Latin America

Feature Story

En souvenir d’Allan Dunaway : fondateur et président de l’Association nationale des personnes vivant avec le VIH du Honduras

29 janvier 2009

par Rodrigo Pascal, Administrateur Partenariats, ONUSIDA

Allan Dunaway
Allan Dunaway, membre fondateur et président de l’Association nationale des personnes vivant avec le VIH du Honduras.

L’annonce du décès d’Allan Dunaway, qui est mort à San Pedro de Sula, Honduras, le 25 janvier 2009 à l’âge de 39 ans, est une bien triste nouvelle.

Allan a été l’un des premiers militants de la riposte au sida en Amérique latine ; il a consacré 18 ans de sa vie à soutenir les personnes vivant avec le VIH dans leur lutte pour le droit à l’accès au traitement dans son pays.

Allan et Rosa Gonzalez, son épouse bien-aimée, ont été le premier couple du Honduras à annoncer publiquement leur séropositivité. Ils ont été co-fondateurs de la Fondation Llaves – qui fournit des soins et un appui aux personnes vivant avec le VIH –, et Alan a été membre fondateur et président pendant deux mandats consécutifs de l’Association nationale des personnes vivant avec le VIH du Honduras. Il était également président du Forum national contre le sida de San Pedro de Sula.

Allan a toujours été convaincu qu’il devait donner un visage au sida et clairement dit, dès les premières heures de son action militante, qu’il avait la responsabilité de s’exprimer pour ceux qui n’avaient pas la parole.

Rosa González, l'épouse d'Allan


Les mots de son épouse, Rosa, font écho aux souvenirs que j’ai d’Allan lorsqu’elle rappelle que c’était une personne naturellement calme mais déterminée à attirer l’attention sur des problèmes importants au nom des autres : « Allan a toujours été convaincu qu’il devait donner un visage au sida et clairement dit, dès les premières heures de son action militante, qu’il avait la responsabilité de s’exprimer pour ceux qui n’avaient pas la parole ».
Allan s’engageait sans relâche pour que ses efforts fassent une différence. Il sensibilisait des organisations et des groupes communautaires locaux, renforçant leurs capacités et leur donnant les moyens d’organiser des événements, des marches et des ateliers. Il a aussi dirigé des séminaires sur la gestion de fonds et l’administration. Il croyait dans le pouvoir de la collaboration et travaillait avec acharnement pour s’assurer que différentes organisations étaient mutuellement informées de leurs activités afin de renforcer l’impact global de leurs projets.

Allan a assidûment plaidé pour les droits de la personne et travaillé en étroite collaboration avec le Commissaire national aux droits de l’homme afin de mettre un terme à la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH.
L’un des événements dont Allan a été le plus fier fut d’entendre Keren, sa fille de 13 ans, prononcer un discours bouleversant au nom des jeunes vivant avec le VIH devant des milliers de délégués venus du monde entier lors de l’ouverture de la Conférence internationale sur le sida de 2008.

 

Allan a également participé à la Réunion de haut niveau de New York en juin 2008 à l’occasion de laquelle, lui, Rosa et un groupe de femmes vivant avec le VIH ont rencontré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies.
S’exprimant au sujet de cette perte, Richard Stern de l’Association pour les droits de l’homme Agua Buena a déclaré : « Allan était un héros de la lutte politique pour les droits de l’homme, mais avant tout, c’était un mari et un père dévoué. Il manquera terriblement à tous ceux d’entre nous qui ont travaillé avec lui pendant tant d’années ».

Sa disparition est une perte réellement douloureuse pour Rosa et Keren. En tant que famille, les Dunaway ont été des défenseurs passionnés de l’accès universel aux soins, à l’appui et au traitement pour les personnes vivant avec le VIH, en particulier en Amérique latine. Je suis certain qu’en restant engagées, Rosa et Keren contribueront à faire vivre le souvenir d’Allan.

Right Hand Content

Reportages:

Ouverture de Sida 2008 (4 août 2008 )

Feature Story

L’homophobie fait obstacle à la prévention du VIH

13 janvier 2009

Woman with rainbow t shirt
Aside from the individual pain homophobic attitudes inflict, the continuing stigma attached to same-sex relations is complicating hugely the task of slowing the spread of HIV. Credit: L. Tanabe, National SDT/AIDS Programme, Brazil

 

Le Grupo Gay da Bahia (GBB), plus ancienne association brésilienne de défense des droits des gays, indique qu’au Brésil, une personne meurt des suites de violences liées à sa sexualité tous les deux ou trois jours. Au Mexique, le chiffre déclaré est de près de deux décès par semaine.

Les victimes sont pour la plupart des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – qu’ils soient homosexuels ou bisexuels – ou des transgenres.

Mais si le Brésil et le Mexique sont les pays d’Amérique latine dans lesquels la violence à l’encontre des HSH apparaît la plus élevée, c’est peut-être parce que les groupes de défense des droits qui existent dans ces pays surveillent cette situation de plus près que partout ailleurs dans la région. De nombreux actes de violence sont tout bonnement passés sous silence ailleurs, selon les organisations de militants homosexuels.

« Le Brésil et le Mexique sont les seuls pays dans lesquels il existe un dispositif officiel de recensement des meurtres. Cela ne signifie pas nécessairement que la violence y est plus importante qu’ailleurs » déclare Arturo Díaz Betancourt du Conseil national mexicain pour la prévention de la discrimination.

On remarquera que lorsque le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires a été en mission officielle au Guatemala en 2006, son attention a été attirée par une série de meurtres d’homosexuels et de transgenres, et que son rapport ultérieur au Conseil des droits de l’homme indiquait « Des meurtres motivés par la haine à l’égard de personnes s’identifiant comme des homosexuels, des lesbiennes, des transgenres et des transsexuels sont restés impunis. Des informations de sources fiables suggèrent qu’il y a eu au moins 35 meurtres de ce type entre 1996 et 2006. Compte tenu de l’absence de statistiques officielles et de la réticence probable, sinon de l’ignorance, des membres des familles des victimes, il y a des raisons de penser que les chiffres réels sont substantiellement plus élevés ».

Lorsque l’on aborde la question de la défense de la liberté et de l’orientation sexuelle, de nombreux pays d’Amérique latine s’enorgueillissent d’avoir des législations avancées sur le plan social. Avec les réformes législatives engagées au Nicaragua et au Panama au cours des 12 derniers mois, il n’existe désormais plus aucun état d’Amérique latine qui criminalise les rapports homosexuels.

Pourtant, les préjugés et la discrimination continuent de se propager malgré les lois, ce qui est peut-être dû à un « machisme ambiant persistant ». L’Amérique latine est largement considérée comme ayant un long chemin à parcourir pour lutter efficacement contre l’homophobie ou « la peur ou la haine des homosexuels ».

« Il existe un vrai contraste entre la théorie et la réalité. C’est la région en développement du monde dans laquelle il y a le plus grand nombre de lois contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle » déclare le Dr Ruben Mayorga, Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays pour l’Argentine, le Chili, le Paraguay et l’Uruguay.

Outre les blessures personnelles infligées par les attitudes homophobes, la stigmatisation permanente associée aux relations entre personnes de même sexe complique considérablement les efforts de ceux qui cherchent à ralentir la propagation du VIH dans une région dans laquelle les rapports sexuels entre hommes sont le principal mode de transmission du virus, selon les rapports des experts de santé.

La stigmatisation et l’homophobie renforcent l’isolement des homosexuels, des bisexuels et des transgenres, et ceux-ci hésitent plus, de ce fait, à sortir de l’ombre, à être identifiés et à demander des conseils.

Dans l’un de ses rapports, l’Organisation panaméricaine de la Santé affirmait : « L’homophobie représente une menace pour la santé publique en Amérique latine. Cette forme de stigmatisation et de discrimination basée sur l’orientation sexuelle n’affecte pas seulement la santé mentale et physique de la communauté homosexuelle, mais contribue également à la propagation de l’épidémie de VIH ».

Cela fait longtemps que l’ONUSIDA fait campagne contre la discrimination tant à l’égard des personnes infectées par le VIH qu’à l’égard des personnes au motif de leur orientation sexuelle.

Transgender man/woman
Stigma and homophobia increase the isolation of gays, bisexuals and transgender people making them more reluctant to come forward, be identified and get advice. Credit: L. Tanabe, National SDT/AIDS Programme, Brazil
Principal moteur de la propagation du VIH

 

En Amérique latine, l’urgence est soulignée dans les rapports officiels sur la situation de l’épidémie de VIH en Colombie, en Equateur, en Bolivie et au Pérou où les rapports sexuels entre hommes sont reconnus comme étant le principal facteur à l’origine des nouvelles infections. La prévalence du VIH parmi ce groupe est beaucoup plus élevée que dans la population générale, avec des taux situés entre 10 % et 20 % dans de nombreuses grandes villes d’Amérique latine.

Dans son rapport 2008 pour l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur la situation de l’épidémie de VIH, le Brésil a déclaré que les HSH avaient 11 fois plus de risques d’être séropositifs au VIH que la population considérée dans son ensemble.

Dans certaines régions d’Amérique centrale, où la résistance politique et sociale à la reconnaissance des droits des homosexuels, des lesbiennes et des transgenres est importante, les taux d’incidence du VIH parmi les HSH sont particulièrement élevés.

Et l’impact de ces taux élevés de VIH s’étend au-delà des seuls HSH. Au Pérou, par exemple, la plupart des femmes qui sont contaminées le sont par des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, selon une étude du ministère de la Santé, d’où il résulte que la prévention parmi les HSH est essentielle pour prévenir efficacement la transmission du VIH chez les femmes.

La prévention ne suit pas

Les dépenses engagées pour la prévention du VIH parmi les HSH en Amérique latine est très inférieure à ce qui est nécessaire compte tenu de l’ampleur de l’impact de l’épidémie au sein de ce groupe de personnes. En moyenne, moins de 10 % des fonds alloués à la prévention sont investis dans des campagnes ciblant spécifiquement les HSH, selon l’ONUSIDA.

En Bolivie, on estimait en 2005 que moins de 3 % des HSH avaient accès à des services de prévention, contre 30 % pour les professionnel(le)s du sexe.

« Toutes ces années, la prévention n’a pas été réalisée au bon endroit, c’est-à-dire là où l’épidémie se développe » a déclaré M. Díaz. « Personne n’a travaillé avec les homosexuels, les trans(genres), bien au contraire. Ils ont été rejetés et la cible de discriminations » a-t-il ajouté, évoquant la situation à travers la région.

L’explication tient à un ensemble de facteurs politiques, culturels et même religieux, indiquent les militants des droits de l’homme et les responsables de santé.

« Politiquement, les HSH ne représentent pas un sujet d’intérêt majeur. Dans la plupart des pays et pour beaucoup d’institutions, il n’y a pas d’avantage politique à en parler » indique M. Mayorga.

Les groupes religieux, qu’ils soient catholiques romains ou évangéliques, qui considèrent les relations sexuelles entre personnes du même sexe comme « un péché », se sont souvent vigoureusement opposés aux tentatives visant à accorder une attention spécifique aux HSH.

« Les gouvernements sont très influencés par les structures religieuses qui se mobilisent contre les politiques qui bénéficient aux homosexuels, bisexuels ou transsexuels » déclare Orlando Montoya qui travaille en Equateur avec l’ASICAL, organisation qui s’occupe de promouvoir la santé de gays, des autres HSH et des lesbiennes en Amérique latine.

Toutefois, il est difficile de généraliser. Certaines églises ont été les toutes premières à intervenir sur le terrain pour les HSH et de nombreuses organisations religieuses locales d’Amérique latine ont réagi face au VIH avec tolérance et compassion, y compris parmi les populations les plus marginalisées.

Problème largement ignoré au niveau international

Le problème n’est pas simplement que les gouvernements des pays n’accordent pas l’attention requise aux HSH. L’Amérique latine n’a pas attiré de financements internationaux pour endiguer l’épidémie de VIH dans les mêmes proportions que d’autres régions du monde – à savoir l’Asie et l’Afrique.

« La région a, dans une certaine mesure, été victime des trois « négations » qui n’ont pas favorisé un financement international de sa lutte contre le VIH » indique M. Mayorga. « La région ‘n’est pas’ très peuplée, elle ‘n’est pas’ très pauvre et l’épidémie ‘n’y est pas’ très importante » a-t-il ajouté.

Les règles régissant l’aide du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, principal bras financier international contre ces maladies, ont joué contre la région car elles ont tendance à exclure les pays à revenu intermédiaire et élevé, tels que l’Argentine et le Chili.

Toutefois, le Fonds a récemment accepté d’étudier des projets d’assistance pour des programmes ciblant des pays plus riches confrontés à des épidémies concentrées avec des taux de prévalence du VIH supérieurs à 5 % dans des groupes fortement exposés au risque d’infection, tels que les HSH, les consommateurs de drogues, les transgenres et les professionnel(le)s du sexe.

Renforcer le ciblage

Malgré ces marques persistantes de désintérêt, on note certains signes positifs dans la région qui permettent de penser que l’épidémie qui touche les HSH sera combattue à l’avenir par des mesures et des politiques plus appropriées.

Au cours des quatre ou cinq dernières années, le Brésil et le Mexique, et dans une moindre mesure l’Argentine et la Colombie, ont mené des campagnes contre l’homophobie. Ces pays, et certains autres, ont également cherché à intégrer des initiatives spéciales pour les HSH dans des programmes destinés à limiter la propagation du VIH.

Le programme officiel baptisé « Un Brésil sans homophobie » a été lancé en 2004 avec pour objectif d’améliorer les services fournis aux homosexuels, autres HSH et transgenres au sein des établissements publics de santé. Ce programme prévoit aussi d’élargir aussi la couverture et la riposte à l’épidémie de VIH au sein de ces groupes.

Le Pérou a lancé un plan national qui donne la priorité aux programmes de prévention ciblant ceux qui sont définis comme les groupes « les plus affectés », lesquels incluent les HSH, les professionnel(le)s du sexe et les prisonniers. Grâce à un financement du Fonds mondial, le plan a pour but d’étendre la couverture de la prévention à 25 % au moins des HSH et 50 % des professionnel(le)s du sexe.

De même, la Bolivie a élaboré un plan national destiné à réduire de moitié les taux d’infection à VIH d’ici à 2015. Ce plan inclut des campagnes visant à renforcer les droits des HSH et des transgenres, et à combattre la stigmatisation et la discrimination.

Malgré ces développements prometteurs, l’Amérique latine est encore loin de maîtriser l’épidémie qui affecte les HSH, et l’homophobie et la stigmatisation demeurent des obstacles majeurs pour y parvenir.

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Les coalitions d’entreprises d’Amérique latine et des Caraïbes réunies pour la première fois au Brésil

13 octobre 2008

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Dr Murilo Moreira, Président de CEN AIDS Brazil lors du Premier atelier régional des coalitions d'entreprises d'Amérique du Sud et des Caraïbes.
Photo: ONUSIDA

São Paulo - Les coalitions d’entreprises contre le sida se sont révélées être des plates-formes efficaces pour la riposte du secteur privé à l’épidémie. Le sida a déjà coûté la vie à 25 millions de personnes appartenant à la main d’œuvre mondiale et demeure une menace sérieuse pour les entreprises. Bien que certaines compagnies s’attaquent déjà au sida sur le lieu de travail, d’autres ne savent simplement pas comment ni où commencer à réduire les risques. Les coalitions d’entreprises sont apparues afin de combler ce fossé et fournir au secteur privé les outils et méthodes dont il a besoin pour s’attaquer efficacement au sida sur le lieu de travail et dans les communautés environnantes.  

L’apparition des coalitions d’entreprises sur le sida

Les coalitions d’entreprises sont aussi une voix pour le secteur privé, souvent par le biais d’une représentation au sein des comités sida nationaux ou d’une interaction avec d’autres parties prenantes essentielles. Les coalitions ont formé des partenariats avec des donateurs internationaux, des groupes de la société civile, des gouvernements, et d’autres coalitions régionales et nationales d’entreprises. Ces relations sont d’une importance capitale si l’on veut fournir une riposte coordonnée à l’épidémie.

L’ONUSIDA a soutenu le développement de plusieurs coalitions nationales d’entreprises contre le VIH dans des régions fortement touchées par l’épidémie. Le programme travaille actuellement avec plus de 30 coalitions nationales, contribuant ainsi à soutenir la riposte au sida du secteur privé.

Premier atelier régional de coalitions d’entreprises d’Amérique du Sud et des Caraïbes

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Conseil brésilien des entreprises sur la prévention du VIH-sida (CEN)

Les 6 et 7 octobre 2008 à Sao Paulo, Brésil, l’ONUSIDA et le Conseil brésilien des entreprises sur la prévention du VIH-sida (CEN) ont organisé un atelier régional de coalitions et initiatives d’entreprises d’Amérique latine et des Caraïbes, afin de rappeler l’importance du rôle joué par le secteur privé dans la riposte au VIH, partager leurs expériences et discuter des problèmes et solutions rencontrés.

L’atelier a accueilli des coalitions venues de La Barbade, du Belize, du Brésil, du Guatemala, du Guyana, de la Jamaïque, du Mexique et de Suriname, ainsi que la Confédération syndicale des Amériques, l’Union des travailleurs de La Barbade, le programme sida du Brésil, plusieurs compagnies déjà membres du CEN, une compagnie étatique du Paraguay, le Conseil national des entreprises privées du Panama et du Venezuela, le Futures Group, Impulso (un réseau d’ONG mexicaines travaillant sur le sida), le Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP) et l’OIT.

Les participants ont discuté des meilleures pratiques, des questions de financement et réfléchi à la manière d’améliorer la coordination avec les syndicats et d’optimiser l’intégration du secteur privé et du lieu de travail dans les plans sida nationaux ainsi qu’à l’élaboration de réglementations nationales contre la discrimination liée au VIH sur le lieu de travail.

« Trop souvent, nous voyons des compagnies élaborer de jolies politiques mais échouer dans la mise en pratique. Il faut travailler sur l’éducation au changement de comportement pour laisser des traces significatives et durables derrière soi », a remarqué Madhuri Supersad, conseiller technique de l’OIT pour la région Caraïbe.

L’atelier a fourni un espace de discussion aux parties prenantes travaillant avec des coalitions d’entreprises telles que l’OIT, afin de réitérer l’importance du mécanisme tripartite impliquant les travailleurs, les employeurs et les gouvernements, et présenter le processus entrepris actuellement par l’OIT pour parvenir en 2010 à une norme mondiale relative au VIH/sida sur le lieu de travail.

La société civile était représentée par une ONG mexicaine et les participants ont exprimé le sentiment qu’il restait encore beaucoup à faire dans de nombreux pays pour constituer des partenariats mutuellement bénéfiques entre le secteur privé et la société civile.

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Les participants se sont engagés à poursuivre le dialogue entamé lors de cet atelier.
Photo: ONUSIDA

Il a été décidé de revitaliser certaines coalitions d’Amérique latine, en particulier dans la région Mercosur, ou d’augmenter la visibilité et l’impact des coalitions existantes, en gardant à l’esprit qu’il ne peut y avoir d’approche « uniforme » dans la région. Ces efforts pourraient mener à la création d’une coalition d’entreprises couvrant la totalité de l’Amérique latine dans un proche avenir. La conférence régionale sur le sida qui se tiendra en avril 2009 au Pérou pourrait constituer une excellente plate-forme pour le lancement d’une telle initiative.

Les participants se sont engagés à poursuivre le dialogue entamé lors de cet atelier, en échangeant des matériels et partageant des activités et en se portant réciproquement conseil sur des sujets spécifiques.

L’atelier a été suivi des célébrations du 10ème anniversaire du CEN, moment historique pour la riposte du secteur privé, non seulement au Brésil mais dans toute l’Amérique latine.

Pour plus d’information, veuillez contacter les points focaux ONUSIDA :

Marie Engel, Associations avec le secteur privé, ONUSIDA
Tél.: +41 22 791 4451, email: engelm@unaids.org

 

Dans la région caraïbe: Dawn Foderingham, Tél. +1 868 623 7056 x 278, email foderinghamd@unaids.org

Dans la région Amérique latine: Rosemeire Munhoz, Tél. +507 302 4509, email munhozr@unaids.org

Au Brésil: Naiara Garcia da Costa Chaves, Tél. +55 61 3038 9222, email costan@unaids.org  

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Clôture de Sida 2008 à Mexico

08 août 2008

080808_logo_200.jpgLa XVIIe Conférence internationale sur le sida s’est achevée aujourd’hui dans la capitale mexicaine, après cinq jours de débats animés impliquant quelque 22 000 participants engagés dans la riposte au sida.

Des dirigeants, décideurs, universitaires, scientifiques et militants venus du monde entier ont afflué à Mexico du 3 au 8 août 2008 pour évaluer les progrès réalisés dans la riposte au sida et déterminer les priorités futures pour l’intensification des efforts mondiaux afin de mettre un terme à l’épidémie de VIH.

Sur le thème « Pour une action universelle maintenant ! », Sida 2008 a appelé à un nouvel engagement de la part de la communauté internationale pour renforcer l’élargissement des programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH à travers le monde, visant à offrir l’accès universel à ces services d’ici à 2010 et œuvrer en direction de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – qui comprennent la cible qui consiste à stopper la propagation du VIH d’ici à 2015.

La prévention de la transmission du VIH a reçu un large écho au cours de cette conférence de cinq jours, et les participants ont apporté leur contribution à des sessions portant sur la complexité de l’épidémie et souligné l’importance de « connaître votre épidémie et de connaître votre riposte ». Les succès et les échecs de la prévention du VIH à ce jour ont été analysés, ce qui a permis de mieux comprendre que « l’association de mesures de prévention » est tout aussi nécessaire que « l’association de traitements » lorsqu’il s’agit d’interrompre l’épidémie de VIH – car pour deux personnes qui ont entamé un traitement antirétroviral l’an passé, cinq autres ont été nouvellement infectées.

Fournir un traitement antirétroviral, combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, renforcer les systèmes de santé, trouver un vaccin contre le VIH, et répondre plus largement aux droits humains des personnes vivant avec le VIH ont été au nombre des grands thèmes débattus lors de la conférence, qui était la première à se tenir en Amérique latine.

Sida 2008 a eu lieu à la suite de la publication du Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008 par l’ONUSIDA, qui fait état de progrès considérables en matière de réduction du nombre des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida au cours des deux dernières années, mais la conférence a rappelé que le sida n’a disparu dans aucune région du monde – un point qu’ont souligné le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et d’autres dirigeants impliqués dans la riposte au sida.

Au cœur même de la XVIIe Conférence internationale sur le sida se trouvait le Village Mondial, un espace de plus de 8000 mètres carrés ouvert à tous, notamment aux organisations communautaires venues des quatre coins du monde, aux groupements locaux et nationaux et au grand public. Des discussions ouvertes et actives se sont déroulées, mettant en lumière le récit des victoires remportées au niveau communautaire ainsi que les difficultés auxquelles les communautés sont confrontées et les opportunités d’améliorer leur riposte à l’épidémie.

La Conférence internationale sur le sida est le plus important forum du monde portant sur le VIH. Elle se tient tous les deux ans et est organisée par la Société internationale su sida, avec une série de partenaires, notamment l’ONUSIDA. La prochaine conférence aura lieu à Vienne, Autriche, en juillet 2010.

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Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés

07 août 2008

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La cérémonie du Prix Ruban Rouge 2008 et le diner eurent lieu le 6 août 2008.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Les représentants des 25 communautés lauréates du Prix Ruban Rouge 2008 étaient les hôtes d’honneur d’une cérémonie et d’un dîner officiels de remise du prix, qui ont eu lieu hier soir à Mexico et auxquels participaient des représentants de gouvernements et des leaders de la lutte contre le sida dans le monde. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, s’est exprimé lors de la Cérémonie de remise du Prix au cours de laquelle des organisations ont été choisies par un jury pour recevoir une mention particulière dans les catégories suivantes:

  1. Fourniture de l’accès au traitement, à l’appui et aux soins
  2. Soutien des enfants ayant perdu leurs parents à cause du sida
  3. Promotion des droits de l’homme
  4. Autonomisation des femmes et des filles
  5. Fourniture de programmes et services de prévention du VIH

Les communautés choisies pour une mention particulière sont :

  1. Le Centre pour l’éducation populaire et les droits de l’homme, Ghana
  2. Sanghamitra, un collectif de femmes, Inde
  3. Hamyaran Mosbat – The Mashhad Positive Club, Iran 
  4. Consol Homes, Malawi
  5. Fortalecidendo la Diversidad, Mexique

Chacune des 25 organisations lauréates a reçu 5000 dollars et les communautés spécialement choisies 15 000 dollars de plus.

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Le Prix Ruban Rouge est décerné tous les
deux ans lors de la Conférence
internationale sur le sida afin de
récompenser et d’honorer un
leadership et une action
communautaires exceptionnels.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

« Il s’agit d’organisations hors du commun qui aident à répondre aux besoins de leurs propres communautés dans des circonstances souvent difficiles, » a déclaré Rebecca Grynspan, Directrice du Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), durant la cérémonie de remise du prix.

« Elles ont montré ainsi une créativité, un courage et un leadership extraordinaires pour agir contre l’épidémie et obtenir des résultats tangibles malgré des ressources limitées. »

« Tous les participants au Ruban Rouge lors de cette conférence sont des lauréats, » a déclaré As Sy, Directeur des Partenariats et des Relations extérieures, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

« Nous espérons que les connaissances et les ressources obtenues lors de Sida 2008 contribueront à vous donner envie, dans vos propres communautés, d’amener votre travail au niveau supérieur. Je sais que vous nous avons tous beaucoup appris sur vous et sur vos expériences. Ces connaissances sont l’essence même du Prix Ruban Rouge. »

SIDA 2008: Espace de dialogue communautaire

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Cette année, plus de 550 nominations ont
été reçues de 140 pays du monde entier.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Les 25 organisations lauréates du Prix Ruban Rouge 2008 participent en outre à la XVIIème Conférence internationale sur le sida, qui se tient à Mexico du 3 au 8 août 2008, où elles animent le Tequio communautaire au cœur du Village mondial. ‘Tequio’ est un mot aztèque signifiant travail collectif au bénéfice de la communauté et son but est d’instaurer un environnement favorable à la participation des communautés à la riposte au sida.

Le Tequio communautaire est un espace permettant aux participants à la conférence, venus du monde entier, de communiquer et de partager leurs expériences en vue de renforcer un réseau international de meilleures pratiques communautaires autour du VIH. Des discussions ouvertes et actives ont lieu décrivant les succès remportés, les problèmes rencontrés et les occasions d’améliorer les ripostes à l’épidémie.

Prix Ruban Rouge

Le Prix Ruban Rouge est décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida afin de récompenser et d’honorer un leadership et une action communautaires exceptionnels qui contribuent à stopper la propagation du VIH et atténuer l’impact du sida. Cette année, plus de 550 nominations ont été reçues de 140 pays du monde entier.

Le Secrétariat du Prix Ruban Rouge est hébergé par le PNUD et soutenu par la XVIIème Conférence internationale sur le sida, l’Agence canadienne pour le Développement international, l’Aide irlandaise et le Ministère norvégien des Affaires étrangères. C'est une initiative de la famille ONUSIDA.

Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés

Centre de presse :

A Sida 2008, les communautés locales montrent la voie (7 août 2008) (en anglais)

L’ONUSIDA annonce les gagnants du Prix Ruban Rouge 2008 (11 juin 2008) (pdf, 48,8 Kb) (en anglais) 


Liens extérieurs :

Site web officiel de Sida 2008 (en anglais)

Site web officiel du Prix Ruban Rouge


Publications:

Lauréats du Prix Ruban Rouge 2008 (pdf, 20,7 Kb) (en anglais)

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The Lancet : lancement d'une série d'articles sur la prévention du VIH

06 août 2008

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La revue scientifique The Lancet, en association avec l'ONUSIDA, a produit une série spéciale de six grands articles sur le devenir de la prévention du VIH au niveau mondial, et a tenu un symposium-déjeuner le 5 août, avec les auteurs de ces articles, durant la conférence internationale sur le sida à Mexico.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Après 25 années de riposte à l'épidémie mondiale de sida, il apparaît clairement que les progrès dans le domaine de la prévention du VIH ne sont pas suffisants pour faire reculer l'épidémie.

La revue scientifique The Lancet, en association avec l'ONUSIDA, a produit une série spéciale de six grands articles sur le devenir de la prévention du VIH au niveau mondial, et a tenu un symposium-déjeuner le 5 août, avec les auteurs de ces articles, durant la conférence internationale sur le sida à Mexico.

Les articles retracent la riposte mondiale au VIH menée jusqu'à présent, insistent sur l'évidente nécessité d'interventions biomédicales, proposent des solutions pour améliorer les stratégies comportementales, font une analyse critique des facteurs structurels intervenant dans la prévention du VIH, et donnent quelques clés pour que les programmes de prévention du VIH marchent mieux. Ils reviennent sur les succès et les échecs enregistrés à ce jour dans le domaine de la prévention du VIH, et pour finir, lancent un appel à l'action de sorte que soit mise en œuvre à grande échelle une batterie de mesures de prévention se renforçant mutuellement.

En finir avec les faux-fuyants

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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA le Dr
Peter Piot.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Le sixième article, du Directeur exécutif de l'ONUSIDA le Dr Peter Piot *, explique que, pour une action de prévention plus efficace, il est primordial et déterminant d'aborder franchement les questions relatives au sexe et à la sexualité, notamment avec les jeunes, de traiter rationnellement la problématique de la consommation de drogues, et de se projeter sur le long terme.

L'article “Coming to terms with complexity” informe que l'association de mesures de prévention est tout aussi nécessaire que les associations thérapeutiques/médicamenteuses, pour stopper l'épidémie de VIH. L'article décrit les principales lacunes techniques, politiques et en matière de capacité qui s'opposent à la mise en œuvre concomitante d'une batterie de mesures efficaces de prévention se renforçant mutuellement, et il lance un appel à l'action pour surmonter ces obstacles et pour inscrire dans la durée un mouvement mobilisateur en faveur de la prévention du VIH, qui contribue à réduire la transmission du VIH à l'échelle mondiale.

*Auteurs de “Coming to terms with complexity: A call to action for HIV prevention” [Accepter la complexité : Appel à l’action pour la prévention du VIH] : Peter Piot (ONUSIDA), Michael Bartos (ONUSIDA) Heidi Larson (Université Clark/Université Harvard), Purnima Mane, (UNFPA), Debrework Zewdie (Banque mondiale).

Appel à l'action

  1. Nous demandons instamment aux gouvernements, aux communautés et aux chercheurs, de mettre en œuvre intégralement une association de mesures de prévention du VIH, et nous prions la communauté internationale de mobiliser tout le soutien nécessaire à cette initiative.
  2. Nous appelons à un leadership politique et technique durable pour la riposte au sida.
  3. Nous demandons aux organisations internationales, aux gouvernements nationaux, et aux militants communautaires, d'œuvrer pour bâtir la demande en services de prévention du VIH.
  4. Nous prions instamment les chercheurs, les financeurs de la recherche, et les planificateurs de programme, d'élargir le programme de recherche dans le domaine de la prévention du VIH.
  5. Nous appelons à un investissement immédiat dans le développement des capacités à tous les niveaux pour les initiatives de prévention du VIH.

The Lancet

En tant que revue indépendante de médecine mondiale, The Lancet s'est engagé à faire progresser la santé de tous les citoyens du monde. Il publie des études destinées à changer l'exercice de la médecine, et à apporter aux débats politiques un supplément d'analyses et d'avis éclairés. Le but du site Internet The Lancet Global Health Network est de rassembler les spécialistes scientifiques et en santé publique internationaux. Ce réseau synthétise les données probantes, effectue des analyses nouvelles, formule des recommandations programmatiques, et élabore des projets d'action dans le domaine de la santé et du développement au niveau international. La série se trouve sur le site Internet The Lancet Global Health Network (en anglais).

La série du Lancet sur la prévention du VIH

1. Historique et enjeux de la prévention du VIH. Jeffrey O'Malley.

2. Interventions biomédicales pour prévenir le VIH : Données probantes, enjeux, et regard vers l'avenir. Nancy Padian.

3. Stratégies comportementales pour réduire la transmission du VIH : comment faire pour qu'elles marchent mieux. Thomas Coates.

4. Comprendre et gérer les facteurs structurels intervenant dans la prévention du VIH. Jessica Ogden.

5. Faire fonctionner les programmes de prévention du VIH. Stefano M Bertozzi.

6. En finir avec les faux-fuyants : Appel à l'action en faveur de la prévention du VIH. Peter Piot.

The Lancet : lancement d'une série d'articles sur

Feature Story

L’International AIDS Society a 20 ans

06 août 2008

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Pour commémorer son 20e anniversaire,
l'International AIDS Society a organisé un
événement spécial pendant la XVIIe
Conférence internationale sur le sida.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

En 1981, les premiers cas de défaillance inhabituelle du système immunitaire furent recensés parmi les hommes homosexuels, les femmes et les consommateurs de drogues injectables. Quelque sept ans plus tard, un groupe de scientifiques de premier plan du monde entier s’est réuni pour fonder l’International AIDS Society (IAS) – entité qui allait organiser des conférences internationales sur le sida rassemblant des scientifiques, des militants, des chercheurs, des personnes vivant avec le VIH et d’autres personnes travaillant sur des questions en rapport avec le sida pour partager les connaissances et les expériences en matière de riposte à l’épidémie.

Depuis lors, l’IAS a organisé les plus grandes réunions mondiales sur le VIH qui ont désormais lieu tous les deux ans.

2008 marque le 20e anniversaire de l’IAS et pour commémorer les vingt années écoulées, l’IAS a organisé un événement spécial pendant la XVIIe Conférence internationale sur le sida qui se déroule à Mexico du 3 au 8 août 2008.

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Dr Pedro Cahn, President de l'IAS et
Coprésident de la Conférence
internationale sur le sida (à gauche) et
l'ancien Président de l'IAS et Envoyé
spécial de l’ONU pour le sida en Europe
orientale et en Asie centrale, Lars O.
Kallings.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

L’événement a réuni un certain nombre d’anciens président de l’IAS, notamment le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Président fondateur de l’IAS, et le Professeur Lars O. Kallings, Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida en Europe orientale et en Asie centrale.

Le Professeur Kallings a évoqué l’IAS pendant les premières années de l’épidémie et le Dr Piot s’est tourné vers l’avenir pour parler de la riposte à long terme au sida. Mme Kate Thomson, Responsable des partenariats avec la société civile à l’ONUSIDA, a présenté un historique de la participation des personnes vivant avec le VIH à la fois au niveau des conférences internationales sur le sida et de la riposte contre l’épidémie.

Feature Story

Ouverture officielle du Village Mondial à la Conférence internationale sur le sida 2008

05 août 2008

080804_SG_200.jpg M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a rencontré des personnes participant à l’espace ‘Dialogue
Communautaire’ pendant l’ouverture officielle du Village Mondial à la Conférence internationale sur le sida 2008.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Le Village Mondial se situe au cœur même de la XVIIe Conférence internationale sur le sida. C’est un espace de plus de 8 000 m² ouvert à toutes les personnes participant à la conférence, y compris les organisations communautaires du monde entier, les groupes locaux et nationaux, et le grand public.

Le 4 août, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont officiellement ouvert le Village qui sera pendant la semaine prochaine un espace où des milliers de visiteurs – le grand public, mais aussi les communautés de personnes vivant avec et affectées par le VIH, les décisionnaires, les chercheurs et d’autres groupes de parties prenantes – dialogueront et débattront, partageront leurs connaissances et leurs compétences, établiront des coalitions et échangeront des idées.

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Le 4 août, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont officiellement ouvert le Village.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto


Le but de l’espace est de permettre une participation accrue de la société civile et de renforcer l’engagement et la participation des différentes communautés à l’élaboration de la riposte au VIH.

Ouverture officielle du Village Mondial à la Conf

Feature Story

Session spéciale sur l’architecture financière mondiale pour le sida

05 août 2008

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Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

La dynamique variable de l’architecture financière mondiale pour le sida a été étudiée en profondeur lors d’une Session spéciale qui a eu lieu le 5 août durant la Conférence internationale sur le sida qui se tient au Mexique.

Cette session interactive a rassemblé des dirigeants venant des principaux pays donateurs et bénéficiaires dans le domaine du sida, notamment le Royaume-Uni, l’Ethiopie, le Botswana et les Pays-Bas, ainsi que l’ONUSIDA, l’OMS, le Fonds mondial, la Banque mondiale, le PEPFAR et des militants de la société civile, pour réfléchir sur les défis posés par l’architecture financière mondiale actuelle s’agissant d’offrir des programmes de lutte contre le sida qui soient efficaces et efficients.

Les invités ont passé en revue la dynamique complexe à laquelle sont confrontés les responsables de la mise en œuvre, les gouvernements donateurs et autres mécanismes financiers, et les organismes mondiaux. Au cours des cinq dernières années, les ressources financières consacrées à la riposte au sida ont considérablement augmenté et on a constaté une intensification rapide des programmes dans le contexte des engagements en faveur de la réalisation de l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH d’ici à 2010. L’objectif est de veiller à ce que les programmes VIH soient fondés sur des données probantes et conformes aux normes internationales, et le défi consiste à « faire travailler l’argent disponible ».

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Michel Sidibe, sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint des programmes à l’ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Michel Sidibe, sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint des programmes à l’ONUSIDA, a évoqué les difficultés à veiller à ce que les normes mondiales soient respectées au fur à mesure que les services sont élargis.

Tout en plaidant en faveur de l’établissement d’un financement suffisant et soutenu sur le long terme pour les programmes de lutte contre le VIH, M. Sidibe a souligné l’importance de renforcer les systèmes de santé et d’améliorer la coordination et l’harmonisation. M. Sidibe a joué un rôle clé dans la mise en œuvre des « Trois Principes » pour une meilleure coordination des ripostes nationales au sida.

La session a été coprésidée par le Professeur Jean-Paul Moatti, économiste de la santé, et l’Ambassadeur néerlandais pour le sida, Paul Bekkers.

Participants:

Malcolm McNeil, Chef d’Equipe au sein de la Division de la politique et de la recherche du Département du Royaume-Uni pour le développement international.

Michel Sidibe, sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint des programmes à l’ONUSIDA.

M. l’Ambassadeur Mark R. Dybul, Coordonnateur étatsunien de la lutte mondiale contre le sida.

Joy Phumaphi, Vice-Présidente pour le développement humain à la Banque mondiale.

Alvaro Bermejo, Directeur exécutif, Alliance internationale contre le VIH/sida.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, Ministre de la Santé de la République démocratique fédérale d’Ethiopie.

Professeur Michel D. Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Mphu Keneiloe Ramatlapeng, Ministre de la Santé et du Bien-être social du Lesotho.

Hiroki Nakatani, Sous-Directeur général – VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées, Organisation mondiale de la Santé.

Feature Story

Ouverture de Sida 2008

04 août 2008

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Le Président du Mexique, Felipe de Jesús
Calderón Hinojosa à l'ouverture de la
17ème Conférence internationale sur le
sida, à Mexico.
Photo: ONUSIDA/agencialibrefoto

C'est dans une ambiance de fête, avec cet accueil chaleureux propre à l'Amérique Latine, que s'est ouverte dimanche 3 août, à Mexico, la 17ème Conférence internationale sur le sida. Durant toute la semaine, les milliers de délégués venus du monde entier participeront aux différentes sessions de la conférence, à des réunions-satellites, à des expositions ainsi qu'aux activités du Village mondial et d'un vaste programme culturel.

Cette manifestation, la plus grande conférence au monde sur le sida, est organisée tous les deux ans, et en cette année 2008, elle se déroule pour la première fois dans la région de l'Amérique Latine.

La séance d'ouverture a été marquée par les discours de bienvenue des Co-présidents de Sida 2008, le Dr Pedro Cahn et le Dr Luís Soto Ramírez, et par les allocutions des hauts dignitaires, dont le Dr José Ángel Córdoba Villalobos, Secrétaire mexicain de la Santé ; le Dr María Teresa Fernández de la Vega, Première Vice-Présidente du Gouvernement espagnol et Ministre de la Présidence ; le Dr Denzil Douglas, Premier Ministre de Saint Christophe-et- Niévès, et le Président Felipe Calderón Hinojosa, Président du Mexique.

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Le Secrétaire général des Nations
Unies, Ban Ki-Moon a prononcé
un discours dans le cadre de la
cérémonie d'ouverture.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

Représentant les Nations Unies, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon ; le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, le Dr Margaret Chan, ont également prononcé un discours dans le cadre de la cérémonie d'ouverture.

Keren Dunaway-González, 12 ans, du Honduras, a prononcé le discours de bienvenue au nom des jeunes, et Mony Pen, du Cambodge, le "Community Welcome".

L'ouverture de cette 17ème Conférence internationale sur le sida a également été marquée par une cérémonie de remise du Ruban Rouge, et par un spectacle du Mexican Folk Ballet Amalia Hernández, et du groupe musical " HIV is not a rock band ", et a été diffusée en direct au Village mondial.

Dirigeants mondiaux et experts dans le domaine du VIH, aux côtés des militants communautaires

Le thème de la conférence, Action universelle Maintenant! souligne la nécessité d'une action urgente et suivie de la part de tous ceux qui sont engagés dans la riposte au sida à travers le monde.

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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr
Peter Piot.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto

La conférence Sida 2008 est organisée par la Société internationale du Sida. Les partenaires locaux sont le Gouvernement fédéral du Mexique, le Gouvernement de la ville de Mexico, et les grands noms des milieux scientifiques et communautaires locaux. Les organisations internationales partenaires sont le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, et ses Organismes coparrainants, l'Organisation mondiale de la Santé et le Programme alimentaire mondial ; le Réseau international d'Organisations d'Entraide et de Lutte contre le VIH et le Sida (ICASO) ; le Réseau mondial des Personnes vivant avec le VIH et le Sida / La communauté internationale des Femmes vivant avec le VIH et le Sida ; l'Alliance mondiale des Unions Chrétiennes féminines (World YWCA) ; et le Réseau asiatique de Réduction des Risques.

Ouverture de Sida 2008

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