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Les ministres de la Santé des BRICS adoptent la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida

10 décembre 2014

Les ministres de la Santé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud (pays BRICS) se sont engagés à adopter la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace de santé publique mondiale d'ici 2030.

La décision a été annoncée lors d'une réunion des ministres de la Santé des BRICS, qui s'est tenue à Brasilia, au Brésil, les 4 et 5 décembre. Les ministres sont convenus de soutenir l'accomplissement d'ici 2020 de l'objectif de traitement anti-VIH 90-90-90, qui doit permettre une baisse rapide des nouvelles infections à VIH et des décès dus au sida et une accélération de l'action des pays pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Ils se sont également engagés sur des objectifs ambitieux de lutte contre la tuberculose et un renforcement de la coopération et de l'action contre la tuberculose et le VIH dans les BRICS, par exemple en matière de production de médicaments de qualité certifiée et de diagnostic des cas de tuberculose.

En 2013, les BRICS ont représenté environ 30 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. Selon les estimations, près de la moitié des cas de tuberculose, 55 % des cas de tuberculose multirésistante et 38 % des cas de co-infection tuberculose/VIH surviennent dans les pays des BRICS.

L'adoption de la stratégie Accélérer par les ministres de la Santé démontre l'engagement politique renouvelé des BRICS à travailler ensemble pour réduire l'impact de la co-infection tuberculose/VIH. Selon l'ONUSIDA, dans un futur proche, la majorité des personnes vivant avec le VIH seront des habitants de pays à revenu intermédiaire. À cet égard, les BRICS peuvent servir de référence pour apporter des solutions et échanger leurs expériences avec les économies émergentes.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a appelé à un leadership accru des BRICS pour inciter la communauté internationale à mettre en œuvre l'objectif de traitement 90-90-90 et accélérer la riposte au sida.

Quotes

« La possibilité d'assurer un traitement de première intention gratuit contre la tuberculose représente une étape importante et démontre notre engagement, notre motivation pour le développement de technologies et notre soutien aux initiatives multilatérales en matière de santé. »

Arthur Chioro, Ministre de la Santé du Brésil

« Nous sommes heureux de voir que les BRICS approfondissent les débats et passent à des actions communes pour lutter contre le fardeau de la tuberculose et du VIH dans les BRICS et ailleurs. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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La Vice-Présidente du Costa Rica s'engage sur une approche de la riposte au sida basée sur les droits humains

10 novembre 2014

La Vice-Présidente du Costa Rica, Ana Helena Chacón, s'est engagée à assurer l'accès à des services anti-VIH inclusifs et à promouvoir le respect des droits humains lors d'une rencontre avec la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Jan Beagle, le 6 novembre au Palais présidentiel de San José, au Costa Rica.

Selon Mme Chacón, il est nécessaire de renforcer l'environnement juridique et social afin de promouvoir les droits humains et éliminer les obstacles à l'accès aux services de dépistage, de traitement et de prévention du VIH, ainsi qu'à la protection sociale pour les principales populations les plus vulnérables au VIH. Au Costa Rica, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentent la population la plus touchée, avec une prévalence du VIH de 10,9 % contre 0,3 % au sein de la population générale. La Vice-Présidente a déclaré que la justice sociale et l'inclusion étaient fondamentales pour mettre fin à l'épidémie de sida dans le pays d'ici 2030.

En début de semaine dernière, un projet de loi destiné à modifier la législation nationale sur le VIH a été présenté à l'Assemblée législative pour discussion. Cette nouvelle loi vise à décriminaliser la transmission du VIH et à réformer le Code pénal afin d'assurer la protection juridique contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre.

Mme Beagle a mis en avant le leadership dont a fait preuve le Costa Rica dans la riposte au sida et noté ses progrès vers l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination. Elle a également félicité le pays pour ses efforts en faveur de l'élargissement des services anti-VIH en vue de prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants et l'a invité à accélérer son action pour que le Costa Rica devienne l'un des premiers pays d'Amérique latine à atteindre zéro nouvelle infection à VIH chez les nouveau-nés d'ici 2015.

Quotes

« Avec ce projet de loi, nous ferons un important pas en avant pour mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination. »

Ana Helena Chacón, Vice-Présidente du Costa Rica

« Avec un engagement durable en faveur de la protection des droits humains, notamment au sein des populations les plus vulnérables, le Costa Rica peut être un modèle de réussite dans la riposte au sida. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

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L'acteur Mateus Solano nommé Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA

29 août 2014

Le 22 août, l'ONUSIDA a nommé son premier Ambassadeur itinérant national pour le Brésil en la personne de l'acteur brésilien Mateus Solano, célèbre pour son rôle dans le feuilleton télévisé populaire Amor à Vida.

Le personnage incarné par M. Solano dans la série a donné le premier baiser gay de la télévision brésilienne. Ce baiser, vu par des millions de téléspectateurs dans tout le pays, a incité ces derniers à réfléchir sur la stigmatisation et la discrimination et il est considéré comme un important pas en avant dans la lutte contre la discrimination au Brésil. Dans son nouveau rôle, M. Solano aura pour mission de promouvoir les droits humains et d'agir comme porte-parole contre la discrimination, l'un des facteurs de vulnérabilité à l'infection à VIH.

La popularité de M. Solano devrait permettre d'impliquer davantage les jeunes dans la riposte nationale au sida. En 2013, le Brésil comptait 730 000 personnes vivant avec le VIH et 44 000 personnes ont été nouvellement infectées par le virus.

Quotes

« Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons sensibiliser les gens, en particulier les jeunes, sur les meilleurs moyens de prévenir le VIH et traiter le sida et, surtout, de mettre fin à tous les types de discrimination. »

Mateus Solano, Ambassadeur itinérant national

« Malheureusement, les jeunes qui ont connu les débuts de l'épidémie il y a 30 ans n'avaient que peu accès aux informations, ce qui les a rendus extrêmement vulnérables au VIH. De nos jours, bien que les jeunes aient accès aux informations et à l'éducation, pour une raison ou pour une autre, ils ne prennent pas soin d'eux comme ils le devraient. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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La Présidente du Brésil rejoint la campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA

11 juin 2014

La Présidente du Brésil Dilma Rousseff rejoint le 10 Juin la campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA pour sensibiliser à la lutte contre le VIH.

Lors d'une réunion avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, la Présidente Rousseff a ajouté sa signature au ballon de la campagne en faveur de l'initiative qui vise à encourager les jeunes à s'engager dans la prévention du VIH et à mettre l'accent sur la nécessité d'assurer l'accès universel pour tous ceux qui sont éligibles à un traitement anti-VIH d'ici 2015.

La campagne a été officiellement lancée au Brésil à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA 2014 lors d'un événement spécial dans la ville de Salvador de Bahia le 9 Juin, en présence du gouverneur de Bahia, le maire de Salvador et le ministre brésilien de la Santé, entre autres.

Avant d'arriver au Brésil, le ballon « Protéger le goal » a démarré une tournée depuis de l'Afrique du Sud, hôte de la Coupe du Monde 2010, à travers les pays qui participent à la Coupe du Monde. Les chefs d'Etat de l'Algérie, d'Argentine, du Cameroun, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, d'Equateur, de Côte-d'Ivoire, du Ghana, d'Honduras, du Nigeria et d'Uruguay ont également signé le ballon. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a signé le ballon de football « Protéger le goal » tout comme de nombreux chefs d'agences des Nations Unies ainsi que l'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan.

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Coup d'envoi au Brésil de la Campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA

10 juin 2014

La Campagne « Protéger le goal » de l'ONUSIDA est un mouvement social mondial mobilisant le pouvoir du sport pour permettre aux jeunes d'accéder aux services de dépistage du VIH

La campagne Protéger le goal de l'ONUSIDA a été lancée au Brésil à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Le lancement de la campagne a été annoncé lors d'un événement spécial le 9 Juin à l'emblématique Théâtre Castro Alves à Salvador, Brésil. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a été rejoint par les partenaires mondiaux et locaux, y compris le gouvernement de l'État de Bahia, la Mairie de Salvador, le ministère brésilien de la Santé, le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et Ndaba et Kweku Mandela, porte-parole de la campagne « Protéger le goal ».

Dans le cadre de la campagne « Protéger le goal » pendant la Coupe du Monde au Brésil, 2 millions de préservatifs et de dépliants Protège le goal seront distribués dans les 12 villes qui accueillent de la Coupe du Monde et des tests gratuits de dépistage rapide du VIH seront offerts au Fan Fests locaux. D'autres villes comme Aracajú, Porto Seguro, Ribeirão Preto, Santos et bien d'autres se joignent à la campagne. Les écoles de l'Etat de Bahia participent avec des concours et des programmes de formation sur le VIH.

La campagne « Protéger le goal » a été lancée lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 en Afrique du Sud. Pour symboliser les liens étroits entre l'Amérique latine et l'Afrique, la « tournée mondiale Protéger le goal » a été lancée lors du match amical entre l'Afrique du Sud et le Brésil en mars 2014. La tournée a vu la transmission du ballon de football « Protéger le goal » dans les pays participants à la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Au cours des dernières semaines, la ballon « Protéger le goal » a été signé par les chefs d'Etat de l'Algérie, d'Argentine, du Cameroun, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de Côte-d'Ivoire, du Ghana, d'Honduras, du Nigeria et d'Uruguay. Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a signé le ballon de football « Protéger le goal » tout comme de nombreux chefs d'agences des Nations Unies ainsi que l'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan.

La campagne « Protéger le goal » a pour objectif de sensibiliser mondialement à la lutte contre le VIH, d'encourager les jeunes à s'engager dans la prévention du VIH et à mettre l'accent sur la nécessité d'assurer l'accès universel pour tous ceux qui sont éligibles au traitement du VIH d'ici à 2015, date limite des Objectifs du Millénaire pour le développement.

Quotes

« Protéger le goal est bien plus qu'une simple campagne mondiale de sensibilisation de lutte contre le VIH. C'est un mouvement social audacieux unissant les personnes partout dans le monde grâce à la puissance du sport et au changement social. C'est un honneur de lancer la campagne Protéger le goal à Salvador avec des partenaires du monde entier et nos hôtes ici à Salvador, Brésil. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Ce projet, réalisé en partenariat avec l'ONUSIDA, montre comment le ministère de la Santé du Brésil met en œuvre des stratégies de prévention innovantes de lutte contre le VIH pour les jeunes. »

Arthur Chioro, ministre de la Santé brésilien

« Les personnes regarderont mon pays, désireux de voir du bon football pendant la Coupe du Monde. C'est une grande occasion, je souhaite ainsi aider l'ONUSIDA et faire partie de l'équipe gagnante contre le VIH. »

David Luiz, vice-capitaine de l'équipe nationale brésilienne et ambassadeur de bonne volonté de l'ONUSIDA

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De nouveaux objectifs sont fixés pour 2020 afin de réduire l'épidémie de VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes

06 juin 2014

L'Amérique latine et la région des Caraïbes ont fixé de nouveaux objectifs pour développer le dépistage et le traitement au VIH d'ici 2020 afin de réduire les nouvelles infections à VIH, le diagnostic tardif, les décès liés au sida, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.

Intitulé 90-90-90, les nouveaux critères ont été adoptés lors du premier Forum latino-américain et des Caraïbes sur les des soins continus du VIH qui s'est tenue à Mexico City, Mexique, du 26 au 28 mai. Lors de la réunion, les participants ont approuvé un appel à l'action afin d'adopter les objectifs 2020 de l'ONUSIDA et de l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) pour des traitements en cascade au bénéfice des deux régions. Ces objectifs incluent l'augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur diagnostic, l'augmentation à 90% de la proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral et l'augmentation à 90% de la proportion de personnes sous traitement du VIH qui ont une charge virale indétectable.

Les représentants des programmes nationaux de lutte contre le VIH, de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des universités et de la communauté scientifique ont été parmi les 141 personnes de 26 pays qui ont participé au forum. La réunion a été organisée par une coalition de partenaires, notamment l'ONUSIDA, l'OPS, les gouvernements du Mexique et du Brésil et d'autres partenaires régionaux.

Les cibles audacieuses sont une réponse aux preuves scientifiques récentes que le diagnostic du VIH et le fait de démarrer un traitement plus tôt peuvent empêcher sa transmission et considérablement améliorer les résultats sur la santé. Supprimer la charge virale est essentiel pour réduire les effets néfastes de l'infection à VIH sur la santé des personnes, mais aussi le risque d'en infecter d'autres.

« L'expansion du diagnostic précoce et du traitement combine les avantages cliniques individuels d'un traitement précoce avec les avantages de la prévention de la transmission dans la communauté », a déclaré César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine. « Beaucoup de personnes vivant avec le VIH apprennent seulement qu'ils sont infectés tardivement au cours de l'infection, ce qui compromet l'efficacité du traitement anti-VIH et facilite la propagation continue du VIH. »

Selon les participants, la demande croissante pour le dépistage du VIH est essentielle pour réduire le nombre de nouvelles infections à VIH et exige des investissements solides et durables dans les programmes d'alphabétisation communautaires liés au VIH ainsi que le renforcement des systèmes communautaires. Pour ce faire, les pays ont convenu de revoir leurs modèles de soins afin de les rendre plus accessibles aux patients. 

« Si nous voulons que plus de personnes suivent un traitement avec une charge virale indétectable, il est essentiel qu'ils connaissent leur diagnostic et démarrent tôt le traitement », a déclaré Massimo Ghidinelli, chef de l'unité VIH, hépatite, tuberculose et infections sexuellement transmissibles de l'OPS.

Au cours des trois dernières années, les ripostes au VIH se sont intensifiées dans plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Selon les nouvelles estimations 2013 de l'OPS/OMS, environ 70% de la population connait aujourd'hui son statut VIH. Toutefois, 35% des nouveaux diagnostics de cas de VIH présentent tardivement un taux de CD4 inférieur à 200. À l'heure actuelle, 48% des personnes éligibles vivant avec le VIH suivent un traitement anti-VIH et 66% ne sont plus d'origine virale.

Ernest Massiah, Directeur de l'ONUSIDA pour les Caraïbes, souligne que, bien que la réalisation des nouveaux objectifs sera difficile, les régions ont un bon bilan de travail vers des objectifs ambitieux.

« Les Caraïbes et l'Amérique latine traitent une proportion plus élevée de personnes vivant avec le VIH que n'importe quelle autre région à revenu faible et intermédiaire. Dans la plupart des Caraïbes, nous sommes tout près de l'élimination du VIH chez les enfants en raison des excellents taux de dépistage et de traitement prénatal. Grâce aux efforts combinés des programmes de lutte contre le VIH, de la société civile et des partenaires internationaux sur ces nouveaux objectifs, nous pouvons accélérer les progrès vers la fin de l'épidémie de sida », a déclaré M. Massiah.

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Le Brésil : un modèle contre la discrimination

30 mai 2014

Note : le 2 juin 2014, la présidente du Brésil Dilma Rousseff, a promulgué une nouvelle loi qui interdit la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH. La loi prévoit des sanctions pour toute personne qui :

  • Nie, retarde, annule ou empêche l'inscription ou le maintien d'un étudiant vivant avec le VIH dans les établissements scolaires de tous niveaux, qu'ils soient publics ou privés ;
  • Refuse l'emploi ou le travail, révoque de ses fonctions ou de son emploi ou ségrégue dans le milieu de travail ou à l'école au motif du statut sérologique ;
  • Révèle l'état de la personne vivant avec le VIH ; ou
  • Nie ou retarde les soins de santé.

Le monument emblématique brésilien du Christ Rédempteur a été le rendez-vous d'un événement organisé le 24 mai pour promouvoir le respect et les droits humains. Organisé par l'ONUSIDA en partenariat avec l'archidiocèse de Rio de Janeiro, l'événement a réuni des représentants des Nations Unies et du gouvernement, des chefs religieux et d'autres partenaires pour appeler à une société libre de toute stigmatisation.

La cérémonie faisait partie de la campagne Zéro discrimination de l'ONUSIDA qui vise à éliminer la discrimination qui entrave le droit à une vie pleine, digne et productive, et de la campagne de l'archidiocèse de Rio de Janeiro « Somos Todos Iguais » (Nous sommes tous égaux) qui promeut le respect des droits de l'homme.

L'événement a été suivi par Luis Lourez, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; le Cardinal Dom Orani Tempesta ; Ndaba et Kweku Mandela ; Sônia Regina Gonçalves, représentant les communautés de Rio de Janeiro Mgr Robert Vitillo, de Caritas Internationalis ; Babalawo Ivanir dos Santos, de la Commission contre l'intolérance religieuse de Rio ; le père Omar Raposo, recteur du Christ Rédempteur ; Marcos William Bernardo, vicaire épiscopal pour la communication sociale ; Adele Benzaken, directeur adjoint, Département des MST / SIDA, ministère de la Santé brésilien ; et des représentants de la société civile.

Quotes

« Nous avons la technologie et nous avons les connaissances pour mettre fin à cette épidémie. Ce qui nous empêche aujourd'hui sont la stigmatisation et la discrimination en vigueur. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Le monde que nous désirons et voulons est un monde dans lequel les personnes peuvent se déplacer, dans lequel elles peuvent aller et venir sans se sentir menacés par leur façon de penser, leur religion, leurs idées, par la maladie qu'ils peuvent porter ; une vie où la dignité est présente. C'est la connaissance, la fraternité, l'amour pour nos voisins qui font la différence. »

Cardinal Dom Orani Tempesta

« ll est important de parler de discrimination, pas uniquement parce que le Brésil accueille la Coupe du monde, mais aussi parce que le Brésil reflète une grande partie du monde. ll y a [au Brésil] beaucoup de personnes de différentes cultures, milieux, différentes couleurs de peau. Si nous pouvons aller de l'avant ici au Brésil, nous pouvons certainement progresser dans le monde entier. »

Kweku Mandela

« La pire forme de discrimination est le manque de respect pour les autres, et le pape François nous a demandé d'utiliser les réseaux sociaux et les médias pour parler de l'amour du prochain. »

Márcio Tadeu Ribeiro Francisco, professeur aux universités Rio de Janeiro State (UERJ) et Veiga de Almeida (UVA), militant et coordinateur de la campagne Zéro Discrimination à Rio de Janeiro

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