Latin America

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La cinquième Conférence sur la recherche dans le domaine de la santé aux Amériques met l’accent sur la prévention du VIH
11 mai 2009
11 mai 2009 11 mai 2009
La Faculté de médecine Miller (Miller School of Medicine) de l’Université de Miami et le programme de formation du Centre international Fogarty sur le sida et la tuberculose ont organisé, en collaboration avec l’ONUSIDA, la cinquième Conférence sur la recherche dans le domaine de la santé aux Amériques, les 7 et 8 mai 2009, à Miami (Floride).
L’objectif de la Conférence était de mettre l’accent sur les éléments probants actuels liés à la prévention du VIH, de parler de la viabilité des efforts globaux de prévention et de débattre de la place de la prévention du VIH dans les discussions relatives à la « santé des Amériques » et dans d’autres stratégies internationales de développement.
Sir George Alleyne, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans les Caraïbes, a été invité en tant qu’orateur principal le deuxième jour de la Conférence.
De nombreuses réussites locales et nationales en matière de lutte contre l’épidémie ont permis de déterminer plusieurs éléments qui marchent, mais ces approches couronnées de succès n’ont pas encore été pleinement mises en œuvre.
A la Conférence, des scientifiques, des praticiens de la prévention du VIH et des responsables ont examiné les expériences en matière scientifique et programmatique visant à rendre prioritaires les approches globales et fondées sur des preuves en matière de prévention du VIH. Ils ont aussi parlé des solutions efficaces qui pourraient faire le lien entre le VIH et d’autres questions de santé et de développement.
La Conférence était ouverte aux comportementalistes et aux chercheurs qui travaillent dans le domaine de la prévention du VIH aux Amériques. L’accent a été en particulier mis sur la Guyane, la République dominicaine, la Jamaïque, le Brésil, la Colombie et le Pérou.

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Lancement officiel du 5e forum sur le VIH/sida et les MST en Amérique latine et dans les Caraïbes
24 avril 2009
24 avril 2009 24 avril 2009
Photo: Ministère de la Santé du Pérou/J.E.Castro Varillas
La tenue du 5e forum sur le VIH/sida et les MST en Amérique latine et dans les Caraïbes, FORO 2009, a été annoncée officiellement le jeudi 16 avril à Lima. Le forum se déroulera dans la capitale péruvienne du 22 au 26 juin et aura pour thème « La santé est notre droit, l'accès universel est notre objectif, la disparition des discriminations est notre défi ».
FORO 2009 a été officiellement lancé par le Ministre de la Santé du Pérou, le Dr Oscar Raúl Ugarte Ubilluz, accompagné du Ministre du Travail, M. Jorge Elisban Villasante Aranibar, du Directeur des services de santé du Pérou, le Dr Edward Cruz Sánchez, du Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine, le Dr César Antonio Núñez, de la représentante du réseau latino-américain des personnes vivant avec le VIH, Mme Guiselly Flores Arroyo, et du Dr Jose Luis Sebastian Mesones du secrétariat technique du groupe de coopération technique horizontale et Coordonnateur national pour le sida au Pérou.
Le Ministre de la Santé, M. Ugarte, a invité toutes les parties prenantes intervenant en Amérique latine et dans les Caraïbes à se rendre à Lima, pour participer à un débat ouvert sur l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH dans la région, et identifier les lacunes dans la riposte au sida. Le Ministre du Travail, M. Villasante, a ensuite appuyé le message en rappelant également l'importance de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, en particulier sur le lieu de travail.
Durant le lancement du forum, le Dr César Antonio Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine, a mis l'accent sur le fait que FORO 2009 « offre aux gouvernements et aux organisations de la société civile l'occasion d'examiner les avancées réalisées dans la région vers l'objectif de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH, d'un point de vue des droits de l'homme ».
Le Dr Núñez a rappelé à l'assistance que près de 500 nouvelles contaminations par le VIH se produisent chaque jour dans la région, puis a insisté d'une part, sur l'urgence d'établir des priorités dans les efforts de prévention du VIH et d'autre part, sur la nécessité de rejeter toute forme de stigmatisation et de discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH et des personnes plus exposées au risque d'infection.
Le forum vise principalement à encourager des actions régionales et nationales coordonnées, afin d'atteindre l'objectif de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH dans la région. La réunion servira également de plate-forme permettant un partage des enseignements retenus et une amélioration des pratiques en ce qui concerne les interventions, la prévention, la recherche et l'accès à l'information dans le domaine du VIH.
La réunion sera en outre l'occasion de passer en revue les actions contre le sida, à travers des analyses des progrès réalisés par rapport aux engagements internationaux sur le VIH pris par les gouvernements de la région. Le forum mettra en avant les succès récents, tout en soulignant les problèmes rencontrés dans la région, ainsi que les moyens de les surmonter. Enfin, il encouragera une plus grande implication de l'ensemble des acteurs sociaux dans la riposte à l'épidémie.
Quelques 4 000 participants sont attendus cette année au Forum sur le VIH/sida et les MST en Amérique latine et dans les Caraïbes. On comptera parmi ceux ci des personnes vivant avec le VIH, des organisations de la société civile, des institutions gouvernementales et non gouvernementales, des universitaires ainsi que des représentants des médias, des institutions des Nations Unies et du secteur privé.
Lancement officiel du 5e forum sur le VIH/sida et
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L'ONUDC et les autorités brésiliennes lancent des actions contre le sida en milieu carcéral
22 avril 2009
22 avril 2009 22 avril 2009Une version de ce reportage a également été publiée sur le site UNODC.org

La première consultation nationale sur le VIH en milieu carcéral s'est tenue à Brasília du 31 mars au 2 avril 2009.
Credit: UNODC
Beaucoup reste à faire pour améliorer les services de prévention, de traitement et de prise en charge du sida dans les prisons brésiliennes. Ceci est la principale conclusion de la première consultation nationale sur le VIH en milieu carcéral, qui s'est tenue à Brasília du 31 mars au 2 avril.
Organisée par le Ministère de la Santé et le Ministère de la Justice du Brésil, en partenariat avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), cette consultation avait pour objectif de proposer, à l'issue des discussions, un agenda contenant un plan d'action visant à assurer dans les prisons des services de prévention, de traitement, de prise en charge et d'appui portant sur le VIH, d'autres infections sexuellement transmissibles et certaines coinfections comme la tuberculose et l'hépatite B.
« L'ONUDC s'engage à soutenir le Gouvernement brésilien dans la prestation de services de prévention et de prise en charge du VIH auprès de la population carcérale », a déclaré Giovanni Quaglia, représentant de l'ONUDC pour le Brésil et le Cône sud.
La consultation nationale a réuni environ 150 professionnels. Parmi ceux-ci figuraient des spécialistes des principaux ministères, des représentants des 26 états du Brésil et du district fédéral (où se trouve la capitale), des professionnels de santé travaillant en milieu pénitentiaire, des membres du réseau national de réduction des risques, des représentants de la branche brésilienne de la Commission des soins pastoraux catholiques en prison et des membres du Réseau national des personnes vivant avec le VIH.
L'ONUDC s'engage à soutenir le Gouvernement brésilien dans la prestation de services de prévention et de prise en charge du VIH auprès de la population carcérale.
Giovanni Quaglia, représentant de l'ONUDC pour le Brésil et le Cône sud
Au Brésil comme dans la plupart des pays, la prévalence du VIH est plus élevée dans la population carcérale que dans l'ensemble de la population. Les recherches les plus récentes indiquent qu'une étude locale publiée en 2007 fait état de prévalences de 5,7% dans certaines populations carcérales. Ces chiffres contrastent avec les chiffres de l'ONUSIDA concernant la population adulte totale, qui indiquaient une prévalence de 0,6% à la fin de l'année 2007.
On estime que le pays compte environ 420 000 détenus vivant souvent dans un environnement violent, dans lequel la surpopulation, l'absence de services médicaux et l'insalubrité peuvent engendrer une plus grande vulnérabilité vis-à-vis du VIH et d'autres agents infectieux, comme ceux de la tuberculose ou des hépatites. Ces conditions peuvent également accroître la mortalité due au sida et saper les tentatives de mise en oeuvre d'une riposte efficace à l'épidémie dans les prisons.
Liliana Pittaluga, Conseillère technique de l'unité de prévention du programme national sur les IST et le sida, a déclaré que cette consultation était un symbole de la solidité du partenariat entre le Gouvernement brésilien et l'ONUDC. « La coopération intersectorielle est essentielle pour améliorer les services de prévention et de prise en charge disponibles en milieu carcéral. Nous sommes convaincus que cette consultation aboutira non seulement à un échange d'expériences, mais également à la mise en place d'un plan d'action aux effets positifs sur le système pénitentiaire national. »
Le principal résultat de la consultation a été la décision prise par le Ministère de la Santé, le Ministère de la Justice et l'ONUDC de former un groupe de travail, qui aura pour mission de concevoir un plan opérationnel précisant directives, objectifs et délais d'exécution. Des organisations de la société civile, l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et l'ONUSIDA feront d'ailleurs partie de ce groupe.
En plus des représentants de l'ONUDC, de l'ONUSIDA, de l'OPS et de l'Organisation mondiale de la Santé, des représentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ont également participé à la réunion. Des experts dans les domaines de la santé et de la justice, venus de la région du Cône sud, ont également assisté à la réunion en tant qu'observateurs, sur l'invitation de l'ONUDC.
Right Hand Content
Coparrainants:
Reportages:
ICASA 2008 : le VIH dans les lieux de détention (06 décembre 2008)
Publications:
Le VIH et les prisons en Afrique subsaharienne : actions possibles (pdf, 2.12 Mb) (en anglais)

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Salvador: un décret ministériel pour faire reculer l'homophobie dans les services de santé
03 avril 2009
03 avril 2009 03 avril 2009
Le Ministère de la Santé Publique et de l'Aide Sociale du Salvador a approuvé, dans le cadre de son plan national de prévention du VIH, un ensemble d'actions visant à faire reculer l'homophobie et toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle dans les services de santé.
Dans son rapport d'activité de 2008, le Salvador considérait les violations des droits de l'homme comme un obstacle majeur à une riposte efficace à l'épidémie de sida. Le décret ministériel signé le 5 mai 2009 par le Ministre de la Santé, le Dr Guillermo Maza, garantit l'accès aux services de santé et le respect des droits humains pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles, les travestis et les lesbiennes.
L'ordre ministériel stipule que tous les services de santé publique, hôpitaux, cliniques, etc. ainsi que le personnel de ces services, doivent faciliter, promouvoir et soutenir les actions visant à éradiquer toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. Le décret demande également aux établissements de santé du pays de rendre compte des actions menées pour faire reculer l'homophobie et la discrimination.
Ce décret ministériel reflète le principe fondamental du respect des droits humains de l'ensemble des personnes souffrant de stigmatisation et de discrimination et réaffirme l'esprit de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH, dans une optique fondée sur les droits de l'homme.
César Antonio Nuñez, Directeur de l'équipe d'appui de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine
« Ce décret ministériel reflète le principe fondamental du respect des droits humains de l'ensemble des personnes souffrant de stigmatisation et de discrimination et réaffirme l'esprit de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH, dans une optique fondée sur les droits de l'homme », a déclaré César Antonio Nuñez, Directeur de l'équipe d'appui de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine.
Le décret encourage également les agences de coopération multilatérale et les institutions financières internationales à financer et à soutenir sur le plan technique des actions de lutte contre la discrimination.
Au-delà de la douleur causée aux individus par les comportements homophobes, le rejet toujours présent des relations entre personnes du même sexe nuisent aux efforts visant à ralentir la propagation du VIH en Amérique latine, où, d'après les rapports nationaux, les rapports sexuels entre hommes constituent le mode principal de transmission du VIH. La stigmatisation et l'homophobie renforcent l'isolement des personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles, en dissuadant celles-ci de s'adresser aux services spécialisés dans le traitement, le dépistage ou les conseils en matière de VIH.
Avec la signature de ce décret ministériel, le Salvador renforce la volonté résolue du pays d'intensifier sérieusement les efforts entrepris pour traiter le problème de la stigmatisation et de la discrimination dans le milieu de la santé. Cela facilitera l'accès aux services liés au VIH pour les populations clés les plus exposées au risque de contamination.
D'après l'ONUSIDA, la prévalence du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) est de 17,8% au Salvador.
Right Side Content
Reportages:
Réunion entre le Président du Salvador et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA (11 juin 2008)
Le Lions Club International signe un accord pour l'Amérique Centrale avec l'ONUSIDA et l'UNICEF (10 mars 2008)
Liens externes:
Le Ministère de la Santé Publique du Salvador (en espagnol)
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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontre des membres du Gouvernement et de la société civile au Brésil
30 mars 2009
30 mars 2009 30 mars 2009
UNAIDS Executive Director Michel Sidibé greets Minister of Health of Brazil, Mr José Gomes Temporão.
Credit: UNAIDS/M. Silva
La réunion prochaine du G20 à Londres, la crise financière mondiale et l'accès universel font partie des principaux sujets abordés par M. Michel Sidibé et ses interlocuteurs du Gouvernement brésilien, à l'occasion de la première visite de M. Sidibé au Brésil en tant que Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
M. Sidibé a rencontré le Ministre des Affaires Etrangères, M. Celso Amorim, le Ministre de la Santé, M. José Gomes Temporão, le Ministre des Droits de l'Homme, M. Paulo Vanucchi, et la Ministre de la Condition Féminine, Mme Nilcéa Freire.
Une réunion a également eu lieu entre M. Sidibé et le Groupe parlementaire sur le VIH/sida, le Groupe citoyen LGBTT (lesbiennes, gays, personnes bisexuelles, transsexuelles et travesties) et la Commission des droits de l'homme. Le forum, qui s'est tenu au Congrès national dans la capitale Brasília, a été l'occasion d'un échange animé d'idées et de points de vue sur un ensemble de questions fondamentales liées aux efforts du Brésil dans les domaines de la riposte à l'épidémie de VIH et du traitement des droits de l'homme. Ces questions ont été également abordées lors des entretiens que M. Sidibé a pu avoir avec le Président du Congrès et le Président du Sénat.
La société civile fait part des problèmes et des obstacles rencontrés dans la riposte aux diverses épidémies

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé meets representatives of group Arco-Iris.
Photo: ONUSIDA/D. Ramalho
Les deux réunions distinctes avec des groupes de la société civile, qui se sont déroulées à Rio de Janeiro, ont fourni à M. Sidibé une vue d'ensemble des problèmes auxquels plusieurs populations affectées par le VIH doivent faire face, notamment les professionnel(le)s du sexe, les personnes transsexuelles, les adolescents homosexuels et les peuples indigènes de la région de l'Amazone.
Les dix représentants de l'Association brésilienne interdisciplinaire sur le sida (ABIA) ont informé M. Sidibé des difficultés à riposter aux multiples aspects des épidémies au Brésil.
La prévention du VIH a été présentée par plusieurs participants comme un problème à traiter d'urgence. Dans ce domaine, l'insuffisance des ressources permettant d'atteindre les groupes plus exposés au risque de contamination par le VIH est perçue comme le plus gros obstacle à la prévention des nouvelles infections.
Avec le Grupo Arco-Íris (Groupe arc-en-ciel), M. Sidibé a pu entendre les avis de plusieurs représentants de divers groupes LGBTT (lesbiennes, gays, personnes bisexuelles, transsexuelles et travesties). Ceux-ci ont exposé leurs inquiétudes et les problèmes auxquels les personnes LGBTT sont confrontées au Brésil.
Grupo Arco-Íris milite pour une modification de la loi par le sénat fédéral, afin que tout acte homophobe soit considéré comme une infraction criminelle. A ce jour, le groupe a recueilli la signature de plus 40 000 personnes soutenant cette modification de la loi. Le groupe a également lancé une campagne de prévention du VIH intitulée « entre garotos » (entre garçons) et destinée aux adolescents homosexuels âgés de 16 à 22 ans. Cette campagne prend la forme de publicités et d'affichages ciblés dans les cafés, les bars, les boîtes de nuit et autres lieux populaires auprès des jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
M. Sidibé a promis son soutien à la communauté LGBTT et encouragé les membres de cette communauté à mobiliser et à mettre en commun les efforts qui permettront de réaliser l'accès universel aux services liés au VIH au Brésil.
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Multimédia:
Reportages:
L’organisation Viva Cazuza offre un foyer aux enfants brésiliens vivant avec le VIH (27 mars 2009)
La tuberculose, le VIH, l'accès universel et les droits de l'homme à l'ordre du jour de la visite du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Brésil (24 mars 2009)
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L’organisation Viva Cazuza offre un foyer aux enfants brésiliens vivant avec le VIH
27 mars 2009
27 mars 2009 27 mars 2009
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a profité de sa visite officielle au Brésil pour se rendre à la résidence de la ‘Sociedade Viva Cazuza’ le 26 mars, à Rio de Janeiro.
Photo: ONUSIDA/D. Ramalho
L’organisation Viva Cazuza travaille depuis près de deux décennies à Rio de Janeiro pour offrir aux enfants et aux jeunes rendus orphelins vivant avec le VIH un refuge, un traitement antirétroviral et un accès à des programmes leur permettant de prendre confiance en eux et de renforcer leurs compétences en matière de leadership.
L’organisation a été créée en 1990 en mémoire de Cazuza, star brésilienne du rock, qui est décédé d’une maladie liée au sida cette année-là. C’est une organisation à but non lucratif qui fournit un foyer à 20 enfants et adolescents âgés de 2 à 16 ans vivant avec le VIH. Bon nombre des résidents ont été abandonnés à la naissance ou laissés aux soins de l’organisation à un âge plus tardif.

M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a profité de sa visite officielle au Brésil pour se rendre à la résidence de la ‘Sociedade Viva Cazuza’ le 26 mars, à Rio de Janeiro.
Photo: ONUSIDA/D. Ramalho
La mère de Cazuza, Maria Lucia da Silva Araujo, a créé l’organisation avec l’appui des amis du musicien et de groupes d’artistes et de philanthropes plus larges. Depuis sa création, Viva Cazuza a aidé plus de 80 enfants.
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a profité de sa visite officielle au Brésil pour se rendre à la résidence de la ‘Sociedade Viva Cazuza’ le 26 mars.
Pendant sa visite du foyer, M. Sidibé a été impressionné par la passion et l’engagement affichés par Maria Lucia da Silva Araujo pour aider les enfants vivant avec le VIH et plaider en faveur d’une plus large sensibilisation à la prévention. Il a déclaré que son travail « était plus qu’une simple aide, mais qu’il recréait la vie » pour les résidents.

Viva Cazuza a été créée par Maria Lucia da Silva Araujo (centre) en mémoire de son fils Cazuza, star brésilienne du rock, qui est décédé d’une maladie liée au sida en 1980.
Photo: ONUSIDA/D. Ramalho
Bon nombre des enfants plus âgés participent à des groupes de prévention du VIH et d’éducation sexuelle pour les pairs. Leonardo, quinze ans, est membre d’un groupe qui se réunit chaque mois pour parler de prévention. Il cherche par le dialogue à briser les préjugés dans lesquels la stigmatisation et la discrimination trouvent leurs racines.
Outre la fourniture d’une aide aux enfants et aux adolescents, l’organisation Viva Cazuza propose aussi un appui au traitement du VIH pour les adultes vivant dans le quartier voisin. Chaque mercredi, plus de 100 personnes s’arrêtent à la résidence pour recevoir leurs médicaments antirétroviraux et, si elles ont besoin de soutien, pour bavarder avec un conseiller.
Pour Viva Cazuza, la prochaine étape sera d’aider ses jeunes résidents en pleine croissance à se préparer à leur vie d’adulte et à leur indépendance prochaine. Leur donner les moyens grâce à un ensemble de compétences les aidera à garantir la pérennisation de leur santé et de leur bien-être lorsqu’ils auront quitté la résidence, y compris une bonne gestion de leur traitement.
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Reportages:
La tuberculose, le VIH, l'accès universel et les droits de l'homme à l'ordre du jour de la visite du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Brésil (24 mars 2009)
L’héritage d’une star du rock aide des enfants vivant avec le VIH (1 mars 2007)
Multimédia:
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Voir la vidéo: Un foyer aux enfants brésiliens vivant avec le VIH

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre les directeurs des programmes antituberculeux et la société civile
26 mars 2009
26 mars 2009 26 mars 2009
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a rencontré les directeurs des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les représentants de la société civile lors du 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose à Rio de Janeiro, Brésil, le 24 mars 2009.
Credit:UNAIDS/D. Ramalho
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a rencontré les directeurs des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les représentants de la société civile lors du 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose pour entendre leurs opinions sur les façons d’améliorer la riposte conjointe à la tuberculose et au VIH.
En faisant part de son expérience de la lutte contre la co-infection tuberculose et VIH en Zambie, un participant a exhorté M. Sidibé à utiliser sa position afin de mobiliser plus de leadership pour affronter les épidémies jumelles de tuberculose et de VIH et de rapprocher davantage les mouvements contre la tuberculose et le sida. Il a souligné que les épidémies de tuberculose et de VIH ne peuvent plus être abordées isolément. Pour illustrer ce point, un participant du Malawi a donné un exemple simple de la manière dont, jusqu’à récemment, le mouvement contre la tuberculose était rarement visible lors des conférences internationales sur le sida, et vice-versa. Ce point a été mis en évidence lorsqu’un participant de l’Inde a demandé « Si le virus et la bactérie travaillent si bien ensemble, comment se fait-il que nous ne puissions en faire de même ? »
Si le virus et la bactérie travaillent si bien ensemble, comment se fait-il que nous ne puissions en faire de même ? It is not acceptable that people living with HIV die from TB.
Un participant de l’Inde
Les participants ont convenu que la tuberculose sapait les succès récents réalisés par la riposte au VIH, réitérant les conclusions du rapport de l’OMS sur La lutte mondiale contre la tuberculose qui a révélé que l’impact de la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH était beaucoup plus important qu’on ne l’avait compris jusqu’ici, du fait des meilleures données en provenance des pays.
Un dépistage accru de la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH – par le biais de services tuberculose/VIH pleinement intégrés – serait une étape importante et essentielle pour réduire le fardeau de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Parmi les points supplémentaires soulevés par le groupe figurent une augmentation du financement, un personnel mieux formé et la recherche pour permettre un meilleur dépistage et une meilleure prévention de la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH, et davantage d’initiatives de plaidoyer et de sensibilisation du public sur la co-infection tuberculose et VIH.
M. Sidibé a demandé aux directeurs des programmes antituberculeux et à la société civile œuvrant dans le domaine de la tuberculose de collaborer plus étroitement avec leurs pairs dans la riposte au VIH pour mieux « atteindre les personnes jusque dans leurs communautés ». Il a terminé cette première conversation avec les directeurs de programmes et la société civile en déclarant « Il n’est pas acceptable que les personnes vivant avec le VIH meurent de la tuberculose » – un message-clé qu’il a répété tout au long des trois jours du Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose.
Right Hand Content
Coparrainants:
Lutte contre la tuberculose à l’OMS
Partenaires:
Partenariat Halte à la tuberculose (en anglais)
Multimédia:
Reportages:
Elargissement et intensification nécessaires du dépistage intégré de la tuberculose et du VIH pour lutter contre des épidémies liées (24 mars 2009)
Centre de presse:
Les décès par tuberculose liés au VIH en hausse (24 mars 2009)
Allocution du Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors de la séance de clôture du 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose (pdf, 77 Kb) (en anglais)
External Liens externes
Page du Forum sur la tuberculose (en anglais)
Viva Cazuza
Symposium mondial sur l’implication des hommes

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Elargissement et intensification nécessaires du dépistage intégré de la tuberculose et du VIH pour lutter contre des épidémies liées
24 mars 2009
24 mars 2009 24 mars 2009
Bien que presque toujours évitable et soignable, la tuberculose est l’une des principales causes de décès parmi les personnes vivant avec le VIH à travers le monde. Sur les 33 millions de personnes qui vivent avec le virus, 20 % seulement connaissent leur statut sérologique et une infime fraction d’entre elles (2 % en 2007) ont fait l’objet d’un dépistage de la tuberculose, selon le rapport annuel de l’Organisation mondiale de la Santé sur la lutte mondiale contre la tuberculose présenté aujourd’hui.
Le VIH renforce considérablement l’épidémie de tuberculose en Afrique subsaharienne où jusqu’à 80 % des patients tuberculeux sont co-infectés par le VIH, selon le rapport. Infection respiratoire qui se propage comme un simple rhume, la tuberculose sollicite un système immunitaire déjà affaibli par le VIH.
« Nous devons empêcher que les personnes qui vivent avec le VIH décèdent de la tuberculose » a déclaré M. Michel Sidibe, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH doit inclure la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Lorsque l’on combine les services de lutte contre le VIH et la tuberculose, des vies sont sauvées ».
"Nous devons empêcher que les personnes qui vivent avec le VIH décèdent de la tuberculose. L’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH doit inclure la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Lorsque l’on combine les services de lutte contre le VIH et la tuberculose, des vies sont sauvées."
M. Michel Sidibe, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Le rapport Lutte mondiale contre le tuberculose 2009 présente une évaluation actualisée de l’épidémie de tuberculose et les progrès accomplis dans la lutte contre la maladie. Il indique qu’au niveau mondial, 16 % seulement des patients tuberculeux connaissent leur statut sérologique VIH, de sorte que la majorité des patients tuberculeux séropositifs au VIH ne savent pas qu’ils vivent avec le virus et n’ont pas accès au traitement du VIH.
Des progrès ont cependant été enregistrés dans ce domaine et l’on dénombre de plus de plus de patients traités pour la tuberculose qui font l’objet d’un dépistage du VIH, en particulier en Afrique. En 2004, 4 % seulement des patients tuberculeux de cette région avaient été soumis à un test de dépistage du VIH, mais en 2007, ce taux est passé à 37 % et dans certains pays (Kenya, Lesotho, Malawi, Rwanda et Swaziland) plus de 70 % des patients tuberculeux connaissent leur statut sérologique VIH.
Grâce à une augmentation des tests VIH chez les patients tuberculeux, un nombre croissant de personnes reçoivent des traitements appropriés, mais ce nombre ne représente cependant qu’une petite partie de ceux qui en ont besoin. En 2007, 200 000 patients tuberculeux séropositifs au VIH ont suivi un traitement au co-trimoxazole pour prévenir les infections opportunistes et 100 000 étaient sous traitement antirétroviral.
Des services intégrés de lutte contre la tuberculose et le VIH sont nécessaires
Pendant de longues années, les efforts engagés pour s’attaquer à la tuberculose et au VIH ont pour la plupart été menés séparément malgré un chevauchement épidémiologique entre les deux maladies. Une collaboration plus étroite entre les programmes de lutte contre la tuberculose et le VIH conduira à une prévention et des traitements plus efficaces de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et à des gains significatifs en termes de santé publique.
La publication du rapport aujourd’hui coïncide avec la journée mondiale de lutte contre la tuberculose et avec le 3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose qui réunit 1 500 personnes à Rio.
Elargissement et intensification nécessaires du dépistage intégré de la tubercul
Coparrainants:
Organisation mondiale de la Santé (en anglais)
Partenaires:
Partenariat Halte à la tuberculose
Reportages:
ICASA 2008: La collaboration en matière de tuberculose et de VIH est essentielle (3 dec 2008)
Premier Forum mondial des Leaders sur le VIH et la tuberculose (9 juin 2008)
Journée mondiale contre la tuberculose 2007 (23 mars 2007)
Entretien avec l’Envoyé spécial de l’ONU pour la lutte contre la tuberculose (21 mars 2007)
Centre de presse:
Les décès par tuberculose liés au VIH en hausse (24 mars 2009)
Liens externes:
3ème Forum des membres du Partenariat Halte à la tuberculose, Rio de Janeiro, Brésil, 23 - 25 mars 2009 (en anglais)
Publications:

Feature Story
La tuberculose, le VIH, l'accès universel et les droits de l'homme à l'ordre du jour de la visite du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Brésil
23 mars 2009
23 mars 2009 23 mars 2009
(from left) Executive Director, UNAIDS Michel Sidibé and Director, Stop TB Department WHO, Dr Mario Raviglione during the press conference launch of Global TB Control 2009, 24 March 2009.
Credit: UNAIDS/D. Ramalho
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, se trouve cette semaine au Brésil, afin de sensibiliser davantage au lien entre épidémies de VIH et de tuberculose, à l'accès universel aux services de prise en charge du VIH, et à la nécessité de s'atteler au problème de la stigmatisation et de la discrimination dans la riposte au sida au Brésil.
Plus tôt dans la journée à Rio de Janeiro, M. Sidibé a participé au lancement international du rapport annuel de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la lutte contre la tuberculose.
Bien que la tuberculose soit une maladie qu'il est possible de prévenir et de soigner, elle constitue néanmoins une des premières causes de mortalité parmi les personnes vivant avec le VIH à l'échelle mondiale. Sur les 33 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, 20% seulement connaissent leur état sérologique et seule une très faible part de cette population, 2% en 2007, a subi un test de dépistage de la tuberculose selon le Rapport mondial 2009 sur la lutte contre la tuberculose.
"L'accès universel à la prévention, aux traitements et à la prise en charge médico-sociale du VIH doit également intégrer la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. La prise en charge combinée du VIH et de la tuberculose permet de sauver des vies."
M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
« Nous devons faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH ne meurent plus de la tuberculose », a déclaré M. Sidibé. « L'accès universel à la prévention, aux traitements et à la prise en charge médico-sociale du VIH doit également intégrer la prévention, le diagnostic et le traitement de la tuberculose. La prise en charge combinée du VIH et de la tuberculose permet de sauver des vies.»
Plusieurs personnalités étaient également présentes aux côtés du Directeur exécutif de l'ONUSIDA pour le lancement du rapport : le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, M. Mr Hiroki Nakatani, Sous-Directeur général du Département VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées de l'OMS, le Dr Mario Raviglione, Directeur du Département Halte à la tuberculose, et le Dr Marcos Espinal, Secrétaire exécutif du Partenariat Halte à la tuberculose.
Le lancement du rapport fait partie des manifestations organisées à l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, qui a lieu pendant le 3e Forum du Partenariat Halte à la tuberculose, lequel s'est ouvert le 23 mars à Rio de Janeiro. M. Sidibé prononcera un discours lors de la clôture du forum le 25 mars.
En début de semaine, M. Sidibé se rendra à Brasília, où il rencontrera des hauts responsables du Gouvernement brésilien, notamment le groupe parlementaire sur le VIH au Congrès national et les ministres des affaires étrangères, des politiques de la femme, de la santé et des droits de l'homme.
Afin d'amplifier le message de l'ONUSIDA visant à soutenir les personnes affectées par le VIH et à contrer les lois faisant obstacle à la riposte au sida, M. Sidibé rencontrera plusieurs acteurs de la société civile agissant dans les domaines de la sensibilisation au problème du VIH, de la protection des droits de l'homme, de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, en particulier à l'égard des personnes plus vulnérables vis-à-vis du VIH. Une rencontre réunira des délégués nationaux de groupes représentant des personnes vivant avec le VIH, des jeunes, des femmes, des lesbiennes, des gays, des personnes bisexuelles et des personnes transsexuelles, afin de débattre de ces questions dans le contexte à la fois local et national.
A Rio de Janeiro, des visites sont prévues à des organisations qui assurent des services essentiels auprès des enfants et des jeunes. L'une de ces organisations, la Sociedade Viva Cazuza, est une organisation à but non lucratif qui apporte un soutien aux enfants, aux jeunes et aux adultes qui vivent avec le VIH, en assurant tout un éventail de services qui vont du conseil et du test VIH à l'administration de traitements antirétroviraux, sous l'égide du système de soins de santé de la ville de Rio de Janeiro. Au-delà du soutien matériel, la Sociedade Viva Cazuza propose également un site web par l'intermédiaire duquel les gens peuvent poser leurs questions concernant le VIH ou tout autre problème de santé sexuelle à des experts.
En Amérique latine, le Brésil a la plus importante épidémie de VIH et abrite plus de 40% des personnes (730 000) vivant avec le virus sur le continent, suivi par le Mexique qui compte 200 000 personnes séropositives. Le pays récolte cependant les fruits de sa volonté résolue d'assurer un accès aux services de prévention et de traitement du VIH, ce qui a permis de stabiliser l'épidémie et de diminuer de moitié le taux de mortalité due au sida entre 1996 et 2002.
Le 30 mars, M. Sidibé se joindra à Mme Nilcéa Freire, Ministre des Politiques de la Femme, pour l'inauguration du premier centre axé sur la réhabilitation des hommes violents à l'égard des femmes. Situé à Nova Iguaçu, une commune de l'agglomération de Rio de Janeiro, le centre mettra l'accent sur des programmes d'éducation visant à mettre un terme à la violence domestique. Dix autres centres de ce type sont prévus dans le pays.
M. Sidibé terminera sa visite officielle en fin de journée par un discours aux délégués réunis pour l'ouverture du Symposium mondial sur l'implication des hommes et des garçons dans l'égalité entre les sexes.
Il s'agit de la première visite officielle de Michel Sidibé au Brésil depuis sa nomination au poste de Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
La tuberculose, le VIH, l'accès universel et les droits de l'homme à l'ordre du
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Reportages:
Elargissement et intensification nécessaires du dépistage intégré de la tuberculose et du VIH pour lutter contre des épidémies liées (24 mars 2009)
Centre de presse:
Les décès par tuberculose liés au VIH en hausse (24 mars 2009)
Liens externes:
La page du Forum sur la tuberculose (en anglais)
Viva Cazuza (en portugais)
Symposium mondial sur l'implication des hommes dans l'égalité des sexes (en anglais)

Feature Story
Costa Rica : des mesures en faveur de programmes de prévention du VIH destinés aux jeunes et dirigés par des jeunes
03 mars 2009
03 mars 2009 03 mars 2009
The President of the Republic of Costa Rica, Mr Óscar Arias signing the HIV prevention and education agreement.
Les jeunes du Costa Rica vont recevoir d'autres jeunes une information sur la prévention du VIH et des habitudes de vie saines, grâce à un nouvel accord signé à San José entre le Gouvernement du Costa Rica et les Nations Unies.
L'accord stipule que des jeunes, âgés de 15 à 25 ans, tiendront le rôle principal dans communication d'informations sur la santé sexuelle destinées à leurs homologues, dans les provinces de Limón et de Puntarenas. Ces jeunes formateurs transmettront des enseignements portant un large éventail de sujets comme, par exemple, les modes de transmission du VIH ou la manière d'utiliser un préservatif.
Le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, a insisté sur le fait que seules une information opportune et la prévention peuvent arrêter la propagation du VIH. « Il est urgent de fournir aux jeunes des informations sur le VIH, d'inclure l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires et d'élaborer des stratégies spécifiques destinées aux jeunes non scolarisés », a-t-il déclaré.
"Il est urgent de fournir aux jeunes des informations sur le VIH, d'inclure l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires et d'élaborer des stratégies spécifiques destinées aux jeunes non scolarisés."
Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA
L'accord a été signé le 24 février 2009 par le Président de la République, M. Óscar Arias, la Vice-Ministre de la Jeunesse, Mme Karina Bolaños, le Dr César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA, Nils Kastberg, Directeur régional de l'UNICEF pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Luis Mora, Conseiller régional du FNUAP sur la sexospécificité et les masculinités, et des jeunes originaires des provinces de Limón et de Puntarenas.
Une étude réalisée en 2008 par le FNUAP et l'UNICEF avec le soutien de l'ONUSIDA a montré que la majorité des jeunes du Costa Rica avaient une vie sexuelle active dès l'âge de 16 ans. L'étude a également mis en évidence un manque d'informations et de connaissances sur le VIH parmi la jeunesse costaricaine.
Pour cette raison, le Président Arias, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1987, a insisté, à l'occasion de la signature de l'accord, sur la nécessité de parler de l'éducation sexuelle ouvertement et sans préjugés. « Parler de la sexualité ne doit plus être un tabou au Costa Rica », a-t-il déclaré.

Le Président de la République du Costa Rica, M. Óscar Arias(centre) s'entretient avec les représentants de l'ONU qui a signé l'accord.
L'étude montre que le pourcentage des jeunes qui savent utiliser correctement un préservatif ne dépasse pas 28% dans la province de Limón et 17% dans la province de Puntarenas. En outre, dans les deux provinces, plus de 50% des adolescents estiment que demander à un partenaire d'utiliser un préservatif peut être interprété comme un signe de méfiance. Enfin, 43% des jeunes des deux provinces pensent qu'une jeune fille qui transporte des préservatifs dans son sac à main est une jeune femme à la « réputation douteuse ».
L'accord signé aura pour but de renforcer les capacités à promouvoir la prévention du VIH des établissements d'enseignement, des établissements de santé, des jeunes et des adolescents du pays. L'UNICEF, le FNUAP et l'ONUSIDA fourniront une assistance technique et financière à ce programme prévu pour bénéficier directement à 73 000 adolescents.
Cet accord est un résultat direct de la Réunion des ministres de l'éducation et de la santé sur la prévention du VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui s'est tenue au Mexique en août 2008, en prévision de la Conférence internationale sur le sida. Lors de cette réunion, les ministres ont signé une déclaration historique, dans laquelle ils s'engageaient à ce qu'une éducation sexuelle complète soit assurée dans le cadre des programmes scolaires en Amérique latine et dans les Caraïbes.