Latin America

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Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes adoptent des engagements ambitieux
06 juillet 2017
06 juillet 2017 06 juillet 2017Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont adopté l’Engagement d’action de Santiago pour la mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. L’Engagement d’action de Santiago a été adopté lors de la réunion Every Woman, Every Child, Every Adolescent, organisée à Santiago du Chili du 2 au 4 juillet : les pays s’engagent ainsi à travailler pour en finir d’ici à 2030 avec tous les décès évitables, y compris les décès dus au sida des femmes, des enfants et des adolescents, et pour développer des initiatives efficaces destinées à assurer leur bien-être.
Réunis sous la houlette de Michelle Bachelet, Présidente du Chili, les Ministres de la Santé et du Développement social de la région, ainsi que d’autres experts, ont évoqué les stratégies visant à réduire les inégalités, prévenir les grossesses précoces et promouvoir une santé et des droits sexuels et reproductifs de qualité ainsi que la prévention et le traitement du VIH.
Les participants ont reconnu que la santé des femmes, des enfants et des adolescents était d’une importance capitale dans presque tous les domaines de développement et de progrès humain, et avait une incidence directe sur l’accomplissement des Objectifs de développement durable. Ils ont mis en garde contre les inégalités néfastes pour la santé en général dans la société, et qui représentent la plus grande menace pour le développement de la région.
Avec l’Engagement d’action de Santiago, les participants se sont entendus pour renforcer l’accès universel à la santé, y compris aux services anti-VIH, avec une approche fondée sur les droits de l’homme et le cycle de vie. Ils ont aussi convenu d’élaborer un programme intégré pour les femmes, les enfants et les adolescents qui garantisse l’accès aux services anti-VIH et favorise la coopération et les actions multisectorielles dans et entre les pays.
Cette rencontre a également été l’occasion de présenter officiellement le nouveau mécanisme de coordination concernant la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent d’Every Woman Every Child dans le contexte de l’Amérique latine et des Caraïbes, qui réunit sept organisations sous l’appellation Every Woman Every Child Latin America and the Caribbean. Cette initiative s’appuie sur le travail réalisé par A Promise Renewed for the Americas, qui a évolué pour devenir le mécanisme de coordination régional interagences pour la Stratégie mondiale d’Every Woman Every Child.
Quotes
« Nous avons besoin de chaque pays pour élaborer un programme intégré en faveur des femmes, des enfants et des adolescents, en renforçant les éléments de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. »
« Les Objectifs de développement durable trouvent leur fondement dans la lutte contre l’exclusion et les inégalités. Et ce n’est plus une question de Nord ou de Sud : il y a de l’exclusion même à l’intérieur des pays. Il y a beaucoup à faire pour en finir avec le sida, et il est essentiel que l’Amérique latine y participe. »
« Les inégalités en matière de santé sont non seulement injustes, mais elles menacent aussi les progrès que nous avons accomplis ces dernières décennies et mettent en péril la croissance économique et le développement social en Amérique latine et dans les Caraïbes. Nous avons l’obligation de faire en sorte que les actions politiques atteignent les personnes les plus défavorisées en priorité avant de bénéficier progressivement à chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent de notre région. »
« La santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents doivent être considérés comme un bien public. »
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La Première dame du Panama s’engage en faveur de zéro discrimination
27 juin 2017
27 juin 2017 27 juin 2017Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, a prononcé un discours enthousiaste en faveur de l’agenda pour zéro discrimination lors de l’ouverture de la 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse.
Mme Castillo, Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la lutte contre le sida en Amérique latine, a déclaré que tout le monde devait avoir accès aux services essentiels de santé et d’éducation sans craindre d’être harcelé, maltraité ou rejeté. Sans fin de la discrimination, il n’y aura pas de fin de l’épidémie de sida, a-t-elle affirmé.
« La discrimination est une grave violation des droits de l’homme. Elle est illégale, immorale et inhumaine. Nous méritons tous de vivre dans la dignité », a déclaré Mme Castillo.
Dans son discours, la Première dame a également souligné les progrès accomplis par le Panama dans l’élargissement des services de dépistage du VIH pour les jeunes et les populations clés comme les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et les professionnel(le)s du sexe.
Mme Castillo a également parlé aux membres du Conseil de l’initiative Love on Wheels (De l’amour sur roues), qui gère un dispensaire mobile proposant des services de dépistage du VIH et du cancer du sein aux groupes de personnes marginalisés dans les zones rurales du Panama.
Lors de son discours, elle a aussi évoqué les avancées dans la protection des droits des femmes et des filles au Panama, avec le passage à 18 ans de l’âge minimum pour se marier.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remercié Mme Castillo pour son engagement fort en faveur de la fin de la stigmatisation et de la discrimination, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH.
« Ma sœur, la Première dame du Panama, est une défenseuse passionnée de la discrimination zéro et elle s’est engagée à soutenir le travail de l’ONUSIDA pour en finir avec l’épidémie de sida. Je la remercie pour sa compassion et son engagement à ne laisser personne pour compte ».
Mme Castillo est en visite à Genève pour quatre jours, durant lesquels elle a prévu de rencontrer le personnel de l’ONUSIDA, du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et du Centre du commerce international.
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Faire une différence dans la vie des personnes LGBTI
17 mai 2017
17 mai 2017 17 mai 2017La Fondation Martin Ennals a annoncé les noms des trois finalistes pour le prestigieux prix mondial Martin Ennals Award, décerné aux défenseurs des droits de l’homme, qui sera remis en octobre 2017. Parmi ces trois finalistes, il y a Karla Avelar, une femme transgenre vivant avec le VIH originaire d’El Salvador qui, depuis plus de 20 ans, défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) et milite pour l’accès aux soins des personnes vivant avec le VIH.
En 1996, Mme Avelar a été l’une des fondatrices de la première association de personnes transgenres au Salvador, et en 2008, elle a créé la première organisation de femmes transgenres vivant avec le VIH, COMCAVIS TRANS. L’organisation a pour mission de faire avancer, de défendre et de promouvoir les droits des personnes LGBTI, d’élargir la prévention et les soins anti-VIH et d’améliorer l’accès aux services anti-VIH pour les personnes vivant avec le VIH et les détenus.
« Tous les jours, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes sont exposées à des menaces de mort, à des extorsions, au harcèlement, à des violences physiques et verbales et à la discrimination en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle », explique Mme Avelar. « Cette situation nous rend vulnérables au VIH ».
Au Salvador, l’épidémie de VIH est concentrée au sein des populations clés : les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes présentent une prévalence du VIH estimée à 10,3 %, beaucoup plus élevée que la prévalence du VIH dans la population générale, qui est de 0,5 %.
Aux côtés des pairs-éducateurs de COMCAVIS TRANS, Mme Avelar fait la promotion du dépistage, de la prévention et du traitement du VIH auprès des personnes LGBTI grâce à des actions de proximité, notamment l’éducation et la diffusion d’informations à différents endroits de San Salvador.
Mme Avelar et son équipe travaillent également au renforcement de l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les détenus LGBTI de deux centres pénitentiaires. « Nous intervenons sur deux fronts : avec les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes, en les formant sur la santé sexuelle et reproductive et la prévention du VIH, et en sensibilisant les responsables administratifs et le personnel de surveillance aux droits de l’homme et à la discrimination zéro », explique Mme Avelar.
En 2013, le partenariat entre COMCAVIS TRANS et le centre pénitentiaire de SENSUNTEPEQUE a conduit à l’adoption d’un accord qui permet aux détenus d’accéder à des préservatifs chaque mois. COMCAVIS TRANS aide également les détenus LGBTI vivant avec le VIH à observer leur traitement et assure le suivi de leur accès afin de veiller à leur bien-être psychosocial et émotionnel.
Au Salvador, les personnes LGBTI restent confrontées à un climat de discrimination et de violence, exacerbé par de hauts niveaux d’impunité et un accès limité à la justice. « El Salvador est un pays qui présente l’un des taux de violence les plus élevés d’Amérique latine et, comme c’est le cas dans toute la région, l’espérance de vie d’une femme transgenre ne dépasse pas 35 ans », indique Mme Avelar.
Elle aide les personnes LGBTI qui ont été victimes de violations de leurs droits et d’actes de violence. Avec son équipe et un groupe de bénévoles, elle les conseille et les accompagne pour déposer plainte. Grâce à la collaboration d’autres organisations, elle s’assure que les personnes qui en ont besoin peuvent accéder à une aide juridique et financière. « Il existe encore beaucoup d’obstacles », déclare-t-elle. « Mais nous œuvrons en faveur d’un dialogue avec les représentants de la police civile nationale et du Bureau du Conseil national pour la défense des droits de l’homme ainsi que d’autres autorités afin d’améliorer les mécanismes de dénonciation et d’enquête sur les violations des droits de l’homme et d’assurer un suivi et une évaluation adéquats et durables ».
Mme Avelar a également joué un rôle considérable dans la défense de réformes législatives visant à protéger et promouvoir les droits des personnes LGBTI et à répondre à leurs besoins. Par exemple, avec l’ONUSIDA et d’autres organisations nationales, elle a participé à l’examen d’une loi sur le VIH adoptée en janvier dernier. Entre autres choses, cette loi permet aux personnes transgenres de bénéficier de meilleurs soins sans stigmatisation ni discrimination, d’améliorer leur qualité de vie et d’accéder aux services de santé, à l’éducation et à l’emploi dans le respect de leur identité de genre.
« Pour tous ceux qui la connaissent, Karla Avelar a déjà gagné le prix Martin Ennals », déclare Celina Miranda, Directrice nationale de l’ONUSIDA d’El Salvador. « Envers et contre tous, elle est une infatigable militante des droits de l’homme et fait une différence dans la vie des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes au Salvador ».
À propos du prix Martin Ennals Award
Le prix Martin Ennals Award est un prix annuel décerné aux défenseurs des droits de l’homme. Les finalistes et le lauréat sont sélectionnés par un jury de 10 représentants des principales organisations non gouvernementales mondiales de défense des droits de l’homme.
L’ONUSIDA travaille avec ses partenaires pour réaffirmer que la pleine jouissance de tous les droits humains et libertés fondamentales pour tous joue en faveur de la riposte mondiale à l’épidémie de sida, notamment dans le domaine de la prévention, du traitement, des soins et de l’appui, et permet de lutter contre la stigmatisation et la discrimination envers toutes les personnes vivant avec le VIH, présumées vivant avec le VIH, exposées au risque et touchées par le virus en tant qu’élément capital pour en finir avec l’épidémie de sida et conformément à la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.
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L’ONUSIDA REÇOIT LE PRIX LGBTI CITIZENSHIP ALLIES AU BRÉSIL
21 mars 2017
21 mars 2017 21 mars 2017L’ONUSIDA a reçu le Prix LGBTI Citizenship Allies Award en reconnaissance de son approche fondée sur les droits de l’homme dans la riposte à l’épidémie de sida chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Créé par Grupo Dignidade (Groupe Dignité), l’une des organisations non gouvernementales les plus respectées du Brésil qui travaille sur les questions liées aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe (LGBTI) et sur la prévention du VIH chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ce prix est décerné aux personnes et aux organisations en récompense de leur contribution aux progrès des droits des personnes LGBTI au Brésil.
Le prix met en avant une partie des actions de l’ONUSIDA réalisées dans ce domaine, notamment le développement de campagnes et d’initiatives telles que la campagne Zéro discrimination, la diffusion d’une large variété de publications et ses actions de sensibilisation visant à faire expressément mention des personnes LGBTI et des autres populations clés dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.
Georgiana Braga-Orillard, Directrice nationale de l’ONUSIDA au Brésil, a souligné l’importance de ce prix. « Nous investissons du temps et des efforts dans les droits de l’homme et la lutte contre la discrimination dans le pays et à l’échelle mondiale. Ce prix nous montre que nous allons dans la bonne direction et que nos efforts ont un impact sur les communautés que nous voulons soutenir », explique-t-elle.
La cérémonie de remise marquait également le 25e anniversaire de Grupo Dignidade. Grupo Dignidade travaille avec ses partenaires (notamment les services municipaux, provinciaux et fédéraux du Ministère public, les autorités publiques chargées des droits de l’homme et la Cour Suprême du Brésil) sur des domaines clés en lien avec les droits de l’homme et les droits des personnes LGBTI.
« La majeure partie de ce que j’ai appris en termes de respect de la diversité et d’importance des mouvements sociaux dans la riposte à l’épidémie de sida provient de mon interaction constante avec Grupo Dignidade », a expliqué Mariângela Simão, Directrice du Département Droits, sexospécificité, prévention et mobilisation communautaire de l’ONUSIDA, dans un message vidéo diffusé lors de la cérémonie de remise du prix. « Recevoir ce prix des mains de Grupo Dignidade est très important pour nous et je voudrais vous remercier au nom du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé », a-t-elle ajouté.
La cérémonie visait également à remettre le Prix de l’Éducation au respect de la diversité sexuelle, décerné à 11 initiatives individuelles et institutionnelles qui reconnaissent, valorisent et encouragent la promotion du respect de la diversité sexuelle dans le milieu éducatif au Brésil.
L’ONUSIDA aide les pays à atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration politique de 2016, qui incluent l’engagement de revoir et de réformer les lois susceptibles de créer des obstacles ou de renforcer la stigmatisation et la discrimination, ainsi que de promouvoir l’accès à des services de soins non discriminatoires, notamment pour les populations à plus haut risque d’infection, en particulier les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transgenres et les détenus.
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Soutenir les efforts pour mettre fin au mariage des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes
24 mars 2017
24 mars 2017 24 mars 2017Le mariage des enfants est très répandu dans une grande partie de l’Amérique latine et des Caraïbes : il représente 23 % des mariages dans la région, malgré les lois qui l’interdisent.
L’impact du mariage des enfants et des unions précoces (lorsque l’un des conjoints est âgé de moins de 18 ans) sur les filles et sur la société qui les entoure peut être dévastateur. Les données prouvent qu’il existe une forte corrélation entre d’une part le mariage des enfants et les unions précoces et d’autre part les grossesses précoces, la mortalité maternelle et infantile, un niveau d’éducation plus faible chez les filles et un score moindre sur le plan de l’indice de développement humain. Par ailleurs, le mariage des enfants et les unions précoces rendent les filles plus vulnérables aux infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.
Lors d’un événement de haut niveau co-organisé par les Missions permanentes du Panama et du Guatemala auprès des Nations Unies, en collaboration avec ONU Femmes, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’ONUSIDA, l’expérience acquise et les options programmatiques et politiques en matière de lutte contre le mariage des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes ont été présentées.
À l’occasion de cette rencontre, qui s’est tenue le 17 mars au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, en marge de la soixante-et-unième session de la Commission sur le statut de la femme, les participants ont admis que le mariage des enfants et les unions précoces étaient une violation des droits de l’homme et une grave menace pesant sur la vie, la santé et le développement futur des filles.
La thématique abordée lors de cette réunion a porté sur l’importance d’appuyer les réformes législatives visant à relever l’âge légal du mariage à 18 ans et de promouvoir des programmes d’autonomisation des filles et des jeunes femmes.
Les participants ont recensé les approches et les stratégies couronnées de succès dans la réduction du nombre de mariages d’enfants. Au Panama par exemple, où on estime à 26 % le nombre de filles mariées avant l’âge de 18 ans et à environ 7 % le nombre de celles mariées avant l’âge de 15 ans, la législation nationale sur l’âge légal du mariage a été réformée. Désormais, au Panama, l’âge légal minimum pour le mariage est de 18 ans, tout comme l’âge de la majorité. Auparavant, avec la permission des parents, les jeunes filles pouvaient se marier à 14 ans et les jeunes garçons à 16 ans. Au Guatemala, grâce aux actions de sensibilisation menées par ONU Femmes, la société civile et la coopération internationale, des réformes du code civil et du code pénal ont été votées afin d’augmenter l’âge minimum du mariage à 18 ans.
Depuis 2015, l’ONUSIDA travaille en partenariat avec ONU Femmes, l’UNICEF, l’UNFPA et la PAHO/OMS dans le cadre d’une initiative conjointe visant à supprimer le mariage des enfants et les unions précoces, qui appuie les actions des gouvernements afin de veiller à ce que les besoins multiples des filles et des femmes soient reconnus et garantis tout au long de leur vie.
L’ONUSIDA travaille avec les pays dans le but d’éliminer les inégalités entre les sexes et toutes les formes de violence et de discrimination à l’encontre des femmes et des filles d’ici à 2020, comme le prévoit la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.
Quotes
« Le mariage des enfants et les unions précoces sont une violation des droits de l’homme. Point à la ligne. »
« Mettre un terme au mariage des enfants est une obligation morale et légale, qui nécessite d’agir à de nombreux niveaux. Les gouvernements, la société civile et les autres partenaires doivent travailler ensemble pour s’assurer que les filles ont accès à l’éducation, à l’information et aux services de santé, et deviennent autonomes. »
« Je reconnais les efforts entrepris par des pays comme le Panama, le Guatemala, l’Équateur et le Mexique pour mettre fin au mariage des enfants. Ce sont des exemples à suivre pour garantir les droits des filles. »
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Aider les victimes de violences en Argentine
15 mars 2017
15 mars 2017 15 mars 2017Alors que la soixante-et-unième session de la Commission sur le statut de la femme bat son plein au siège des Nations Unies à New York (13-24 mars 2017), l’ONUSIDA insiste sur la nécessité urgente de lutter contre les violences sexistes et le VIH.
Dans le cadre de son travail de journaliste, Alejandra Oraa, présentatrice de journal télévisé sur CNN et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a réalisé de nombreux reportages sur les femmes et la violence dans la région. Peu de temps après la manifestation d’octobre 2016 qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour protester contre les violences répandues à l’égard des femmes en Argentine, elle a pris les rênes d’une mission conjointe entre l’ONUSIDA et ONU Femmes dans le pays destinée à partir à la rencontre non seulement des victimes de ces violences, mais aussi des groupes et des organisations qui travaillent avec elles.
« Nous avons fait des progrès dans la lutte contre les violences sexistes dans la région, mais malheureusement il reste encore beaucoup à accomplir. J’espère que nos voix et nos exemples changeront des statistiques qui font honte à l’Amérique latine », a déclaré Mme Oraa, qui est aussi porte-parole de la campagne Orange the World d’ONU Femmes, destinée à lever des fonds pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes.
Les violences sexistes demeurent l’un des principaux problèmes de développement dans la région. Dans 12 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, entre 17 et 53 % des femmes interrogées ont signalé avoir subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime. Dans 7 de ces pays, plus d’une femme sur quatre a fait part de telles violences. Les violences sexistes ne sont pas seulement une violation des droits de l’homme, elles rendent aussi les femmes et les filles plus vulnérables à l’infection à VIH.
Mme Oraa s’est d’abord rendue à Merlo, où la prévalence du VIH est la plus élevée d’Argentine. Là-bas, elle a pu constater comment l’ONUSIDA et ONU Femmes participent aux projets locaux qui intègrent des programmes de lutte contre les violences à l’égard des femmes, défendent l’égalité entre les sexes et ouvrent l’accès aux services de prévention du VIH, des aspects qui sont tous inextricablement liés.
Mme Oraa a rencontré l’organisation locale de personnes vivant avec le VIH qui aide à la gestion d’un service de dépistage gratuit et anonyme du VIH, facilitant ainsi l’accès de tous au dépistage du VIH.
Lors de cette visite, Marcela Alsina, Présidente du réseau des personnes vivant avec le VIH (Red Bonaerense de Personas que Viven con VIH), aux côtés d’autres représentants de l’organisation, a parlé à Mme Oraa de la stigmatisation et de la discrimination qui nuisent à la capacité des femmes vivant avec le VIH d’accéder à l’emploi et aux services de santé.
« Malgré les progrès dans la riposte au VIH, il existe encore des lacunes et des inégalités importantes qui empêchent les femmes d’accéder pleinement à l’emploi, à la maternité et à des services de santé complets. Quand le VIH devient une priorité, comme c’est le cas actuellement à Merlo, nous constatons que la stigmatisation et la discrimination commencent à reculer et que la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH s’améliore », explique Mme Alsina.
Mme Oraa a visité le centre de dépistage du VIH du service de santé maternelle et infantile du Dr Pedro Chutro à Merlo. Avec une équipe conjointe soutenue par le Ministère du Développement social, la société civile et le Bureau de la Commission des femmes, ce centre défend l’intégration des services anti-VIH dans les services visant à prévenir les violences à l’égard des femmes. Il propose également des actions de proximité et des groupes de soutien aux femmes et aux enfants victimes de violences et touchés par le VIH.
À Buenos Aires, Mme Oraa a rencontré Fabiana Túñez, Présidente du Conseil national des Femmes, et Mabel Bianco, Directrice de FEIM, une organisation non gouvernementale qui défend les droits des femmes et des enfants. Elles ont parlé à Mme Oraa de l’importance d’une riposte conjointe et coordonnée au VIH et aux violences sexistes en Argentine, afin que le pays puisse mettre fin à son épidémie de sida d’ici 2030.
Mme Oraa s’est également entretenue avec le chanteur argentin de renommée mondiale Diego Torres, porte-parole de la campagne HeForShe en faveur de l’égalité entre les sexes, qui a évoqué avec passion l’importance d’impliquer les hommes dans la lutte pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et promouvoir l’égalité des sexes en Argentine.
« Nous devons garantir que les femmes et les hommes bénéficient des mêmes opportunités dans les différents aspects de la vie, notamment sur le marché du travail et dans la politique. C’est ce que je crois et c’est ce que je veux défendre », a déclaré M. Torres.
Lien vers Facebook Live : https://www.facebook.com/alejandraoraa/videos/1160186140685487/?hc_ref=PAGES_TIMELINE
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Prévention du VIH chez les femmes transgenres à Lima
24 novembre 2016
24 novembre 2016 24 novembre 2016Les femmes transgenres sont confrontées à d'importants obstacles qui limitent leur accès aux services de santé et/ou accroissent leur vulnérabilité au VIH : stigmatisation et discrimination, violence sexiste et inégalités entre les sexes. Il en résulte que le pourcentage de femmes transgenres en relation avec des services de prévention et de traitement du VIH est très faible.
Afin de combler les lacunes de la prévention du VIH pour les personnes transgenres, le Ministère péruvien de la Santé a organisé en 2014 une consultation nationale sur la prévention combinée du VIH en partenariat avec l'Université Cayetano Heredia et l'ONUSIDA. La consultation a permis d'entamer un dialogue entre les parties prenantes et les chefs des communautés sur l'avenir de la prévention du VIH au Pérou. Lors de cette consultation, le Ministère de la Santé a fait part de son engagement d'améliorer la programmation de la prévention combinée du VIH pour les femmes transgenres. En 2015, il a lancé un plan stratégique ciblé pour une prévention et des soins complets anti-VIH et autres infections sexuellement transmissibles (IST) à destination des femmes transgenres.
Le plan aborde les causes principales de l'épidémie de VIH chez les femmes transgenres au Pérou, notamment leur mauvaise situation socioéconomique, leur environnement de vie et de travail difficile et la faible accessibilité des services de santé. Ce plan s'attache à identifier les stratégies efficaces afin de relever les défis spécifiques en termes juridiques et de droits humains et de répondre aux problèmes de stigmatisation et de violence. L'élaboration du plan est le résultat d'un processus long de dix ans de collecte de preuves, de dialogue politique et de renforcement des capacités en collaboration avec la communauté transgenre.
Ce plan est en train de se traduire dans la pratique. Parmi les actions déjà mises en œuvre, des formations spéciales du personnel de santé dans les centres de traitement des IST et des pairs-éducateurs des communautés sur les manières de répondre aux besoins des personnes transgenres sur le VIH, la prestation des services de prévention, y compris la distribution de préservatifs et de lubrifiants, le dépistage du VIH et la mise en relation avec les services de santé pour le traitement antirétroviral, ainsi que la sensibilisation des forces de l'ordre locales sur le respect des droits humains et la prévention des violences sexistes à l'égard de la communauté transgenre.
Mao, activiste transgenre et pair-éducatrice pour le Ministère de Santé, explique que « ce plan ciblé permet de rapprocher les services de la communauté. Des femmes transgenres qui ne pouvaient pas se rendre dans les centres de traitement des infections sexuellement transmissibles demandent maintenant des préservatifs et des tests de dépistage, des informations et des services de santé complets. Nous sommes fiers de participer à cette initiative ».
La prochaine phase du plan pour la santé des personnes transgenres comportera une hausse du nombre de sites décentralisés de services de prévention et de traitement et une étude de démonstration sur la prophylaxie préexposition. Ce plan sera intégré au programme national de lutte contre le VIH, et aligné sur ce programme.
Journée mondiale du sida 2016
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Au Panama, une campagne de dépistage du VIH pour sauver des vies
16 novembre 2016
16 novembre 2016 16 novembre 2016La campagne Tests that Save Lives (Des tests qui sauvent des vies) au Panama vise à réduire le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida en proposant des tests de dépistage du VIH et des conseils gratuits chaque année au mois de juin. Au moment du lancement de la campagne en juin 2015, plus de 13 000 personnes ont pu profiter de tests de dépistage gratuits dans tout le pays. Ce chiffre est passé à plus de 16 200 en 2016.
Des fêtes de la santé sont organisées et des dispensaires mobiles effectuent des tournées dans le cadre de cette campagne pilotée par le Ministère de la Santé, le Fonds de sécurité sociale, le Bureau de la Première dame, le Réseau intergouvernemental pour la prévention du VIH, le secteur privé et la société civile.
Au vu du succès de cette campagne, le gouvernement a décidé en 2015 de rendre le dépistage du VIH gratuit pour les adolescents et les personnes issues des populations clés dans tous les établissements de santé publics. À partir de 2018, le dépistage du VIH sera gratuit pour tout le monde au Panama.
Le projet Love on Wheels (De l'amour sur roues) de la Première dame Lorena Castillo de Varela est une initiative complémentaire qui propose le dépistage du VIH et des soins de santé intégrés par l'intermédiaire de dispensaires mobiles aux femmes vivant dans les communautés rurales et marginalisées.
Le Panama a adopté les objectifs de la Stratégie Accélérer en 2015, qui permettront au monde, s'ils sont atteints d'ici à 2020, d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.
Quotes
« Le dépistage représente la première étape dans l'accès aux services pour riposter au VIH. Mon engagement consiste à faire les efforts nécessaires pour ouvrir cette porte aux soins anti-VIH à toutes les personnes, sans discrimination. »
« Le Panama a réalisé des progrès importants en peu de temps en termes d'accès au dépistage du VIH. Cela montre qu'avec de l'engagement politique, la fin de l'épidémie de sida est possible d'ici à 2030. »
« Augmenter la couverture de dépistage a été un vrai défi en termes de sensibilisation, de coordination et de mise en œuvre, mais c'est certainement l'un des plus grands accomplissements de la riposte nationale qui nous rapproche d'une inversion de la tendance de l'épidémie au Panama. »
Journée mondiale du sida 2016
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L'ONUSIDA et TV Globo lancent une nouvelle web-série sur les couples sérodifférents
12 avril 2016
12 avril 2016 12 avril 2016L'ONUSIDA et TV Globo ont conclu un partenariat au Brésil pour le lancement d'une série originale pour Internet intitulée Eu Só Quero Amar (Tout ce que je veux, c'est de l'amour). Les héros de cette web-série sont Henrique et Camila, un jeune couple sérodifférent qui décide de lutter pour préserver sa relation malgré les obstacles auxquels il se heurte, notamment la stigmatisation et la discrimination.
Cette web-série, dérivée de la série télévisée Malhação: Seu Lugar no Mundo (Malhação: ta place dans le monde), diffusée chaque jour de la semaine avec une audience quotidienne estimée à 20 millions de personnes, comprend cinq épisodes qui seront mis en ligne chaque samedi du mois d'avril.
Mêlant fiction et éléments documentaires, la série raconte l'histoire de jeunes couples sérodifférents, dans lesquels l'un des partenaires vit avec le VIH et l'autre non. Le but de cette web-série est d'atteindre un public jeune et d'approfondir le débat sur la vie sociale et les relations au sein des couples sérodifférents, en illustrant non seulement les défis sociaux auxquels ils doivent faire face, mais aussi les possibilités qui s'offrent aux personnes qui veulent vivre une sexualité saine et bien informée avec leurs partenaires séropositifs au VIH.
Dans le cadre du partenariat avec TV Globo, l'ONUSIDA fournit des conseils sur les scènes qui évoquent le sida, en aidant l'auteur, les scénaristes et les producteurs à utiliser le bon langage et la bonne terminologie et en donnant des idées de nouveaux sujets, scènes et histoires vraies qui peuvent apporter une valeur ajoutée aux dialogues et aux personnages.
Globo est le plus grand groupe médiatique du Brésil et propriétaire de l'une des chaînes de télévision les plus influentes au monde en termes d'audience. Plus de 91 millions de personnes, soit un peu moins de la moitié de la population du pays, la regardent chaque jour. Ces dernières années, Globo s'est mis à investir dans sa branche Internet, Gshow, avec laquelle des web-séries originales et des spin-offs de ses feuilletons télévisés permettent à la chaîne de renforcer son audimat.
Quotes
« Notre stratégie consiste à mobiliser le pays sur des questions de société importantes. C'est pourquoi le partenariat avec l'ONUSIDA est essentiel pour nous afin de diffuser ce message de respect, de tolérance, d'enrichissement et d'harmonie dans l'interaction entre les couples sérodifférents. Il s'agit également de toucher le plus large public possible pour favoriser des changements de comportement positifs. »
« Pour la première fois dans l'histoire de la télévision brésilienne, nous allons au-delà de la prévention, du dépistage et du traitement du VIH. Nous parlons également de sexualité, de stigmatisation et de discrimination et, surtout, nous nous adressons directement à un public jeune, le plus touché dans le pays à l'heure actuelle. »
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Alejandra Oraa nommée Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes
08 avril 2016
08 avril 2016 08 avril 2016L'ONUSIDA a nommé l'animatrice de la chaîne de télévision CNN Alejandra Oraa en tant qu'Ambassadrice itinérante régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes. L'annonce a été faite à l'occasion de la Journée mondiale de la santé 2016.
Dans ses nouvelles fonctions, Mme Oraa va œuvrer pour la promotion d'une approche intégrée du VIH fondée sur les droits humains, dans le cadre de l'agenda pour la santé des femmes et des jeunes, ainsi que pour la sensibilisation du public et la compréhension des inégalités entre les sexes.
Au cours de l'année à venir, Mme Oraa va se rendre dans plusieurs pays de la région, où elle aura l'occasion d'en apprendre davantage sur les meilleures pratiques et les leçons tirées de la riposte au VIH, notamment en ce qui concerne les femmes et les filles.
Alejandra Oraa est originaire de Vargas, en République bolivarienne du Venezuela ; elle anime l'émission Café CNN, un programme d'actualités matinal diffusé sur CNN en espagnol depuis Atlanta, aux États-Unis, et Destinos CNN, une émission télévisée hebdomadaire sur les destinations touristiques les plus populaires du monde.
Quotes
« J'ai toujours eu foi dans le pouvoir de changer notre réalité. Et cette nécessité de changement me pousse à utiliser ma vocation de journaliste pour défendre un monde juste et équitable. »
« Avec son charisme et son dévouement, Alejandra va contribuer à renforcer la riposte au VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, avec pour objectif de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »