariat et en alliant nos savoir-faire respectifs en ce qui concerne le VIH et les migrants, nos deux organisations peuvent traiter cette question cruciale de manière plus efficace.

William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM

L’ONUSIDA s’engage à améliorer l’accès des migrants aux services VIH et a inclus la mobilité dans sa Stratégie 2011-2015 aux termes de laquelle les ripostes au VIH doivent donner la parole aux personnes marginalisées et privées d’autonomie, notamment les migrants.

Les projets liés au VIH représentent une part importante du travail de l’OIM. Ils se situent en deuxième position, juste après les évaluations sanitaires, sur l’ensemble des projets mis en œuvre en ce qui concerne la santé des migrants. Ils s’inscrivent dans les efforts plus larges déployés par l’Organisation pour permettre aux migrants, quel que soit leur statut, d’accéder aux services de santé tout au long du processus de migration.

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