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Financer la future riposte au sida dans la région Asie-Pacifique
30 janvier 2015
30 janvier 2015 30 janvier 2015Un rapport sur le financement de la lutte contre le sida dans la région Asie-Pacifique, intitulé Investir pour des résultats : comment les pays de la région Asie-Pacifique peuvent investir pour mettre fin au sida, a été présenté lors d'un événement organisé en marge de la Réunion intergouvernementale pour l'Asie et le Pacifique sur le VIH et le sida qui a eu lieu à Bangkok, en Thaïlande, du 28 au 30 janvier. Ce rapport est la synthèse d'une analyse menée par un groupe consultatif indépendant.
Réuni conjointement par l'ONUSIDA et la Banque mondiale et présidé par J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique, ce groupe de 11 personnes était composé d'experts en santé publique, de responsables politiques et de représentants d'organisations de la société civile.
Alors que bon nombre de pays de la région sont en train d'accéder au statut de pays à revenu intermédiaire, le financement extérieur se réduit et le groupe avait pour mission de résoudre le problème du manque de fonds.
Il a analysé la politique existante et les engagements de financement pour la riposte nationale au sida dans la région et proposé une série de neuf recommandations concrètes pour aider à guider et soutenir la riposte au sida au cours des années à venir.
Ces recommandations incluent la mise en place de plans de transition dans le financement pour permettre aux pays de continuer de profiter de l'aide des donateurs durant le passage à un investissement intérieur plus important, ciblant les ressources là où le nombre de nouvelles infections à VIH est le plus élevé tout en préservant le financement pour la société civile.
Quotes
« Sans un financement assuré et accru au cours des dix prochaines années, il existe un réel danger de voir les acquis passés réduits à néant, conduisant à une résurgence de l'épidémie. »
« L'Asie-Pacifique pourrait devenir la première région à mettre fin au sida en tant que menace de santé publique d'ici 2030, si les pays font les bons choix stratégiques. »
« Dans cette région, il nous faut changer notre définition de la réussite. Nous ne pouvons plus utiliser une définition du processus de réussite. Notre définition doit s'appuyer sur la réduction de l'incidence du VIH pour la faire baisser aussi près de zéro que possible. »
Region/country
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Utiliser le pouvoir de la technologie pour la transformation sociale
27 octobre 2014
27 octobre 2014 27 octobre 2014La société civile, les organisations publiques et privées et l'ONUSIDA s'appuient sur les avancées dans les technologies mobiles pour donner des moyens aux communautés. Ensemble, ils ont mis au point une nouvelle application mobile baptisée iMonitor+, qui permet aux utilisateurs d'accéder aux services de prévention et de traitement du VIH et de formuler des commentaires sur la qualité de ces services.
Pusadee Tamthai, Vice-Gouverneur de Bangkok, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Ayu Oktariani, Responsable de la campagne publique de la Coalition indonésienne contre le sida, et Surang Janyam, Directrice de Service Workers in Group Foundation (SWING), ont lancé iMonitor+ le 27 octobre à Bangkok, en Thaïlande.
« C'est une révolution des données : des systèmes d'information sur la santé mobiles en temps réel. iMonitor+ n'est pas un simple gadget, mais un outil de transformation sociale. Il va donner aux individus les moyens d'exiger des services et encourager la responsabilité des pouvoirs publics », a déclaré M. Sidibé.
iMonitor+ se sert de la technologie de géolocalisation par satellite pour localiser un utilisateur, qui peut alors recevoir des informations sur les endroits où trouver des préservatifs, faire un test de dépistage du VIH, obtenir des conseils et accéder à un traitement et à d'autres services essentiels. En cas de rupture de stock de médicaments antirétroviraux et d'autres moyens de lutte contre le VIH, l'utilisateur peut envoyer une alerte à un système central et être redirigé en temps réel vers d'autres services à proximité. Les utilisateurs peuvent également signaler au système central les cas de stigmatisation ou de violation de leurs droits auprès des services anti-VIH et d'autres établissements de services. Les autorités de santé publique et les partenaires communautaires travaillent alors ensemble pour résoudre aussi vite que possible les problèmes soulevés par les alertes.
« iMonitor+ présente un excellent potentiel en tant qu'outil d'alerte précoce, capable de signaler aux autorités de santé publique des lacunes dans les services essentiels », explique le Vice-Gouverneur de Bangkok. « En collaborant avec la société civile pour développer iMonitor+, nous avons ouvert une voie de dialogue importante et renforcé des partenariats clés pour la transformation sociale ».
Depuis début juin, plus d'une centaine de volontaires de cinq réseaux communautaires en Thaïlande, en Indonésie, en Inde et aux Philippines ont participé à des tests pilotes d'iMonitor+ afin de formuler des commentaires et d'adapter l'application aux besoins spécifiques de chaque réseau. En Thaïlande, l'Administration métropolitaine de Bangkok s'est associée à SWING pour tester et affiner l'application.
« iMonitor+ est une plate-forme efficace pour la collaboration avec les autorités de santé publique », explique la Directrice de SWING. « Elle nous donne la possibilité d'influer directement sur la manière dont les services sont fournis aux communautés. »
La Coalition indonésienne contre le sida a mené des essais avec iMonitor+ dans quatre villes, dont Jakarta. Selon Ayu Oktariani, « nous constatons que les autorités de santé prennent au sérieux les alertes en temps réel que nous enregistrons avec iMonitor+ et qu'elles réagissent beaucoup plus rapidement qu'avant pour combler les lacunes dans la fourniture des services ».
Les commentaires des communautés et des prestataires de services permettront une innovation continue et l'adaptabilité de l'application. Cet outil de contrôle participatif n'est pas seulement un outil communautaire important pour l'assurance qualité et la réactivité des services anti-VIH, mais peut également donner aux personnes les moyens de contrôler les services dans de nombreux domaines en marge de la santé publique et servir d'instrument pour une amélioration de la responsabilité publique.
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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé country visit
Highlights from a visit by UNAIDS Executive Director Michel Sidibé to Bangkok. Thailand, from 14-17 February.
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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé’s first official visit to Thailand
At the invitation of the Thai Government, UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé was in Thailand this week to discuss progress in the response to AIDS and visit projects to get a better understanding of how HIV prevention and treatment efforts are making a difference to peoples lives.
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Le Phnom Penh Crown Football Club soutenant le message de campagne « Faites-vous dépister, connaissez votre statut, protégez-vous, soyez un modèle de comportement et pas de discrimination. » Photo : Phnom Penh Crown Football Club

La Ligue nationale du Myanmar et la Fédération de Football du Myanmar, les joueurs nationaux de football et l'ONUSIDA appellent à la prévention du VIH chez les jeunes et les supporters de football. Photo : ONUSIDA

Le Directeur ONUSIDA au Myanmar Eamonn Murphy (au centre) avec les stars du football du Myanmar Than Than Htwe (à gauche) et Kyaw Ko Ko (à droite). Photo : ONUSIDA
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La communauté de football asiatique s'unie pour Protéger le goal
15 mai 2014
15 mai 2014 15 mai 2014Cinq pays dans toute l'Asie ont adopté la campagne Protège le goal. Un partenariat innovant entre l'ONUSIDA, la Confédération asiatique de football (AFC) et la Banque asiatique pour le Développement (BAD) promeut un football plurinational basé sur le programme de prévention du VIH dans la région.
Le Cambodge, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines et la Thaïlande se sont engagés pour initier des activités ayant pour objectif d'aider à parler de la transmission du VIH chez les jeunes.
Le Myanmar a donné le coup d'envoi de sa campagne en avril avec un match de football dans le stade national avec les stars nationales Kyaw Ko Ko et Than Than Htwe des équipes nationales masculines et féminines. Soutenu par la Ligue nationale du Myanmar et la Fédération de Football du Myanmar, le match s'est joué devant des milliers de supporters. Par le biais d'activités annexes se concentrant sur les jeunes dans les écoles, les clubs de football et d'autres événements, la campagne fera la promotion de l'importance du dépistage volontaire du VIH et de la suppression de la stigmatisation et de la discrimination visant les personnes vivant avec le VIH.
L'initiative de l'ONUSIDA–AFC–BAD sera mise en œuvre par la Ligue nationale du Myanmar et le Football United, un programme phare de la Faculté de médecine et de la Communauté de médecine de l'Université de la Nouvelle-galles du Sud, Australie.
Le Cambodge a également démarré des activités dans le cadre de la campagne. En mars 2014, les stars du Phnom Penh Crown Football Club ont fait une sortie pour soutenir la Campagne Protège le goal et divertir les supporters dans un événement initié par l’Académie SALT, la Fédération cambodgienne de football et le ministère de l'Education, de la Jeunesse et des Sports.
La Malaisie, la Thaïlande et les Philippines sont prêtes à déployer très prochainement des activités clés, le lancement officiel de la campagne en Malaisie ayant lieu le 16 mai.
L'initiative de l'ONUSIDA–AFC–BAD fait partie des efforts de la Campagne Protège le goal pour déployer des activités et des messages sur la prévention du VIH à la veille de la Coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil où aura lieu un événement profilant la campagne mondiale au Salvador, Bahia, le 9 juin 2014.
Quotes
« Le football est plus qu'un sport, sa puissance magique change les vies des personnes ; il est l'un des meilleurs instruments pour délivrer des messages de prévention du VIH au Myanmar. »
« Il y a un besoin urgent d'augmenter les services de prévention et de traitement du VIH. Malgré le déclin de la prévalence au VIH en 2007, il y a encore près de 200 000 personnes vivant avec le VIH dans le pays avec environ 7 000 nouvelles infections par an. »
« Cette campagne s'articule autour des engagements comme ceux des Objectifs du Millénaire pour le développement et les 10 objectifs de la Déclaration politique de 2011 sur le VIH/sida ainsi que la vision d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »
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13 décembre 2022


Un grand nombre parmi les 57 000 participants au marathon et à d'autres marches festives ont arboré des t-shirts, des casquettes et des bannières ornés du slogan Objectif zéro VIH.

S'adressant aux délégués lors de la cérémonie d'ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a appelé à davantage d'innovation et de focalisation dans la riposte au VIH de la région.
Feature Story
L'ICAAP 11 met en avant la nécessité de favoriser l'innovation, l'investissement et la riposte ciblée en Asie et dans le Pacifique
21 novembre 2013
21 novembre 2013 21 novembre 2013Près de 4 000 délégués venus de plus de 80 pays se sont réunis cette semaine à Bangkok, en Thaïlande, à l'occasion du 11e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP 11). Le congrès s'est ouvert officiellement le 19 novembre. S'inspirant de la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida, le thème de l'ICAAP de cette année était Objectif triple zéro – investir dans l'innovation.
Ouvrant le congrès au nom du Premier ministre thaïlandais, Yingluck Shinawatra, le Ministre thaïlandais de la Santé, le Dr Pradit Sintavanarong, a mis en lumière les opportunités qu'offre cet événement de quatre jours de stimuler les progrès vers la fin de l'épidémie de sida dans la région.
« Nous ne pourrons y parvenir qu'en intégrant les effets préventifs du traitement antirétroviral, en ciblant nos efforts aussi bien sur le plan géographique que démographique et en normalisant le VIH au sein de la population en général et surtout au sein des populations les plus exposées », a-t-il déclaré.
« Il faut agir maintenant pour avoir un résultat dans le futur », a-t-il ajouté en insistant sur la nécessité de faire des investissements efficaces là où ils auront le plus d'impact.
S'adressant aux délégués lors de la cérémonie d'ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a appelé à davantage d'innovation et de focalisation dans la riposte au VIH de la région. « Le nombre annuel de nouvelles infections est resté globalement stable ces cinq dernières années et l'émergence de nouvelles épidémies est manifeste dans plusieurs pays de la région », a déclaré Mme Beagle.
Mme Beagle a évoqué les liens importants entre le VIH et les autres objectifs de développement. « L'expérience a montré que le sida est un point de départ pour avancer sur les questions plus générales des droits de l'homme, de la redistribution des opportunités et de la justice sociale pour tous. La riposte au sida joue un rôle d'éclaireur dans le développement et la transformation de la société », a déclaré Mme Beagle.
Lors de la cérémonie d'ouverture du congrès, à travers une performance artistique, des représentants des communautés de personnes vivant avec le VIH, de professionnel(le)s du sexe, de personnes transsexuelles, de consommateurs de drogues injectables et d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont fait entendre leur voix en exprimant leurs espoirs et leurs attentes vis-à-vis du congrès. « Grâce à ce spectacle, nous voulions faire passer un message : nous essayons de donner un visage à l'épidémie. Nous sommes les individus derrière les chiffres et c'est sur nous que doivent se concentrer toutes les attentions », a expliqué Mehrdad Pourzaki, qui travaille avec Youth LEAD, le réseau régional des jeunes issus des populations les plus exposées au risque.
Des acquis fragiles en Asie et dans le Pacifique
Le jour de l'ouverture du congrès, l'ONUSIDA a présenté son rapport intitulé Le VIH en Asie et dans le Pacifique en 2013. Ce rapport montre que même si la riposte a obtenu des acquis importants dans la région, le rythme de progression est trop lent et il reste des problèmes majeurs à régler.
Le rapport estime à 4,9 millions [entre 3,7 et 6,3 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH en Asie et dans le Pacifique pour 2012. À l'échelle régionale, le nombre de nouvelles infections à VIH a baissé de 26 % depuis 2011, avec plusieurs pays qui connaissent une diminution des infections supérieure à 50 % sur la même période. Pourtant, le nombre global de nouvelles infections à VIH sur l'ensemble de la région est resté largement inchangé au cours des cinq dernières années.
Le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral dans la région est passé à 1,25 million à la fin de l'année 2012, mais le taux d'augmentation de l'accès au traitement a connu un ralentissement ces dernières années.
Objectif zéro VIH : courir pour la bonne cause
En écho aux messages et aux thèmes abordés par l'ICAAP 11, plusieurs grandes manifestations ont eu lieu dans les jours qui ont précédé le congrès. À l'occasion du marathon de Bangkok, l'événement sportif le plus important de Thaïlande, la Standard Chartered Bank Thailand, sponsor officiel, s'est associée à l'ONUSIDA Asie-Pacifique pour promouvoir la sensibilisation au VIH sur le thème Courir pour la bonne cause : objectif zéro VIH. Un grand nombre parmi les 57 000 participants au marathon et à d'autres marches festives ont arboré des t-shirts, des casquettes et des bannières ornés du slogan Objectif zéro VIH. Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a officiellement donné le coup d'envoi de plusieurs courses, en compagnie de Mme Lyn Kok, CEO et Présidente de la Standard Chartered Bank Thailand, et de représentants éminents de la National Jogging Association of Thailand.
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De gauche à droite : Kristie Kenney, Ambassadrice américaine en Thaïlande ; Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA ; Col. Jerome Kim, Chef de projet sur le vaccin anti-VIH et Adjoint principal du Programme américain de recherche militaire au sein de l'US Army Medical Research and Material Command ; et S.E. Pradit Sintavanarong, Ministre de la Santé publique de Thaïlande. Photo : ONUSIDA

Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, lors de son intervention au Sommet de l'AIDS Vaccine Efficacy Consortium (AVEC) pour une génération sans sida en Thaïlande. 29 août 2013. Photo : ONUSIDA.
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Un partenariat entre la Thaïlande et les États-Unis confirme un nouvel élan vers un vaccin contre le VIH
02 septembre 2013
02 septembre 2013 02 septembre 2013Le 29 août, lors du Sommet de l'AIDS Vaccine Efficacy Consortium (AVEC) pour une génération sans sida en Thaïlande, un partenariat entre la Thaïlande et les États-Unis qui travaille sur le développement d'un vaccin contre le VIH a annoncé sa volonté de s'appuyer sur la réussite des essais précédents pour donner un nouvel élan à la recherche sur le vaccin.
En 2009, l'étude phare sur le vaccin RV144 menée en Thaïlande, organisée conjointement par le Ministère de la Santé thaïlandais et des chercheurs de l'Armée américaine, a mis au jour les premières preuves de la possibilité de créer un vaccin préventif sûr et efficace contre le VIH chez les humains. Les résultats de l'étude RV144 ont fait état d'un taux d'efficacité de 31,2 % à l'issue de l'étude parmi les 16 000 volontaires thaïlandais.
S'appuyant sur ces résultats, les chercheurs vont s'employer à améliorer les niveaux de protection détectés précédemment et mener de nouveaux essais en Thaïlande au cours des années à venir, en ciblant les populations les plus exposées au risque d'infection, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. L'objectif des recherches en cours est d'obtenir une version modifiée du vaccin qui augmenterait le taux de protection à environ 50 %, le chiffre requis pour acquérir l'agrément réglementaire en vue d'une diffusion publique.
Le gouvernement thaïlandais assumera un rôle de leadership en soutenant l'étude sur l'efficacité du futur vaccin anti-VIH et en aidant à la mise en place de systèmes de production et d'infrastructures flexibles capables de supporter la production d'un vaccin anti-VIH breveté.
Quotes
Le gouvernement thaïlandais a fait de l'épidémie de VIH une priorité absolue et nous sommes convaincus que le développement d'un vaccin efficace est possible. Nous nous engageons pleinement à jouer un rôle constructif.
Une grande partie de notre travail passionnant de partenariat avec la Thaïlande a porté sur le VIH. Nous avons aujourd'hui la possibilité d'intensifier nos efforts pour atteindre notre objectif unique d'une génération sans sida.
Le gouvernement thaïlandais fait preuve d'un important leadership dans la progression de la recherche sur le vaccin anti-VIH. Une situation qui peut être positive pour tout le monde : par exemple, la mise en place d'un site de production ouvrira des opportunités non seulement pour la production du vaccin anti-VIH, mais aussi plus largement pour d'autres questions de santé.
Le vaccin est un élément essentiel pour parvenir à l'objectif zéro en matière de VIH et il est important que tout cela se passe en Thaïlande, en renforçant les capacités de l'hémisphère Sud en matière de développement et de production et en ciblant les efforts là où les gens en ont le plus besoin. Pour parvenir à la fin du sida, nous ne devons laisser personne à la traîne : ce partenariat met cet aspect des choses au cœur de son travail.
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Des magistrats éminents s'unissent pour aborder les questions du VIH, des droits de l'homme et du droit
05 juin 2013
05 juin 2013 05 juin 2013
Des participants au dialogue judiciaire sur le VIH, les droits de l'homme et le droit. Bangkok, Thaïlande. 2-4 juin 2013.
Photo : ONUSIDA
En Asie et dans le Pacifique, presque tous les pays appliquent d'une manière ou d'une autre des lois, des politiques et des pratiques punitives qui entravent l'accès aux services anti-VIH pour les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées au risque comme les consommateurs de drogues, les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.
Confrontées à ces conditions juridiques punitives, de nombreuses personnes ayant besoin de services de prévention et de traitement contre le VIH ne sont pas en mesure d'y accéder par crainte de stigmatisation, de discrimination, de représailles légales et même d'actes de violence.
Pour remédier à ces problèmes, une trentaine de magistrats issus des plus hautes cours nationales de 16 pays d'Asie et du Pacifique se sont réunis pour discuter du rôle du pouvoir judiciaire dans la riposte au VIH. Ils ont également évoqué les actions spécifiques qui pouvaient être entreprises afin de créer un environnement juridique et social plus favorable pour les personnes vivant avec le VIH et vulnérables au virus dans la région.
Organisée par l'ONUSIDA, le PNUD et la Commission internationale des juristes, la réunion entrait dans le cadre des efforts visant à permettre aux magistrats de devenir des leaders dans la riposte au VIH. Les participants ont souligné le rôle critique des magistrats et des tribunaux dans la protection des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus et dans l'accomplissement de l'objectif « zéro discrimination » de l'ONUSIDA.
Au bout de 30 années de riposte au sida, la nécessité d'un environnement juridique aligné sur les dernières avancées scientifiques sur le VIH et les traitements a été mise en avant. « Notre autorité se fonde sur la raison et sur des données probantes, l'allié le plus puissant que nous ayons pour lutter contre l'épidémie de VIH et dont nous avons besoin pour des décisions justes et équitables », a déclaré le Juge Edwin Cameron, membre de la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud.
Lors de la réunion, l'ONUSIDA a lancé un nouveau Guide judiciaire sur le VIH, les droits de l'homme et le droit, qui fournit des informations récentes sur les dernières évolutions scientifiques sur le VIH ainsi que sur les principales questions en matière de droits de l'homme et de justice, dans le but d'aider et de guider le travail des juges sur le VIH.
Notre autorité se fonde sur la raison et sur des données probantes, l'allié le plus puissant que nous ayons pour lutter contre l'épidémie de VIH et dont nous avons besoin pour des décisions justes et équitables
Edwin Cameron, Juge à la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud
Sur les 38 États membres des Nations Unies de la région, 11 imposent une certaine forme de restriction sur l’entrée et le séjour des personnes vivant avec le VIH du fait de leur statut sérologique ; 37 criminalisent certains aspects du commerce du sexe ; 18 criminalisent les relations homosexuelles ; 11 imposent des centres de détention obligatoires pour les personnes qui consomment des drogues ; et 15 prévoient la peine de mort pour les délits en lien avec les drogues.
« L'heure est venue de s'attaquer à toutes les lois qui concernent les personnes en marge de la société. Nous devons réexaminer la législation à travers le prisme des droits de l'homme garantis par la Constitution et veiller à ce qu'elle soit alignée pour pouvoir avancer et entreprendre les mesures d'urgence nécessaires », a expliqué Ajit Prakash Shah, ancien Président de la Haute Cour de Delhi en Inde. Le Juge Shah a siégé au tribunal qui a rendu l'arrêté de juillet 2009 jugeant discriminatoire et donc en violation des droits de l'homme une règle indienne vieille de 150 ans (section 377 du Code pénal indien) prohibant les actes homosexuels.
Une jurisprudence de progrès
La dénonciation de la section 377 par la Haute Cour de Delhi est l'un des nombreux exemples de jurisprudence protectrice qui ont eu un impact bénéfique et de progrès sur la riposte nationale au sida et la perception du VIH par le grand public. Parmi les autres exemples figurent notamment les décisions progressistes de tribunaux au Népal, en Inde, au Bangladesh et à Taïwan, qui reconnaissent les droits des professionnel(le)s du sexe comme étant définis en vertu des constitutions nationales ; les décisions rendues en Thaïlande et en Inde qui garantissent l'accès à des médicaments génériques abordables ; et l'inclusion par le Pakistan des personnes transsexuelles dans les recensements de population sous le statut de troisième sexe.
Les discussions de Bangkok ont été soutenues par une implication active de représentants de groupes de personnes vivant avec le VIH et des populations les plus exposées au risque, avec des agences des Nations Unies et d'autres partenaires, qui ont souligné l'importance de l'appui actif du pouvoir judiciaire dans la révision et l'abrogation des lois punitives dans cette région du monde.
« Si nous ne traitons pas ces questions, nous ne mettrons pas fin au sida », a déclaré M. Shiba Phurailatpam, Coordonnateur régional du Réseau Asie/Pacifique des personnes vivant avec le VIH. « L'action judiciaire peut influer sur les points de vue sociaux et avoir un impact sur la stigmatisation et la discrimination ; elle peut sauver des vies », a-t-il ajouté.
« La loi doit être un bouclier protecteur, pas une épée qui punit et accroît la vulnérabilité aux abus, au harcèlement et à l'infection à VIH », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, qui a prononcé le discours d'ouverture de la réunion. « Les magistrats peuvent contribuer à façonner les attitudes sociales et communautaires en adoptant une certaine posture vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH et des personnes issues des principales populations à risque », a-t-elle ajouté.
Liens externes
Liens externes
- Commission internationale des juristes (en anglais)

Feature Story
L'ambassadeur itinérant Hong Myung-bo salue les efforts de la Thaïlande en matière de VIH
29 octobre 2012
29 octobre 2012 29 octobre 2012
L'ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, M. Myung-Bo Hong (second de gauche) était accompagné par ses deux fils pendant sa visite en Thaïlande : Jeongmin, 12 ans (à gauche) et Seongmin, 14 ans, à côté de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA
La star du football coréen, Hong Myung-bo, un ambassadeur international itinérant de l'ONUSIDA, a décrit sa visite de recherche en matière de VIH en Thaïlande cette semaine comme une « révélation » et une occasion extraordinaire pour apprendre.
« J'ai eu l'occasion de découvrir par moi-même l'incroyable travail que l'ONUSIDA et ses partenaires réalisent en Thaïlande et dans toute l'Asie, » déclare M. Hong qui a joué dans l'équipe nationale de football de Corée du Sud dans 4 coupes du monde consécutives (1990-2002), et actuellement entraîneur de l'équipe de football olympique.
« Un match de football dure 90 minutes, et même si vous menez la première mi-temps, vous pouvez encore perdre le match, » commente M. Hong en ajoutant « Nous ne pouvons nous permettre de perdre la balle » en termes de sensibilisation au VIH.
Pendant sa mission de 5 jours, M. Hong a visité des organisations communautaires et rencontré les membres des populations les plus exposées à l'épidémie de VIH nationale, y compris les professionnelles du sexe à la Empower Fondation, une organisation non gouvernementale qui protège les droits des professionnelles du sexe.
Mr Hong s'est engagé à partager les impressions et les temps forts de la visite dès son retour en Corée du Sud avec les parties prenantes et souligner l'importance de la responsabilité partagée et du financement continu pour la riposte au sida. Lors de sa rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, à Bangkok, il lui a fait part de son plan d'organiser un match de football de bienfaisance en décembre pour lever des fonds destinés aux projets liés au sida dans la région.
Le pouvoir du sport est impressionnant et peut être un facteur de changement, surtout pour les jeunes. M. Hong est une voix incontestable pour responsabiliser les jeunes afin qu'ils se protègent eux-mêmes du VIH et pour répondre à la stigmatisation et à la discrimination très répandues à l'encontre des personnes vivant avec et touchées par le VIH.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
« Le pouvoir du sport est impressionnant et peut être un facteur de changement, surtout pour les jeunes, » déclare M. Sidibé qui était en Thaïlande dans le cadre de sa mission officielle de trois jours en Asie du Sud-Est. « M. Hong est une voix incontestable pour responsabiliser les jeunes afin qu'ils se protègent eux-mêmes du VIH et pour répondre à la stigmatisation et à la discrimination très répandues à l'encontre des personnes vivant avec et touchées par le VIH. »
Au cours de sa visite en Thaïlande, M. Hong a participé à une séance d'entrainement de football destinée aux entraineurs, organisée par le Comité national olympique de Thaïlande et l'Institut d'éducation physique.
Tout au long de sa visite en Thaïlande, M. Hong était accompagné de ses deux fils, Seongmin Hong, 14 ans et Jeongmin, 12 ans. Lors de la réunion avec M. Sidibé, Seongmin a remis au Directeur exécutif un don de 3 000 US$ qui a été récolté lors d'une exposition d'art en faveur du sida.
M. Sidibé a applaudi l'initiative de ce jeune : « Voilà un geste de soutien très fort. Des efforts comme les tiens démontrent que nous pouvons être universels, tolérants, ouverts et compatissants, que nous pouvons tous travailler ensemble pour stopper le VIH. »
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13 décembre 2022

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La Thaïlande lance une nouvelle stratégie de lutte contre le sida pour atteindre l'« Objectif zéro »
22 juin 2012
22 juin 2012 22 juin 2012
Le Premier Ministre adjoint thaïlandais et président du Comité national de lutte contre le sida, S.E. le Général Yuttasak Sasiprapha, fait un discours à l'occasion du lancement du nouveau programme national de lutte contre le sida thaïlandais.
Photo : UNICEF Thaïlande/P.Kitatnaruyuth
La Thaïlande est le dernier pays de la région Asie-Pacifique à aligner sa stratégie nationale de lutte contre le sida avec l'objectif de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
À l'occasion du lancement de la nouvelle stratégie nationale de lutte contre le VIH/sida 2012-2016 — intitulée « Zéro sida » — le président du Comité national de lutte contre le sida, S.E. le Premier Ministre adjoint Général Yuttasak Sasiprapha a déclaré que « la Thaïlande a une longue tradition de coopération étroite entre le gouvernement, les organisations non gouvernementales, la société civile, les communautés et le secteur privé, et cette collaboration lui permettra d'atteindre l'objectif « Zéro sida ».
Ces 25 dernières années, la Thaïlande est devenue un modèle en termes de riposte au VIH rapide et multisectorielle. Les investissements précoces dans la lutte contre l'épidémie de VIH ont entraîné des résultats concrets, notamment l'élimination des nouvelles infections parmi les enfants — près de 97 % des femmes vivant avec le VIH en Thaïlande ont désormais accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant. L'accès au traitement anti-VIH s'est aussi considérablement amélioré et concerne à présent 80 % de l'ensemble des personnes vulnérables.
Cependant, malgré des progrès considérables, le pays continue d'afficher une tendance inquiétante parmi les populations clés à plus haut risque, dont les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe, plus particulièrement dans les centres urbains. Les données sur les dépenses nationales indiquent que les investissements dans la lutte contre le VIH ne sont pas assez importants, en particulier pour les programmes axés sur les populations les plus à risque de contracter le VIH.
La nouvelle stratégie de lutte contre le sida s'attaque à deux questions essentielles : Quelles sont les initiatives positives qui doivent perdurer en Thaïlande, et qu'est-ce qui doit changer pour atteindre l'objectif zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida ? Par conséquent, le programme se divise en deux axes stratégiques principaux : « Innovation et changement » et « Optimisation et consolidation ».
L'axe « Innovation et changement » tend à promouvoir des stratégies pour mieux prévenir les nouvelles infections au VIH — en particulier parmi les populations clés qui sont affectées — pour mieux localiser les ripostes et la responsabilisation à l'échelle sous-nationale, et mieux prendre en charge les facteurs socio-environnementaux qui nuisent à l'accès à des services de prévention et de soins du VIH et favorisent la stigmatisation et la discrimination.
Dans l'axe « Optimisation et consolidation », les stratégies visent à poursuivre, optimiser et prolonger des programmes avérés, déjà mis en œuvre dans le pays. Parmi les exemples de stratégies incluses dans cet axe figurent l'élimination des nouvelles infections chez les enfants et la prévention du VIH parmi les jeunes, domaines dans lesquels la Thaïlande a déjà fait des progrès considérables.
L'objectif de réduire les nouvelles infections au VIH de deux tiers d'ici 2015 — plus que l'objectif fixé par la Déclaration politique sur le sida 2011 qui vise à réduire les nouvelles infections de 50 % — fait partie des objectifs stratégiques mis en évidence dans le nouveau programme. La stratégie vise également l'élimination totale des nouvelles infections au VIH chez les enfants.
La Thaïlande a une longue tradition de coopération étroite entre le gouvernement, les organisations non gouvernementales, la société civile, les communautés et le secteur privé, et cette collaboration lui permettra d'atteindre l'objectif « Zéro sida ».
S.E. le Premier Ministre adjoint Général Yuttasak Sasiprapha, président du Comité national de lutte contre le sida
« La nouvelle approche reconnaît que si des progrès impressionnants ont été accomplis dans plusieurs régions de Thaïlande, certaines priorités probablement déjà définies mais pas encore mises en œuvre doivent être prises en charge », a déclaré le coordinateur de l'ONUSIDA en Thaïlande, Michael Hahn. « En opérationnalisant ces nouvelles stratégies — et en veillant à un financement dédié par le biais de sources domestiques et internationales — la Thaïlande prend des mesures essentielles à l'atteinte de l'« Objectif zéro » dans le pays. »
Des représentants du gouvernement, de la société civile et de la communauté internationale ont convenu que le plus important à présent était de mettre la stratégie en action dès que possible. La nécessité pour les parties prenantes de mobiliser des ressources adéquates, d'un leadership national et d'une gestion efficace ont également été cités parmi les responsabilités visant à faire de la stratégie nationale thaïlandaise de lutte contre le sida une réalité.
Dans la région Asie-Pacifique, un certain nombre de pays et d'organismes régionaux ont réaligné leurs stratégies nationales et leurs objectifs avec l'« Objectif zéro ». Au Sommet de 2011, les chefs d'État de l'ASEAN ont adopté une Déclaration d'« Objectif zéro » concernant le VIH et ont réaffirmé leur engagement pour faire en sorte que la communauté ASEAN atteigne l'objectif zéro infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.